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Des sources médicales proches du service des urgences, qui ont requis l’anonymat, ont fait part de leur inquiétude face à une persistante rupture de médicaments, notamment les antidouleurs et les antispasmodiques injectables, plus qu’indispensables pour soulager les blessés ou les malades qui arrivent en plein crise de coliques néphrétiques.
Deux types de patients qui affluent vers ce service des urgences ouvert 24 heures sur 24. Leur inquiétude est d’autant plus grande que ces produits commencent à se faire rares même au niveau des pharmacies privées de la région. Un cas aisément vérifiable, comme le confirment des parents accompagnants des malades en pleine crise, qui reviennent bredouilles, après avoir, ordonnance en main, fait le tour des pharmacies, où Spasfon, Visceralgine, Rybal… sont autant de médicaments qui demeurent introuvables.
Ne pouvant renvoyer ces malades qui se tordent de douleur, dont la plupart présentent des risques de complications plus au moins graves, les médecins de garde n’ont pas beaucoup de marge de manœuvre et optent, dans la plupart des cas, pour une évacuation vers d’autres hôpitaux. L’inquiétude due à cette pénurie commence à gagner du terrain, d’autant plus que ce genre de crises se manifeste généralement de nuit, et comme c’est le seul à 50km à la ronde, ce service d’urgences enregistre une activité intense, de jour comme de nuit, et ses besoins ne se limitent pas à quelques dizaines de doses.
Les vacataires déclenchent une grève de 3 jours
Par ailleurs, dans le même établissement, les vacataires payés à l’heure, selon la première formule de recrutement, reconvertis par la suite en contractuels sous la nouvelle formule de contrat d’engagement à durée indéterminée (CDI), au nombre de 101, ont déclenché une grève de 03 jours, depuis hier dimanche, pour exiger, leur permanisation dans leurs postes respectifs, de bénéficier des avancements ou promotions réglementaires et, aussi, le payement de leur salaire du mois d’août qui ne leur aurait pas été versé jusqu'à ce jour. Cette grève, qu’ils affirment cyclique, a été accompagnée par de nombreuses banderoles suspendues à l’entrée et à l’intérieur de l’hôpital, partiellement paralysé vu que ces contractuels sont affectés dans la totalité des services qui ne fonctionnent que par un service minimum assuré par ces travailleurs pour ne pas pénaliser les malades. Les grévistes soulignent leur « ferme détermination à rejeter le processus de régularisation de 23 postes, seulement, sur les 101 exerçant au niveau de cette structure ». Le directeur de l’EPH reconnait que l’hôpital serait complètement paralysé dans le cas où ces contractuels sont licenciés, et précise que « le blocage est venu des services financiers rattachés au ministère des Finances qui refuse d’avaliser les mandats de ce personnel, rémunéré sur les crédits budgétaires non renouvelés pour l’année 2012, exception faite des 23 postes retenus ». Le même responsable nous informera que « des démarches sont, dores et déjà, engagés en vue d’obtenir une dérogation au moins pour l’année 2012, seul moyen de débloquer la situation ». « Nous avons trimé dur depuis 5 ans dans cet hôpital, pour un minable salaire de 10 200DA, dans l’espoir d’être régularisés un jour, voila qu’on nous offre, en guise de prime…une cessation de rémunération ». A noter que des dizaines de citoyens se sont regroupés à proximité de l’hôpital pour soutenir les grévistes.
Par Oulaid Soualah,La Dépêche de kabylie
Deux types de patients qui affluent vers ce service des urgences ouvert 24 heures sur 24. Leur inquiétude est d’autant plus grande que ces produits commencent à se faire rares même au niveau des pharmacies privées de la région. Un cas aisément vérifiable, comme le confirment des parents accompagnants des malades en pleine crise, qui reviennent bredouilles, après avoir, ordonnance en main, fait le tour des pharmacies, où Spasfon, Visceralgine, Rybal… sont autant de médicaments qui demeurent introuvables.
Ne pouvant renvoyer ces malades qui se tordent de douleur, dont la plupart présentent des risques de complications plus au moins graves, les médecins de garde n’ont pas beaucoup de marge de manœuvre et optent, dans la plupart des cas, pour une évacuation vers d’autres hôpitaux. L’inquiétude due à cette pénurie commence à gagner du terrain, d’autant plus que ce genre de crises se manifeste généralement de nuit, et comme c’est le seul à 50km à la ronde, ce service d’urgences enregistre une activité intense, de jour comme de nuit, et ses besoins ne se limitent pas à quelques dizaines de doses.
Les vacataires déclenchent une grève de 3 jours
Par ailleurs, dans le même établissement, les vacataires payés à l’heure, selon la première formule de recrutement, reconvertis par la suite en contractuels sous la nouvelle formule de contrat d’engagement à durée indéterminée (CDI), au nombre de 101, ont déclenché une grève de 03 jours, depuis hier dimanche, pour exiger, leur permanisation dans leurs postes respectifs, de bénéficier des avancements ou promotions réglementaires et, aussi, le payement de leur salaire du mois d’août qui ne leur aurait pas été versé jusqu'à ce jour. Cette grève, qu’ils affirment cyclique, a été accompagnée par de nombreuses banderoles suspendues à l’entrée et à l’intérieur de l’hôpital, partiellement paralysé vu que ces contractuels sont affectés dans la totalité des services qui ne fonctionnent que par un service minimum assuré par ces travailleurs pour ne pas pénaliser les malades. Les grévistes soulignent leur « ferme détermination à rejeter le processus de régularisation de 23 postes, seulement, sur les 101 exerçant au niveau de cette structure ». Le directeur de l’EPH reconnait que l’hôpital serait complètement paralysé dans le cas où ces contractuels sont licenciés, et précise que « le blocage est venu des services financiers rattachés au ministère des Finances qui refuse d’avaliser les mandats de ce personnel, rémunéré sur les crédits budgétaires non renouvelés pour l’année 2012, exception faite des 23 postes retenus ». Le même responsable nous informera que « des démarches sont, dores et déjà, engagés en vue d’obtenir une dérogation au moins pour l’année 2012, seul moyen de débloquer la situation ». « Nous avons trimé dur depuis 5 ans dans cet hôpital, pour un minable salaire de 10 200DA, dans l’espoir d’être régularisés un jour, voila qu’on nous offre, en guise de prime…une cessation de rémunération ». A noter que des dizaines de citoyens se sont regroupés à proximité de l’hôpital pour soutenir les grévistes.
Par Oulaid Soualah,La Dépêche de kabylie
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