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Transformation de la capitale, un ensemble d’interventions structurelles

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  • Transformation de la capitale, un ensemble d’interventions structurelles

    Le premier palier de transformation de la capitale n’est pas une série d’opérations "répétitives de conjoncture", mais un "ensemble d’interventions structurelles" qui visent notamment l’amélioration des conditions de transport et de circulation dans la capitale, a indiqué le wali d’Alger, Mohamed Kebir Addou à la revue "Vies de villes", qui a consacré un numéro spécial à la capitale.

    "Pour faire court, un premier palier porte sur la structuration et l’embellissement de la capitale (...). Nous n’avons pas voulu penser cette étape comme une série d’opérations répétitives de conjoncture. Bien au contraire, nous l’avons pensé comme un ensemble d’interventions structurelles qui portent sur des aspects essentiels", a affirmé M. Addou.

    La stratégie de réhabilitation à l’orée 2029 de la ville d’Alger, qui comprend, entre autres, le plan d’aménagement de la baie d’Alger, vise à transformer la capitale en une "perle de la Méditerranée". Cette stratégie, dotée d’une enveloppe initiale de 202 milliards de dinars, répond à "une vision globale à très long terme destinée à restructurer, d’une manière progressive mais durable, la ville d’Alger".

    Pour le wali d’Alger, ces aspects essentiels concernent l’amélioration des conditions de transport et de circulation dans la capitale par la réalisation de travaux audacieux aussi bien dans le domaine routier que dans celui des infrastructures de mobilité, la réhabilitation du centre historique et la reconquête du front de mer, pour lever un paradoxe propre à Alger, celui de voir la mer, mais de ne pas y accéder.

    Il s’agit également de l’aménagement de la baie d’Alger, qui constituera le moteur du développement et de transformation de la capitale, la restauration des équilibres écologiques d’Alger et le réaménagement de quelque quartiers périphériques autour des grands équipements aujourd’hui en chantier, comme le nouveau campus de médecine et de droit, le lycée international et les nouveaux stades de Baraki et de Douera.

    Evoquant l’attractivité de la capitale à la fin des travaux, M. Addou a indiqué que "partout dans le monde, l’action économique des villes se présente comme une riposte à la crise et aux difficultés qui frappent les économies", soulignant que le président de la République n’a cessé de rappeler l’importance pour l’Algérie de se développer en dehors du pétrole et du gaz.

    "Cela passe évidemment par la tertiarisation de notre économie. Il va sans dire que cette orientation trouve en particulier son aboutissement dans les cités et dans les villes et qu’Alger doit être en pointe dans ce combat", a estimé M. Addou.

    "Il est notamment admis qu’au rôle traditionnel d’entrepreneurs de service public, les collectivités locales s’adjoignent une fonction de développeur économique des territoires qu’ils doivent aménager et manager. La création d’entreprises et de richesses locales constitue ainsi aujourd’hui l’un des objectifs que nous avons à Alger", a-t-il dit.

    Interrogé sur la cadence des travaux du plan stratégique de la ville d’Alger, M. Addou a affirmé que "sa mise oeuvre avance bien", précisant que des travaux du "siècle" en matière d’assainissement avaient été réalisés.

    Evoquant les actions déjà menées sur le terrain, le wali d’Alger a fait remarquer que "jamais autant de bidonvilles n’ont été éradiqués dans la capitale ce qui suppose qu’il a fallu construire autant de logements dignes pour reloger ces habitants".

    "Ainsi, depuis 2004, plus d’une centaine de bidonvilles représentant plus de 10.000 familles ont été éradiqués. Ces familles habitent aujourd’hui et nous le disons sans fierté dans un habitat digne et moderne", a-t-il ajouté.

    Concernant la stratégie pour réhabiliter le centre d’Alger, M. Addou a fait savoir qu’elle consistait à "s’attaquer à des espaces restreints pour enclencher un processus de réhabilitation de l’ensemble du centre historique".

    Il s’agit des 7 grandes avenues parallèles à la mer, à savoir Zighout Youcef, Che Guevara, Didouche Mourad, Larbi Ben M’Hidi, Malika Gaid, Krim Belkacem et Hassiba Ben Bouali et sept promenades qui vont des hauteurs des villes pour déboucher sur la mer.

    Au volet culturel, les pouvoirs publics ont décidé de réaliser à Alger un opéra digne de ce nom et une salle de spectacles où pourront se produire des grandes manifestations, a indiqué le wali d’Alger.

    "Nos salles de cinéma sont sinistrées. Nous avons mis en oeuvre un programme audacieux pour les réhabiliter à court terme. A côté de cela, on gagnerait à réaliser ce qu’on nomme aujourd’hui des cinémas multiplexes", a-t-il poursuivi.

    L’état du Palais des Expositions "appelle sans aucun doute" à la réalisation d’une nouvelle infrastructure dans un espace important qui offrira la possibilité à Alger de jouer le rôle qui lui revient en matière d’organisation de foires et expositions, a encore estimé M. Addou.

    Pour la participation des comités de quartiers à la gestion quotidienne de la ville d’Alger, M. Addou a relevé qu’ils étaient des acteurs "incontournables" dans la gestion de la ville.

    "Ces comités qui se réunissent régulièrement, constituent de véritables espaces de concertation, d’échange d’idées et de participation de la société civile aux actions de développement à l’échelle locale", a-t-il affirmé.

    Par APS
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