Annoncée pour la mi‑septembre par l’ancien ministre Mohamed Benmeradi, la signature du pacte d’actionnaires entre l’Algérie et Renault est loin d’être acquise. Selon nos informations, les négociations butent sur une dernière exigence du constructeur français. En échange de son implantation en Algérie, Renault a demandé une exclusivité sur une période de cinq ans après l’entrée en production de son usine. Autrement dit, aucun autre constructeur automobile ne pourra s’implanter en Algérie durant cette période. Selon notre source, cette condition est le dernier élément de blocage. Les deux parties sont parvenues à un accord sur l’essentiel des autres aspects du projet. Mais Renault fait de la condition d’exclusivité sur cinq ans un préalable presque non négociable à son implantation en Algérie.
Le précédent gouvernement n’a jamais osé franchir le pas, bottant régulièrement en touche. L’Algérie, en acceptant une telle condition, limiterait fortement les perspectives de développement d’une industrie automobile. L’allemand Volkswagen est en effet intéressé par le marché algérien. Mais il pourrait difficilement attendre aussi longtemps avant de s’implanter d’autant que les voisins marocains sont fortement intéressés par son projet. Mais le temps presse. Renault en Algérie est un projet emblématique pour les deux pays. Paris et Alger aimeraient voir les négociations aboutir avant la visite, prévue fin novembre, de François Hollande en Algérie. C’est au président Abdelaziz Bouteflika que devrait revenir la décision finale sur le projet. Interrogée par TSA, une porte‑parole du groupe Renault à Paris s'est refusée à tout commentaire.
Ce lundi, Nicole Bricq, ministre française du Commerce extérieur, est attendue à Alger pour une visite de travail. Elle devrait évoquer le dossier Renault avec ses interlocuteurs algériens. Dans un entretien publié par le journal Echourouk, la ministre française a indiqué que le dossier Renault devrait connaître « des développements décisifs dans les prochaines semaines ».
tsa
Le précédent gouvernement n’a jamais osé franchir le pas, bottant régulièrement en touche. L’Algérie, en acceptant une telle condition, limiterait fortement les perspectives de développement d’une industrie automobile. L’allemand Volkswagen est en effet intéressé par le marché algérien. Mais il pourrait difficilement attendre aussi longtemps avant de s’implanter d’autant que les voisins marocains sont fortement intéressés par son projet. Mais le temps presse. Renault en Algérie est un projet emblématique pour les deux pays. Paris et Alger aimeraient voir les négociations aboutir avant la visite, prévue fin novembre, de François Hollande en Algérie. C’est au président Abdelaziz Bouteflika que devrait revenir la décision finale sur le projet. Interrogée par TSA, une porte‑parole du groupe Renault à Paris s'est refusée à tout commentaire.
Ce lundi, Nicole Bricq, ministre française du Commerce extérieur, est attendue à Alger pour une visite de travail. Elle devrait évoquer le dossier Renault avec ses interlocuteurs algériens. Dans un entretien publié par le journal Echourouk, la ministre française a indiqué que le dossier Renault devrait connaître « des développements décisifs dans les prochaines semaines ».
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