Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Service public de la santé :La qualité sacrifiée sur l'autel de la gratuité

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Service public de la santé :La qualité sacrifiée sur l'autel de la gratuité

    Service public de la santé : la qualité sacrifiée sur l’autel de la gratuité


    le 24.09.12 | 10h00



    zoom

    La gratuité des soins évoquée souvent comme...


    S ’il y a bien un service public dont les prestations de piètre qualité irritent au plus haut point les usagers, et dont la défaillance peut avoir des conséquences fatales, c’est bien celui de la santé.


    Que ce soit au niveau des hôpitaux publics où il faut avoir le bras long pour être bien pris en charge ou au niveau des cliniques privées absoutes de tout contrôle, le constat est accablant de l’avis même des professionnels du secteur. Ce dernier a pourtant bénéficié de gros investissements. Sur le quinquennat 2005-2009 seulement, une enveloppe financière de 244 milliards lui a été allouée pour la réalisation de 800 infrastructures hospitalières et de proximité, selon l’APS.
    Mohamed Yousfi, président du syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) estime que ce «dysfonctionnement» ne relève pas d’une question d’argent, mais «de gestion». «La raison est qu’il n’y a jamais eu de politique nationale de santé». C’est un seul secteur «instable», malgré sa sensibilité puisqu’il a connu «8 ministres en dix ans».
    Selon le Dr Yousfi, le secteur «a été mis à genoux ces deux dernières années» et pour réhabiliter ce service public, il faut «la mise en place d’une stratégie claire fondée sur la bonne gouvernance, car lorsque les droits des professionnels de la santé sont bafoués et lorsqu’on gère mal le secteur, on se retrouve avec une mauvaise prise en charge du malade.»
    Les prestations de santé au niveau du secteur public sont censées être gratuites et cela pourrait expliquer le laisser-aller et la mauvaise prise en charge, mais pour M. Yousfi, «la médecine n’est plus gratuite en Algérie parce que les gens payent d’une manière ou d’une autre. D’ailleurs, la plupart des analyses sont faites dans le privé, donc le malade paye quand même.» Le problème n’est pas dans la gratuité parce que le principe est «noble», dit-il, à condition qu’elle soit appliquée «convenablement». Malheureusement, souligne-t-il, «il y a eu des dérives et une mauvaise gestion de cette gratuité qui ont induit des gaspillages et détournements». Le président du syndicat explique que l’application du principe de gratuité n’est plus d’actualité aujourd’hui parce que le malade soit il est assuré soit il est pris en charge par les directions d’actions sociales lorsqu’il est démuni.
    Le secteur de la santé est parmi ceux qui ont été ouverts au privé et ce dernier «a aussi sa part de responsabilité et une obligation de service public à travers le fait qu’il soit complémentaire du secteur public, en matière de permanences, des urgences, etc.», estime M. Yousfi. Malheureusement, «dans la majorité des cas, il ne respecte pas cette obligation, en-dehors d’une minorité. Les cliniques privées font ce qu’elles veulent. Car, lorsqu’il n’y a pas de réglementation pour le privé, ni de texte clair ni contrôle, c’est la porte ouverte à tous les dépassements». Par ailleurs, «la nomenclature à partir de laquelle sont remboursés les malades date de 1987, alors que la nouvelle qui est prête depuis 2007 n’a pas été appliquée et le malade se voit remboursé selon des tarifs obsolètes». Pour M. Yousfi, le rôle de l’Etat est pleinement engagé en tant que «régulateur pour le privé et acteur direct dans le public».

    Safia Berkouk

    El Watan
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    citation

    «La raison est qu’il n’y a jamais eu de politique nationale de santé». C’est un seul secteur «instable», malgré sa sensibilité puisqu’il a connu «8 ministres en dix ans».

    Les prestations de santé au niveau du secteur public sont censées être gratuites et cela pourrait expliquer le laisser-aller et la mauvaise prise en charge, mais pour M. Yousfi, «la médecine n’est plus gratuite en Algérie parce que les gens payent d’une manière ou d’une autre. D’ailleurs, la plupart

    avant la décennie noire, les médecins algériens sous l'égide de l'UMA qui était une organisation très dynamique ont participé régulièrement à des travaux entre tous les intéressés du secteur de la santé pour coordonner les efforts de tous pour le succès de la médecine gratuite. Le flou maintenu par des administratifs zélés mais limités ou intéressés avait poussé à la création d'un organe de déontologie médicale chargé de veiller à l'application des lois dans un exercice harmonieux des différentes catégories professionnelles séparant le secteur national privé du public, dans une pratique complémentaire qui profiterait à tous les malades et à notre économie. Projet présenté par le Docteur ZERKINE chargé du Département de l'Ethique et de la Déontologie de l'UMA alors présidée par DOA Député et Membre du Comité Central du FLN es-qualité - responsable d'une association professionnelle nationale. Les DAF qui avait en BELKHEIR le premier décideur du pays, en avaient décidé autrement. Préparant déjà la mise à l'écart de CHADLI ils désiraient se débarasser du socialisme et instaurer en matière de santé un climat le plus flou possible favorable à leur main mise sur le marché de la santé et à la pérennité de l' impérialisme culturel fransaoui favorable à 'importation des médicaments de KAMIR. Pour BELKHEIR et ses sbires, assurés des soins à BARIZ, le médecin algérien devait être un prescripteur ou un employé dans leurs cliniques privées.

    L'adoption du Code de l'Union fut retardé de telle façon que sa présentaion se fera après la mise au placard du FLN et la mise en route du pluri partisme de façade avec l'apparition de dizaines d'associations et de syndicats médicaux qui furent invités à "amender" le projet de l'Union. La mouture finale qui sera retenue, sans la présence du Docteur ZERKINE qui avait refusé de cautionner la farce, abouti à un code anticonstitutionnel pris en mains par les décideurs pour mettre hors course tous les médecins et disposer à leur guise du marché énorme de la santé. La corruption et le vol ont d'emblée étaient programmés pour tenir en mains les nouveaux diplômés en particulier les spécialistes. Mis sur le marché, sans matériel, ceux-ci volaient celui des hôpitaux pour équiper cabinets ou cliniques privées, au su des services de sécurité. Une fois équipés les indélicats auront tendance à plus travailler pour eux que pour le secteur privé qui les employait. Toujours silence des responsables. Le vol est favorable à leur secteur d'importation, renouvellement d'un matériel surfacturé et de piètre qualité, et l'exercice illégal rend ses acteurs dociles.

    La santé ne sera amélioré que par la refonte du Code de Déontologie médicale avec son retour au projet initial élaboré au cours d'un congrès médical qui avait réuni 48 wilayates. Avec la séparation de l'activité privée de la libérale, la mise en place effective de garde qui implique la participation du secteur privé dans le respect de la nomenclature officielle et la dignité des malades.

    La "politique" de la santé restera cependant à préciser clairement du point de vue choix économique. Les praticiens doivent savoir que le communisme est enterré et que le secteur privé est appelé pour les urgence à ne prendre en charge que les nécessiteux. Les hôpitaux sont destinés à la formation et au traitement pointu.

    Un volet jusqu'à ce jour scotomisé, mérite d'être abordé et aussi clairement imposé aux prescripteurs. Le choix thérapeutique qui doit correspondre à nos pathologies et à nos capacités industrielles. Ce qui oblige à revenir sur la non responsabilité du Ministre de la Santé dans la pénurie relative des médicaments que nous imposent les importateurs et leurs complices. Chargé de la bonne marche des structures hospitalières et de leur approvisionnement, que peut un ministre face aux prescriptions redondantes , inutiles sinon dangereuses imposées à nos toubibs par les délégués de laboratoires pharmaceutique, dont la majorité et française avec la complicité bienveillante de professeurs de l'Université? Le choix politique décidé le gouvernement doit instruire le Ministre de l'Enseignement Supérieur pour le suivi d'un enseignement de la thérapeutique adéquat et la mise en place de commissions de contrôle et de gestion de la mise sur le marche du médicament, loin de la pression du Hizb des DAF.

    Commentaire


    • #3
      les médecins algériens sous l'égide de l'UMA qui était une organisation très dynamique
      On revient à l'UMA;

      UMA qui a été dévié de sa fonction premiére, elections organisé sous l'égide du FLN, avec le vote ou l'on propose :Ould abbas se presente comme candidat à la présidence :

      - , êtes vous d'accord ? Oui !Ould abbas est élu président de l'UMA ;

      Les médecins qui n'etaient pas d'accord-une grande majorité- ont été écartés.

      Un grand nombre d'entre -eux, se sont vus refusés l'ouverture de cabinet privé , et ce pendant des années .

      La haine de Ould Abbes etait tenace .

      Que toi tu le défendes c'est ton problème .

      Mais il n'est nullement question de l'UMA .

      La Page " ould abbas" est tourné, en laissant hélas , un désert médical, que la santé mettra longtemps avant de rattraper le temps et l'argent perdu .
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

      Commentaire


      • #4
        @ citation

        On revient à l'UMA;

        UMA qui a été dévié de sa fonction premiére, elections organisé sous l'égide du FLN, avec le vote ou l'on propose :Ould abbas se presente comme candidat à la présidence :

        - , êtes vous d'accord ? Oui !Ould abbas est élu président de l'UMA ;

        Les médecins qui n'etaient pas d'accord-une grande majorité- ont été écartés.

        Un grand nombre d'entre -eux, se sont vus refusés l'ouverture de cabinet privé , et ce pendant des années .

        La haine de Ould Abbes etait tenace .

        Que toi tu le défendes c'est ton problème .

        Mais il n'est nullement question de l'UMA .

        La Page " ould abbas" est tourné, en laissant hélas , un désert médical, que la santé mettra longtemps avant de rattraper le temps et l'argent perdu .
        revenir à l'UMA est un passage obligatoire pour celui qui essaie de comprendre la situation actuelle de la médecine algérienne

        lors du Congrès qui a vu l'élection de DOA celui çi ne partait pas favori. Parmi les candidats, figuraient 3 Professeurs de Médecine , ZIDANE, BOUKHROUFA et KHIATI. ZIDANE semblait le favori. Imbus de leur titres et de leur savoir, nos universitaires se sont contentés de monter sur l'estrade et de sourire aux congressistes. DOA en bête politique, la serviette bourrée de marlboro et de tablettes de chocolat a fait le forcing de toutes les délégations de wilayates, s'inquiétant de leur confort, distribuant cigarettes et sucrerie et promettant aux plus dynamiques d'entre eux des postes dans sa future direction.
        élu le Président de l'UMA qui avait d'autres fonctions nationales , n'a géné aucune installation de cabinet, qui ne dépendanit pas de ses prérogatives mais du Ministre de la Santé et des divisionnaires. Il pouvait tout en plus donner un coup de pouce pour ceux qui le sollicitaient et aider l'ouverture de leur cabinet.

        -le désert médical si tu as lu et compris mon post est voulu par les DAF et leurs sponsors , pour le grand bien de la mafia du médicament

        -en plus de la dent contre DOA serait tu contre l'UMA, le FLN et tous les nationalistes qui ont mis dehors FAFA ?

        Commentaire


        • #5
          [QUOTE]ZIDANE semblait le favori. Imbus de leur titres et de leur savoir, nos universitaires se sont contentés de monter sur l'estrade et de sourire aux congressistes.[/QUOTE]

          Justement imbus de leurs titres et leurs savoirs, ils se sont fait écartés par des nullards .
          Plat-ventriste du parti unique .

          Ces univertaires avaient foi en un vote démocratique et non en une magouille partisane .

          Tu etais certainement parmi ces magouillards.

          D'ou la défense tout azimut d'un " écarté" qui avait pour entourage des arrivistes et des pantouflars , comme dans tous les entreprises et autres ministéres étatiques.

          Les nullards au pouvoir, pour ecarter les vrais cerveaux, les competences qui ont pour beaucoup, préferer s'éxiler que de servir de strapontin aux types genre ould abbas .

          Fin de la discussion .
          " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

          Commentaire


          • #6
            citation

            Justement imbus de leurs titres et leurs savoirs, ils se sont fait écartés par des nullards .
            Plat-ventriste du parti unique .
            je m'en doutais

            encore un haineux de tout ce qui a écarté FAFA. Un de ceux qui se sont étonnés de savoir qu'un représentant du FIS , HADDAM était un universitaire versé dans les sciences atomiques, comme le dernier responsable d'un mouvement islamiste exilé en Suisse.

            pour toi tout militant FLN est un aplat-ventriste et un nullard.

            il n'y a de cervelle comme tu dis que celle qui est au service de la pensée impérialiste kamirienne et de la francophonie pour pays encore colonisé. Ta précision en plus,sont civilisés et modernes tous ceux qui ne jurent que par FAFA , tous les autres sont des écervelés.

            merci ya El KHO el messaflez* de m'accorder encore tes réponses

            cordialement

            KHORE

            * civilisé dans le sens éclairé par la civilisation , qui naturellement ne peut être que fransaouia

            Commentaire


            • #7
              BONSOIR
              Désolée d'interrompre, mais que voulez vous dire par FAFA, UMA et DOA ??
              Je ne connais d'autres institutions que le SNPSSP, la SAMG, et le CO.
              "...La Sincerité, et La Spontanéité.....sont de Vilains Défauts !!!..."

              Commentaire


              • #8
                Désolée d'interrompre, mais que voulez vous dire par FAFA, UMA et DOA ??
                Khore qui ne digére pas l'evinction de DOA ( Djamal Oul Abbes - ex-ministre de la santé )
                met à tout bout de discusion et à sa sauce FAFA ( la France), pour dénigrer les médecins qui ont fait des études en France et en même même temps cloue au pilori ceux qu'il appelle , faisant parti de Hizb frança"

                Quant à l' UMA , c'est l'organisation que le même DOA a piaté à sa création pour se faire élire président et ecarter tous les médecins qui n'etaient pas d'accord avec lui : c'est l' U nion des M édecins A lgériens .
                " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                Commentaire


                • #9
                  merci Iska

                  mon a boutage est nécessaire pour essayer de comprendre la situation de notre médecine

                  pour l'UMA précisons que c'est la première et unique association professionnelle médicale que l'Algérie socialiste avait. Composée de médecins militants , elle rassemblait ce que les médecins du Hizb qualifiaient d'ouvriers de la santé , en les mettant sur le même pied que les autres organisations de masse du FLN.
                  ce que les aliénés considéraient comme insulte, les Unionistes le qualifient de nationalisme digne de nos martyrs.

                  le hizb fransa n'est pas le propre des médecins qui ont fait leurs études en France. Tous les nationalistes qui ont constitué le noyau de base des toubibs des frontières ont rejoint l'ALN en provenance de l'ex métropole. Le hizb se nourrit des médecins neo bourgeois favorisés par les français soucieux d'avoir des esclaves en bonne santé pour travailler leurs champs** La coopération veillera à raffermir ce clan, par un conditionnement opérant continu. Stages bourses et thèses graduantes dispensées dans les universités de l'hexagone.

                  je ne regrette pas DOA. je défends son honneur contre les basses attaques de ceux qui ont été dérangés par son action.

                  j'ai craignais qu'il ne soit mal remplacé . Ce qui n'est pas le cas. ZIARI , bien qu'ayant un parcours professionnel différent, pour le politique est issu du même kaleb*

                  * moule pour ceux qui n'aime pas la friture de l'arabe parlé

                  ** l'ouverture des facultés de Médecine françaises aux indigènes n'a pas été un cadeau consenti aux arabes. C'est une nécessité pour avoir de la main d'oeuvre encore disponible dans un pays ravagé par la famine les épidémies ,Choléra, typhus, tuberculose...

                  dans la même optique, les médecins généralistes formés pour soigner le peuple, FAFA en matière de spécialistes a continué à utiliser le schéma "officier de santé" pour colonie. Formation bridée destinée à voir tous les dignitaires douter, à juste titre des compétences de leurs spécialistes. Ils iront tous au Val de Grâce. La médecine est devenue un moyen de domination fantastique. La bourse pour l'importation des mafieux, et la vie en plus.

                  Commentaire


                  • #10
                    merci pour vos précisions chers confreres!
                    la medecine en algerie n'est pas encore sortie de l'auberge!!
                    il reste bcp à faire....
                    "...La Sincerité, et La Spontanéité.....sont de Vilains Défauts !!!..."

                    Commentaire

                    Chargement...
                    X