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Pénurie des vaccins pédiatriques en Algérie

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  • Pénurie des vaccins pédiatriques en Algérie

    La pénurie des vaccins pédiatriques est de retour en AlgérieCette fois-ci, c’est le vaccin contre la polio qui fait défaut. Le ministère met en cause le dysfonctionnement dans le circuit de distribution.
    -
    Les parents continuent à se plaindre du manque de vaccins pour enfants et nouveau-nés dans les structures de santé publique, particulièrement le HBV (contre l’hépatite de type B) et le Tétracoq (contre le tétanos, la diphtérie, la poliomyélite et la coqueluche).

    Une pénurie qui perdure et qui amplifie leur inquiétude.

    Pourtant, l’ex-ministre de la Santé, Djamel Ould-Abbès, a assuré à maintes reprises que ces vaccins étaient disponibles. A la polyclinique Necira-Nounou à Belouizdad, uniquement 20 doses sont administrées par jour. «Il faut s’inscrire tôt le matin pour pouvoir avoir un vaccin», affirme une jeune maman, toute fière d’avoir réussi à vacciner son fils de trois mois.

    Dans le hall du centre de vaccination, une autre maman supplie presque l’infirmière pour faire passer son enfant. Arrivée sur les lieux à 8 h du matin, cette jeune femme s’est vue prier de patienter. Deux heures plus tard, son fils n’a toujours pas eu son vaccin. «Vous faites dans le favoritisme, vous réservez les doses pour vos connaissances. Je suis venue plusieurs fois et à chaque fois je rentre sans vacciner mon fils», tonne-t-elle à l’encontre des infirmières. Devant son insistance, l’infirmière a fini par la faire passer. «J’ai dû m’imposer pour vacciner mon fils de 18 mois. J’ai déjà fais la tournée des centres de vaccination de Birkhadem à Aïn Naâdja avant d’arriver ici à Belcourt», dit-elle. Elle se rappelle du vaccin d’un mois que son fils n’a pu faire qu’au bout du deuxième mois. «Ma cousine a dû s’adresser au privé pour vacciner sa fille de 5 mois et payer 1 500 DA car elle n’a pu le faire dans les établissements publics», dit-elle. Même les ampoules de vitamine D, poursuit-elle, «sont indisponibles dans les centres de vaccination publics. J’ai dû l’acheter dans une pharmacie».
    Même si les médecins évoquent un délai de trois à six mois pour l’enfant non vacciné, ils insistent toujours sur le respect du calendrier vaccinal. Selon un pédiatre, le risque de contamination augmente avec le temps. «Il est recommandé de vacciner l’enfant à temps car le vaccin le protège des pathologies.» Les spécialistes préconisent ainsi le respect du calendrier vaccinal. Un calendrier, expliquent-ils, élaboré sur des bases médicales et dont «le décalage remet en cause le profil vaccinal».

    Une amélioration, selon le SNPSP

    Le président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), le Dr Liès Merabet, affirme que cette «pénurie » de vaccins pour enfants a tendance à diminuer depuis un mois. Ceci quoique, dit-il, «les quantités des vaccins pédiatriques restent insuffisantes». Pour lui, les besoins de vaccination exprimés ne sont pas satisfaits. «Cette situation traîne depuis une année à cause des pénuries répétitives et les besoins de vaccination augmentent d’une manière exponentielle », explique-t-il encore. Par ailleurs, le Dr Merabet souligne les déplacements des parents d’un centre à un autre, à la recherche d’un vaccin pour leur progéniture. Selon lui, cette situation provoque «une perturbation dans la traçabilité du bilan du programme d’activité».

    Les explications du ministère

    Le ministère de la Santé explique la pénurie de ce vaccin par des «dysfonctionnements» dans le circuit de distribution. L’expertise actuelle du marché des produits pharmaceutiques, explique-t-on, confirme des perturbations qui «nécessitent une meilleure régulation du marché du médicament, en particulier de celui des vaccins». Le ministère assure, d’ailleurs, que l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) dispose de stocks de vaccins.

    Seuls l’organisation du circuit de distribution des doses de vaccins et le suivi des besoins des centres de vaccination s’imposent. Parmi les décisions du ministre de la Santé, Abdelaziz Ziari, ajoute la même source, figure la mise effective de l’Agence nationale du médicament, créée en 2008. «Cette institution permettra une organisation pérenne sur de nouvelles bases du marché du médicament (médicament consommable, réactifs, vaccins, sérums) et sa normalisation», souligne-t-on encore.

    Rym Nasri – Alger (Le Soir)

  • #2
    il me semble qu'il a été question de la "traçabilité" des vaccins.
    l'état étant le plus gros acheteur (?) des lots disparaitraient de la circulation pour se retrouver dans le secteur privé ?

    l'amélioration de la situation ne peut venir que du contrôle strict des importateurs et de la responsabilité des pharmaciens. Celui qui s'engage à distribuer les médicaments et en premier responsable de leur disponibilité sur le marché. Nous avons des centaines de prétendants au marché là ou quelques dizaines suffiraient. Que les apprentis et les insuffisants soient écartés et que le reste tenu à fournir la liste complète de la nomenclature algérienne.

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    • #3
      en 2012 ON PARLE ET ON ATTEND D ACHETER DES VACCINS

      on peut qualifier de SOUS DEVELOPPEMENT NET CLAIR ET PRECIS.


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      Dans ces univérsités du tiers-monde on vous demandera le livret de famille ou est inscrit le bébé qui est encore dans le ventre de sa maman,sinon il n est pas viable.

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      • #4

        en 2012 ON PARLE ET ON ATTEND D ACHETER DES VACCINS

        on peut qualifier de SOUS DEVELOPPEMENT NET CLAIR ET PRECIS.
        notre sous-développement en ce cas tient dans la main de fer mise sur le marché du médicament par les généraux qui ne tiennent qu'au transferts de leur devise vers le comptes étrangers

        un grossiste en France est tenu à fournir aux pharmaciens toute la liste des médicaments inscrits à la nomenclature. Chez nous les généraux ont décidé de monopoliser les familles les plus rentables , laissant les autres à de moins puissants et moins organisés , l'ensemble s'entendant pour que les prix soient au plus haut en utilisant fausse rumeur et alliés journalistes.

        le retour au simple rendrait service au Ministre de la Santé et aux malades

        les généraux dont le chiffre d'affaires annuel est de l'ordre du milliard de dollars doivent être obligés de disposer en permanence dans leurs stocks de tous les médicaments retenus dans la nomenclature. Qu'ils se réorganisent entre eux ou en associations avec d'autres capitaux nationaux ou cèdent la place à d'autres algériens qui s'engagent à respecter ce marché .

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        • #5
          UN DES LIENS POUR SE PROCURER UN VACCIN


          http://en.wikipedia.org/wiki/Sanofi_Pasteur

          cela ne vous dit rien ?


          Dans ces univérsités du tiers-monde on vous demandera le livret de famille ou est inscrit le bébé qui est encore dans le ventre de sa maman,sinon il n est pas viable.

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          • #6
            Un aurtre LIEN POUR SE PROCURER DES VACCINS CLASSIQUES

            BEAUCOUP MOINS CHERS.

            http://fr.wikipedia.org/wiki/Serum_Institute_of_India



            Serum Institute of India est un laboratoire pharmaceutique indien.
            C'est le cinquième producteur mondial de vaccins derrière GlaxoSmithKline, Sanofi-Aventis, Merck et Novartis. La moitié des enfants dans le monde est vaccinée par un vaccin de Serum Institute, le plus grand fabricant de vaccins contre la rougeole et les DPT (diphtérie, coqueluche et tétanos)1. Serum produit un milliard de doses par an, vendues dans 140 pays.
            Serum Institute a été fondé en 1966 à Pune dans le but de fournir aux Indiens des vaccins, jusqu’alors en nombre insuffisant et importés à un prix élevé. Ainsi, plusieurs traitements vitaux ont été produits à des prix abordables pour un ménage moyen et en abondance, si bien que l’Inde est devenue autosuffisante en vaccins contre le tétanos et en vaccins antivenimeux, suivis par les groupes de vaccins DTP (diphtérie, tétanos et coqueluche) et ROR (rougeole, oreillons, rubéole).
            Dans ces univérsités du tiers-monde on vous demandera le livret de famille ou est inscrit le bébé qui est encore dans le ventre de sa maman,sinon il n est pas viable.

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            • #7
              @ good

              Citation:
              Serum Institute of India est un laboratoire pharmaceutique indien.
              C'est le cinquième producteur mondial de vaccins derrière GlaxoSmithKline, Sanofi-Aventis, Merck et Novartis. La moitié des enfants dans le monde est vaccinée par un vaccin de Serum Institute, le plus grand fabricant de vaccins contre la rougeole et les DPT (diphtérie, coqueluche et tétanos)1. Serum produit un milliard de doses par an, vendues dans 140 pays.
              Serum Institute a été fondé en 1966 à Pune dans le but de fournir aux Indiens des vaccins, jusqu’alors en nombre insuffisant et importés à un prix élevé. Ainsi, plusieurs traitements vitaux ont été produits à des prix abordables pour un ménage moyen et en abondance, si bien que l’Inde est devenue autosuffisante en vaccins contre le tétanos et en vaccins antivenimeux, suivis par les groupes de vaccins DTP (diphtérie, tétanos et coqueluche) et ROR (rougeole, oreillons, rubéole).

              l'Inde comme dit est l'exemple de la réussite des pays anciennement colonisés par l'Angleterre qui s'en sortent depuis leur indépendance mieux que les pays qui vivaient l'occupation française.

              Chez nous SANOFI comme les autres investisseurs français reviennent en colonisateurs dans l'unique souci de continuer à presser l'économie pour en tirer le maximum au moindre prix , avec en prime le désir de se venger de la perte de leur département.

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