Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Renault pousse à rouvrir nos frontières avec le Maroc L’ingérence dans les coffres

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Renault pousse à rouvrir nos frontières avec le Maroc L’ingérence dans les coffres

    Renault pousse à rouvrir nos frontières avec le Maroc L’ingérence dans les coffres




    «Il n’y aura pas de production de véhicules destinés à l’exportation, ce qui signifie que les voitures fabriquées uniquement pour le marché local seront d’une qualité médiocre et non conformes aux normes internationales. Impossible qu’elles soient autorisées à la vente dans d’autres pays.»
    24 Septembre 2012, Le Jeune Indépendant



    C’ est là l’avis de plusieurs experts consultés qui veulent anticiper sur un scandale, un autre crime contre l’économie nationale.
    Un ingénieur algérien spécialisé dans la métrologie (science de la mesure) et ayant eu à se pencher sur les équilibres mécaniques dans l’industrie automobile renchérit : «Il est impossible que Renault accepte facilement la sous-traitance algérienne et, si elle y était contrainte par une résistance un peu plus patriotique de la part de nos négociateurs, la firme automobile française s’arrangerait pour porter à sa guise les exigences techniques à un niveau irréaliste.
    Pour en finir avec les ambitions algériennes. En exigeant, par exemple, l’introduction de matériaux carboniques ou d’alliages particulièrement complexes.»
    Voilà comment le constructeur Renault impose le recours à son propre marché en matière d’équipements - qu’il sera ardu de contrôler pour l’expertise algérienne - et comment Renault se permet de jouer sur la qualité pour réduire le coût et en même temps moduler la conformité afin d’empêcher toute exportation du produit algérien.
    Une méthode machiavélique déjà expérimentée sous d’autres cieux. Le cas de la Clio Symbol fabriquée dans les usines en Turquie risque de provoquer une révolte parmi les gens qui ont acquis ce véhicule.
    Selon M. Lorin, un ressortissant roumain que nous avons interrogé, «la Symbol est difficilement contrôlable à partir d’une certaine vitesse ». D’ailleurs, il nous indique qu’elle est surnommée par des étrangers «feuille de papier». En Algérie, les incidents, notamment les dérapages fréquents de ce modèle, sont importants au point qu’une association s’apprête à voir le jour avec comme objectif de dénoncer la «non-conformité» de ce véhicule.
    Il convient de bien noter que pour réduire les risques d’accidents, certains propriétaires de la Symbol placent des sacs de ciment de 50 kg à l’arrière pour la stabiliser. Parallèlement à ces aspects techniques, portant atteinte à la sécurité des personnes, avec une responsabilité criminelle sous-jacente chez les décideurs des orientations commerciales du géant français de l’automobile, un autre grief est à retenir contre les négociateurs des deux bords : le truchement d’une manoeuvre géostratégique sournoise.
    Renault fait de la politique En effet, personne ne comprend le refus français d’implanter l’usine dans la région de Bellara à Jijel, à l’est du pays, tandis que le port de Djendjen promet de jouer un rôle majeur pour l’apport externe et le cabotage, en plus du réseau routier en plein essor comme en atteste le tronçon régional de l’autoroute Est-Ouest qui traverse le pays.
    Qu’est-ce qui a donc motivé chez Carlos Ghosn, le charismatique patron de Renault, un autre choix de localisation à l’ouest du pays, alors que ses conseillers lui auraient présenté un rapport favorable à la proposition algérienne du site de Bellara ?
    Il semblerait qu’on l’ait fait changer d’avis dans la perspective de rapprocher l’usine du royaume chérifien pour en importer l’équipement israélo-marocain prévu pour la fabrication du véhicule Renault algérien de qualité douteuse. Le site situé dans la localité d’Oued Tlélat, à quelque 30 kilomètres d’Oran, a été choisi pour l’implantation du complexe industriel. Les autorités algériennes ont donné leur accord, apparemment sans aucune condition.
    Pourtant, ce forcing dans le choix spatial de la part des Français laisse penser qu’une idée géniale se cache dans la boîte à gants de nos partenaires : pour acheminer les équipements qui feront défaut dans notre production - en raison d’un renoncement algérien à la soustraitance (voir édition de jeudi dernier) -, on ne pourra penser qu’à une flotte de camions au carburant algérien bon marché, en provenance de Tanger et de ses environs, quelques heures de voyage profitant de l’autoroute réalisée par l’Algérie.
    Ce qui impliquera l’ouverture incontournable de nos frontières terrestres avec le Maroc pour raison d’Etat. On ne pourrait quand même pas laisser les lignes de production à l’arrêt et des milliers de personnes au chômage technique ! Beau tour de passe-passe politico-industriel français au lieu d’une repentance attendue après 130 ans de colonialisme féroce.
    Décidément, la France a du mal à bien se comporter en Algérie, malgré le «grand discours» promis pour la visite prochaine de François Hollande. Malgré la bonne volonté algérienne pour un apaisement dans les relations. Faudra-t-il qu’un autre pays vienne implanter des usines automobiles sans se mêler de nos frontières ni saboter la fiabilité du produit algérien ? On dit que des négociations avec d’autres constructeurs sont en cours.
    A. Timizar

  • #2
    bien vu
    et comme nos amis ont des vues sur la Libye ou ils sont en train d'installer une base, l'autoroute leur servira à vendre à Tripoli les Logan marocaines. Et je vous le donne en mille, d'ici peu nous allons assister à la création d'une société de gestion des aires d'auto route avec des zones de péage attribués à ceux qui nous ont installé les métros. RATP barizienne et hommes de main des généraux. L'Algérie paie l'autoroute et les chacals tireront profit de son exploitation.

    Commentaire


    • #3
      ..............................

      Commentaire


      • #4
        Quel niveau journalistique !!

        «Il n’y aura pas de production de véhicules destinés à l’exportation, ce qui signifie que les voitures fabriquées uniquement pour le marché local seront d’une qualité médiocre et non conformes aux normes internationales. Impossible qu’elles soient autorisées à la vente dans d’autres pays.»
        Pourquoi médiocre ? Il suffit d'imposer des lois en matière automobile qui garantissent un niveau de qualité minimum à respecter. Et pour ce qui est de la conformité au normes internationales, il faut juste savoir que les normes internationales varient selon les pays et que dans ce cas, il faut imposer un niveau de qualité pour le marché local et international, comme ça, les portes seront ouvertes à l'export. Et puis, on dirait que le journaliste ne fait pas confiance à la sous-traitance algérienne.


        Pour en finir avec les ambitions algériennes. En exigeant, par exemple, l’introduction de matériaux carboniques ou d’alliages particulièrement complexes.»
        Il suffit d'avoir un réseau de sous-traitance capable de respecter ces exigences. Si une usine est ouverte, les sous-traitants se bousculeront au portillon. Mais je suis surpris que l'aspect sous-traitance n'ait pas été abordé dès le départ. C'est un minimum quand on fait un tel projet.

        et comment Renault se permet de jouer sur la qualité pour réduire le coût et en même temps moduler la conformité afin d’empêcher toute exportation du produit algérien.
        Une méthode machiavélique déjà expérimentée sous d’autres cieux. Le cas de la Clio Symbol fabriquée dans les usines en Turquie risque de provoquer une révolte parmi les gens qui ont acquis ce véhicule.

        Selon M. Lorin, un ressortissant roumain que nous avons interrogé, «la Symbol est difficilement contrôlable à partir d’une certaine vitesse ». D’ailleurs, il nous indique qu’elle est surnommée par des étrangers «feuille de papier». En Algérie, les incidents, notamment les dérapages fréquents de ce modèle, sont importants au point qu’une association s’apprête à voir le jour avec comme objectif de dénoncer la «non-conformité» de ce véhicule.
        Il convient de bien noter que pour réduire les risques d’accidents, certains propriétaires de la Symbol placent des sacs de ciment de 50 kg à l’arrière pour la stabiliser. Parallèlement à ces aspects techniques, portant atteinte à la sécurité des personnes, avec une responsabilité criminelle sous-jacente chez les décideurs des orientations commerciales du géant français de l’automobile, un autre grief est à retenir contre les négociateurs des deux bords : le truchement d’une manoeuvre géostratégique sournoise.

        En tout cas, pour ce qui est de la qualité des modèles faits en Turquie par exemple, elle est largement supérieure à celle des pots de yaourt importés de Chine. Là, pour le coup, il s'agit vraiment de cercueils roulants.

        Qu’est-ce qui a donc motivé chez Carlos Ghosn, le charismatique patron de Renault, un autre choix de localisation à l’ouest du pays, alors que ses conseillers lui auraient présenté un rapport favorable à la proposition algérienne du site de Bellara ?
        Il semblerait qu’on l’ait fait changer d’avis dans la perspective de rapprocher l’usine du royaume chérifien pour en importer l’équipement israélo-marocain prévu pour la fabrication du véhicule Renault algérien de qualité douteuse. Le site situé dans la localité d’Oued Tlélat, à quelque 30 kilomètres d’Oran, a été choisi pour l’implantation du complexe industriel. Les autorités algériennes ont donné leur accord, apparemment sans aucune condition.
        Pourtant, ce forcing dans le choix spatial de la part des Français laisse penser qu’une idée géniale se cache dans la boîte à gants de nos partenaires : pour acheminer les équipements qui feront défaut dans notre production - en raison d’un renoncement algérien à la soustraitance (voir édition de jeudi dernier) -, on ne pourra penser qu’à une flotte de camions au carburant algérien bon marché, en provenance de Tanger et de ses environs, quelques heures de voyage profitant de l’autoroute réalisée par l’Algérie.
        Ce qui impliquera l’ouverture incontournable de nos frontières terrestres avec le Maroc pour raison d’Etat. On ne pourrait quand même pas laisser les lignes de production à l’arrêt et des milliers de personnes au chômage technique ! Beau tour de passe-passe politico-industriel français au lieu d’une repentance attendue après 130 ans de colonialisme féroce.
        Je vois qu'on sort cette histoire de frontières à toutes les sauces. Si Renault a une préférence pour l'ouest algérien, c'est leur histoire et si vous voulez les attirer, il ne faut pas faire la fine bouche. Maintenant, penser que des camions vont rouler de Tanger avec du gasoil algérien pour profiter d'une autoroute gratuite, c'est vraiment prendre les lecteurs pour des c..s. Il est largement plus rentable de faire ça par bateau comme partout ailleurs dans le monde. Ca coûte moins cher, ça pollue moins et ça n'encombre pas les routes.

        Commentaire


        • #5
          heu...c'est une entreprise économique...elle est pas la pour nos beau yeux...elle fait ce qu'elle a a faire ....au algerien de lui dire d'aller ce faire shampouiner elle est ces voiture de merde ....
          tu tombe je tombe car mane e mane
          après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

          Commentaire


          • #6
            citation

            heu...c'est une entreprise économique...elle est pas la pour nos beau yeux...elle fait ce qu'elle a a faire ....au algerien de lui dire d'aller ce faire shampouiner elle est ces voiture de merde ....
            faut quand même être juste KAMIR reste, pour quelques années encore un champion de la conception et de la fabrication de voitures
            je luis reprocherai plutôt de n'avoir jamais voulu industrialiser l'Algérie pendant sa colonisation et encore moins après et maintenant de faire pression pour décourager ceux qui veulent investir chez nous

            la prime que Renault a donné aux maghrébins qui travaillent pour lui à Flins, majorité marocaine, devant ceux qui lui reprochait de pas produire des voitures à la finition digne des allemandes, a été dans d'un racisme outrancier. Le montage est assuré par des Arabes. En délocalisant au Maroc et en espérant y fixer les ouvriers qui auraient été tentés de venir travailler chez lui en France, Renault ne viserait qu'à améliorer la qualité des voitures fabriquées dans l'hexagone.

            Commentaire


            • #7
              L'exemple de la symbol est très réaliste tout comme l'article. Cette histoire est une arnaque, ils ont laissé le temps à renault d'anticiper sur les modèles à faire fabriquer par le "bougnoul" et pour le "bougnoul" ni plus ni moins.

              Une petite visite dans les casses algériennes et on peut facilement distinguer les locataires les plus nombreux : tête de liste la fameuse rinou symbol.

              Ailleurs ce cercueil roulant s'appelle Thalia en arabe cela veut dire grosse salissure. et c'est vrai en plus, une voiture infame. En Europe occidentale, ce modèle est non commercialisé et tout le monde connaît les raisons !

              D'une point de vue marketing, renault a préféré la rebaptiser "symbol", thalia pas bon pour l'image de marque, mais thalia ou symbol cela n'empêche pas que le véhicule héberge un défaut de fabrication mortel.

              Commentaire


              • #8
                Qu'est ce qui se cache derrière cette fixation sur Renault ?
                Elle a choisi de s'installer au Maroc, Allah y barak, elle sait ce qui est bon pour elle, fiscalité attrayante, gain sur la main-d’œuvre, ... Faisons en sorte de savoir ce qui nous mène à bon port en tant que collectivité, loin des intérêts personnels des ripoux et de quelques familles de la maffia sis dans les instances suprêmes de la république.
                Il existe plusieurs autres fabricants dans le monde ...
                وإن هذه أمتكم أمة واحدة

                Commentaire


                • #9
                  si c'est pour vendre des merdes sur roues (renault), non merci !

                  Commentaire


                  • #10
                    @okba30

                    salut


                    Renault/Algerie

                    Aprés tant d année de tractation avait donné ses fruits , l Algerie avait gagné son pari !

                    Finalement l’usine Renault Algérie sera implantée à Oran /Tlelat , pas dans le cadre de la délocalisation comme l avait fait notre voisin de l Ouest , montage à bas prix ..

                    *L état algérien va finir par une participation nationale de 60% qui aidera le développement de l’industrie mécanique en Algérie,( le léger ), avec le temps naitra une voiture à 100 % algérienne , comme le lourd : sonacom ...

                    La précipitation : Le Maroc a été berné par la maison Renault ...
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                    Commentaire


                    • #11
                      déclaration de carlos ghosn
                      « il n’est pas question de laisser qui que ce soit construire en Algérie une usine ».

                      source:http://www.algerie 1.com/zoom/projet...-carlos-ghosn/
                      est ce vrai que carlos ghosn aie fait cette declaration?

                      Commentaire


                      • #12
                        « il n’est pas question de laisser qui que ce soit construire en Algérie une usine ».
                        .
                        @khald

                        Pshhhhhht , carlos ghosn avait vu l Allemagne s implanter en Algérie avec l armée ..
                        donc ton carlos ghosn avait fléchit ..!!!
                        -les conditions algériennes accepté bila Nighass ..51/49 avec le transfert de la technologie ..

                        Btat fi Renault au Maroc : pur délocalisation ...donc vos gardiez vos voitures chez -vous ...

                        Mmmm ! les algeriens sont des malins ..

                        *L état algérien va finir par une participation nationale de 60% qui aidera le développement de l’industrie mécanique en Algérie,( le léger ), avec le temps naitra une voiture à 100 % algérienne , comme le lourd : sonacom ...

                        La précipitation : Le Maroc a été berné par la maison Renault ...
                        « il n’est pas question de laisser qui que ce soit construire en Algérie une usine ».

                        est ce vrai que carlos ghosn aie fait cette declaration?
                        .
                        @khald
                        vrai ! se propos ( discuté ici sur la toile " FA " )

                        déclaration en plus au Maroc , le tapis rouge déroulé comme un president ou Roi

                        donc il avait payé lui et le Maroc !!
                        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                        Commentaire


                        • #13
                          Saha Houari

                          El hala tawlat ...
                          À Alger on dit ''Barkaw ma yatq3dou bina''.
                          Dans l'Oranie ''Barka mayza3qo''
                          ...
                          En un mot on veut du concret, sans perdre au change ni se voir les mains liées vis à vis des autres. On veut aussi fabriquer des Huyndai, Toyota, VW, Chevrolet, ...
                          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

                          Commentaire


                          • #14
                            houari

                            une chose à la fois avec des phrases correctement construites, ça serait mieux

                            Commentaire


                            • #15
                              @Khald
                              Carlos Ghosn construit , bissif 3alih , sinon y a d autres qui souhaitent ... , Carlos Ghosn avait fléchit , avait accepté les conditions algeriennes ...!!
                              sa menace lui avait apporté et attiré la foudre de l état français et algerien


                              La menace de Carlos Ghosn

                              Lors de l'inauguration de la nouvelle usine marocaine de Renault, le PDG du constructeur automobile Carlos Ghosn avait déclaré .

                              "Renault est la première marque en Algérie, il n'est pas question de laisser qui que ce soit venir construire en Algérie une usine", avait-il menacé.

                              Le PDG de Renault assène avec cette autre déclaration : "Si le gouvernement algérien souhaite une usine en Algérie, nous préférons que ce soit une Renault." La phrase était grave en soi, car cela voulait dire que l'Algérie ne peut choisir un autre constructeur que Renault.

                              rapporté par tous les journaux du bassin méditerranéen
                              .
                              C'est en clair une immixtion dans les affaires intérieures algériennes ..

                              Le Maroc l a eu sur la gueule ..pas de voitures françaises délocalisées en Algérie !

                              Fhamt Daba , les malins en Politique " qui s y frotte , s y pique "
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X