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Les appelés du service national ayant été rappelés entre 1995 et 1999 pour les besoins de la lutte contre le terrorisme reviennent à la charge. Ils observent, aujourd’hui, des actions de protestation à l’échelle nationale sous forme de sit-in ou de marches dans les chefs-lieux de wilaya. Une sorte d’«échauffement» et de préparation à la grande démonstration de force qu’ils escomptent réussir le 1er octobre prochain à Alger.
C’est, là, l’essentiel des résolutions d’un conclave des concernés qui s’est déroulé le 10 du mois en cours, à Tala-Athmane, village périphérique de la ville de Tizi-Ouzou, auquel les représentants de 27 wilayas ont pris part. Des résolutions que des délégués de sept autres wilayas ont approuvées, selon Ali Babaci, le chargé de la communication au sein de la coordination nationale des rappelés. Ce dernier précisera que la libre initiative a été accordée aux délégués des wilayas d’opter pour l’action dont ils sont capables. «Par exemple, nous à Tiziouzou, nous marcherons de l’ancienne gare routière jusqu’au siège du secteur militaire situé en plein cœur de la ville», affirmera-t-il, précisant que «la forme de manifestation nationale prévue le 1er octobre prochain dans la capitale n’est pas encore tranchée».
A l’occasion de ces actions de rue, les rappelés du service national veulent faire valoir leurs revendications qu’ils ont consignées dans une plateforme de 11 points, remise au gouvernement le 3 mars dernier, dira encore Babaci. Entre autres revendications, la reconnaissance de l’Etat de leur sacrifice pour la sauvegarde de la République, des pensions, une prise en charge sur le plan médical du fait que, selon notre interlocuteur, plus de 123 000 rappelés à l’échelle nationale traînent des blessures, voire des séquelles morales et psychiques, eux qui ont enduré l’horreur dans toute son expression, la réinsertion dans le monde professionnel quand on sait que, tiendra- t-il à préciser, beaucoup ont perdu leur emploi une fois revenus des maquis... Les rappelés du service national nourrissent, par ailleurs, l’espoir que le code des pensions militaires qui n’a pas été revu depuis la dernière modification apportée à l’ordonnance n°76-106 du 9 décembre 1976 par la loi 90-01 du 6 février 1990, les intègre et les prenne en charge. Ceci dans le sillage des modifications que le dernier Conseil des ministres lui a apportées avant leur passage à l’appréciation des membres des deux chambres du Parlement. A ce propos, Babaci reconnaît «ne rien savoir, du moins pour le moment». Mais notre interlocuteur fera part des promesses qui leur ont été faites par le ministère de la Défense. Une tutelle, qui poursuivra-t-il, «a lancé depuis juin dernier des expertises médicales en faveur de l'ensemble des rappelés afin de recenser les blessés et traumatisés et constituer par la suite des dossiers sur la base desquels des indemnisations seront décidées». Une opération que les rappelés approuvent, déplorant, néanmoins, sa lenteur. Ils préconisent comme alternative que ces visites, qui s'effectuent actuellement au niveau des Régions militaires, soient transférées aux sièges des secteurs militaires.
Par le Soir
C’est, là, l’essentiel des résolutions d’un conclave des concernés qui s’est déroulé le 10 du mois en cours, à Tala-Athmane, village périphérique de la ville de Tizi-Ouzou, auquel les représentants de 27 wilayas ont pris part. Des résolutions que des délégués de sept autres wilayas ont approuvées, selon Ali Babaci, le chargé de la communication au sein de la coordination nationale des rappelés. Ce dernier précisera que la libre initiative a été accordée aux délégués des wilayas d’opter pour l’action dont ils sont capables. «Par exemple, nous à Tiziouzou, nous marcherons de l’ancienne gare routière jusqu’au siège du secteur militaire situé en plein cœur de la ville», affirmera-t-il, précisant que «la forme de manifestation nationale prévue le 1er octobre prochain dans la capitale n’est pas encore tranchée».
A l’occasion de ces actions de rue, les rappelés du service national veulent faire valoir leurs revendications qu’ils ont consignées dans une plateforme de 11 points, remise au gouvernement le 3 mars dernier, dira encore Babaci. Entre autres revendications, la reconnaissance de l’Etat de leur sacrifice pour la sauvegarde de la République, des pensions, une prise en charge sur le plan médical du fait que, selon notre interlocuteur, plus de 123 000 rappelés à l’échelle nationale traînent des blessures, voire des séquelles morales et psychiques, eux qui ont enduré l’horreur dans toute son expression, la réinsertion dans le monde professionnel quand on sait que, tiendra- t-il à préciser, beaucoup ont perdu leur emploi une fois revenus des maquis... Les rappelés du service national nourrissent, par ailleurs, l’espoir que le code des pensions militaires qui n’a pas été revu depuis la dernière modification apportée à l’ordonnance n°76-106 du 9 décembre 1976 par la loi 90-01 du 6 février 1990, les intègre et les prenne en charge. Ceci dans le sillage des modifications que le dernier Conseil des ministres lui a apportées avant leur passage à l’appréciation des membres des deux chambres du Parlement. A ce propos, Babaci reconnaît «ne rien savoir, du moins pour le moment». Mais notre interlocuteur fera part des promesses qui leur ont été faites par le ministère de la Défense. Une tutelle, qui poursuivra-t-il, «a lancé depuis juin dernier des expertises médicales en faveur de l'ensemble des rappelés afin de recenser les blessés et traumatisés et constituer par la suite des dossiers sur la base desquels des indemnisations seront décidées». Une opération que les rappelés approuvent, déplorant, néanmoins, sa lenteur. Ils préconisent comme alternative que ces visites, qui s'effectuent actuellement au niveau des Régions militaires, soient transférées aux sièges des secteurs militaires.
Par le Soir
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