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Vers un débrayage du personnel de la Santé publique

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  • Vers un débrayage du personnel de la Santé publique

    La Fédération nationale des personnels de la Santé publique (Fnpsp) juge «inévitable» le recours à une action de protestation en vue de faire avancer ses revendications, devant la sourde oreille affichée par le ministère de tutelle. Le syndicat appelle, par conséquent, le ministère de la Santé de la population et de la Réforme hospitalière à répondre favorablement à certaines de ses revendications, à l’instar de la titularisation de tous les travailleurs contractuels et vacataires, a indiqué, hier, un communiqué de la fédération. La Fnpsp, affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l’Administration publique (Snapap), plaide également pour l’ouverture de «postes de promotion interne» pour les corps communs et la généralisation de la prime d’intéressement et de contagion au profit de l’ensemble des corps, avec l’unification du régime indemnitaire et la dynamisation du rôle des commissions internes au niveau des établissements sanitaires. Parmi les autres revendications, l’ouverture de postes de formation dans les instituts spécialisés, afin d’améliorer le niveau du corps paramédical, et la révision de certains articles du statut des paramédicaux, notamment en ce qui concerne la promotion des infirmiers qualifiés et des auxiliaires de la Santé. La Fnpsp a appelé les hautes autorités du pays à «la révision» de l’actuel système de Santé afin de «pallier aux dysfonctionnements existants», notamment l’indisponibilité de certains médicaments, a indiqué, mardi, un communiqué de la fédération.

    La fédération a demandé, à l’issue de la réunion de son bureau national, en juillet dernier, la «promotion et le développement du système de Santé selon les normes internationales et la répartition équitable des ressources humaines à travers les différentes régions du pays selon la densité démographique, pour assurer une couverture sanitaire équitable et globale dans différentes spécialités».

    Elle a également appelé à la requalification des personnels qui veillent à la prise en charge sanitaire en «intensifiant les programmes de formation et le recyclage, conformément aux programmes scientifiques modernes», ainsi qu’à «la titularisation des travailleurs contractuels et vacataires». «La révision du statut des paramédicaux, notamment les infirmiers qualifiés et les auxiliaires de la Santé», «la célérité dans la promulgation du décret portant prime de contagion et sa généralisation à tous les personnels et prime de garde» et «la protection de tous les travailleurs de la Santé dans l’accomplissement de leurs missions, dont ceux des urgences médico-churgicales», sont les autres
    revendications.


    Par Younès Djama,la Tribune

  • #2
    nous en revenons à ce que je me faisais reprocher comme chantre de l'ex Ministre de la Santé. Le nouveau nommé sera confronté à la situation inchangée de la santé avec tout ce que j'ai dénoncé.

    les revendications matérielles des praticiens connues justifiées ou non, j'insiste sur le côté lamentable de l'enseignement médical et du manque absolu de promotion professionnelle. Dans les pays libérés qui ont besoin de cadres autochtones, toutes les conditions sont offertes pour l'amélioration des connaissances des personnels de santé et leur formation en fonction de la demande. Chez nous, c'est le contraire qui a s'est produit et qui par ailleurs a été largement profitable à l'hégémonie culturelle que nous subissons. Pour accéder au grade nécessaire à l'avancée de leur carrière, nos toubibs ont été obligé d'aller théser chez nos voisins. Revenus au bled, et promus ils sont devenus les remparts de la francopholie et se sont opposés à toute autre formation propre à l'Algérie et promotion des catégories situées en bas de leur échelle.Nous manquons de gynécologue ? Pourquoi ne pas ouvrir nos universités aux médecins généralistes voire aux sages femmes ? Sacrilège disent les aliénés et propos insensés de vieux illuminés FLNistes. Pourtant du temps de CHADLI un Ministre du nom de GUIDOUM s'était bien engagé à instaurer des CES, Certificat d'Etudes Spécialisées à créer pour la formation des généralistes en vue de satisfaire tous nos manques. Pour cautionner ces études , la formation des Professeurs des universités est nécessaire. Ceux qui n'ont jamais été à leur poste pour aider les résidents, pour les mêmes raisons feront de leur mieux pour que le CES ne sorte jamais des tiroirs.
    Ce qui est valable pour le médecin l'est pour tout les autres niveaux. Avec la férocité léguée par la stupeur de celui qui est brutalement confronté à l'entrée en matière de la connaissance. Seul lui est en mesure de comprendre . Le peu d'acquis doublé du titre conféré par l'état devient rente pour lui. A conserver à l'état brut et à ne dévoiler à personne.

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