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La Chine dote son armée d'un premier porte-avions

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  • La Chine dote son armée d'un premier porte-avions

    Un symbole fort, mais il n'est pas sûr que le bâtiment soit vite opérationnel.

    La marine chinoise a enfin son premier porte-avions. Le Liaoning est officiellement entré en service ce mardi. Le président Hu Jintao et le premier ministre Wen Jiabao se sont tous deux rendus à Dalian, dans le nord du pays, pour donner de la solennité au moment. Dans un communiqué, le ministère chinois de la Défense a expliqué que ce navire contribuera efficacement «à la protection de la souveraineté nationale, à la sécurité et au développement des intérêts du pays». En plein épisode de tensions maritimes avec le Japon, l'annonce a toute sa valeur symbolique. Même si le porte-avions chinois n'est sans doute pas prêt de montrer ses muscles dans les conflits régionaux.


    Le premier porte-avions chinois porte sur sa coque le chiffre 16, et a donc été baptisé «Liaoning», du nom de la province du nord du pays où il a été rénové durant plusieurs années. Le navire est en effet l'ancien Varyag , acheté en 1998 à l'Ukraine. Il a commencé ses premiers essais à la mer à l'été 2011, et aurait depuis effectué une dizaine de sorties. Mais il s'agissait essentiellement de tester la propulsion ainsi que les systèmes de navigation et de communication. Et être appelé «porte-avions» ne signifie pas que l'on soit prêt à porter des avions. Aucun chasseur ne se serait encore jamais posé ou n'aurait décollé du pont du Liaoning.


    Les experts scrutent les photos satellites ou volées. L'un d'elles montre bien un avion posé sur le pont, mais le bateau est à quai et l'aéronef aurait été posé par une grue. D'autres photos américaines semblent montrer des traces de pneus, qui pourraient laisser supposer des «touch and go» d'avions, mais rien n'est avéré… En revanche, il semble que le porte-avions soit déjà équipé des brins d'arrêt, qui servent à stopper les avions à l'appontage. Les services de renseignements occidentaux estiment qu'il faudra encore entre deux et quatre ans pour que la fonction aéronavale soit rodée.

    Nouvelle donne stratégique

    Il faut d'abord un avion, et le système à «ski jump» - une sorte de tremplin aidant au décollage - et non à catapulte nécessite des appareils surmotorisés. La Chine développe un chasseur embarqué, le J-15, dérivé du Sukhoï 33 russe, mais il n'est pas encore opérationnel. Il faut ensuite des pilotes bien rodés, toute une infrastructure spécifique. Or, il ne semble pas que la Chine ait pour l'heure développé de réelle base aéronavale. Au-delà d'une martiale fierté, les Chinois eux-mêmes reconnaissent que leur premier porte-avions sera surtout consacré à la formation et à l'apprentissage, ce qu'ils appellent officiellement «l'expérimentation spécifique».


    Au-delà de cette maîtrise technique du porte-avions, il y a la maîtrise des opérations aéronavales, très complexes, qui suppose tout un environnement d'autres navires. Cette étape pourrait prendre encore dix ans de plus. En fait, avec le Liaoning, Pékin voudrait surtout ouvrir la voie à la construction de porte-avions purement «chinois». À terme, la Chine envisagerait de se doter de deux à quatre porte-avions de taille moyenne (autour de 60.000 tonnes), les premiers devant être opérationnels en 2020. L'un de ces navires pourrait déjà être en chantier à Chanxing, près de Shanghaï, mais rien n'est confirmé.


    Dans une tribune publiée par le China Daily, le contre-amiral en retraite Yang Yi estime que puisque «toutes les grandes puissances, et même des pays modestes et moyens, possèdent des porte-avions, il est naturel que la Chine ait le sien». S'il change moins la donne stratégique que d'autres armes, comme les sous-marins, le porte-avions n'en sera pas moins un fort symbole de puissance. L'amiral Robert Willard, commandant les forces américaines dans le Pacifique, a déjà estimé qu'un tel navire provoquera «un changement de perception important dans la région».


    Taïwan s'immisce dans la bataille pour le contrôle des Senkaku

    Taïwan est entré mardi dans la dangereuse danse qui se joue en mer au large des îles Senkaku-Diaoyu, que se disputent Tokyo et Pékin. Des navires des garde-côtes japonais ont fait usage de canons à eau pour obliger une quarantaine de bateaux de pêche taïwanais à rebrousser chemin alors qu'ils se trouvaient dans les eaux avoisinantes. Ils sont accompagnés par huit bâtiments des garde-côtes taïwanais.


    Le président taïwanais, Ma Ying-jeou, a salué «l'action patriotique des pêcheurs» et félicité «les garde-côtes de faire valoir notre souveraineté». Taïwan revendique ces îles. Et doit jouer un jeu subtil, en évitant de se mettre à dos les Américains, alliés des Japonais, tout en ménageant la Chine. Lundi, deux bâtiments de surveillance maritime chinois et deux de l'administration des pêches avaient pénétré pendant plusieurs heures dans les eaux territoriales nippones. Mardi, le vice-ministre japonais des Affaires étrangères, Chikao Kawai, et son homologue chinois Zhang Zhijun, se sont rencontrés à Pékin dans une volonté apparente d'apaiser les tensions.



    figaro

  • #2
    avec cette mise en service du porte avion, les commentaires des experts du Figaro montrent la complexité du porte avion dont ne sont dotés que les les forces navales occidentales tout en mettant en avant le rôle stratégique du sous marin.
    ne pouvant acheter auprès de notre fournisseur une arme dont lui même n'est pas équipé je suis plus que jamais persuadé que deux kilos c'est trop juste pour 1200 kms de côte ...sans oublier ce que disait un forumiste, le volet stratégique pour l'Algérie que sont les berges atlantiques.

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    • #3


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