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Belkhadem vise la présidence du Sénat

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  • Belkhadem vise la présidence du Sénat

    Exclu du gouvernement Sellal, Abdelaziz Belkhadem convoiterait la présidence du Conseil de la nation. Dans le cercle proche du secrétaire général du Front de libération nationale, cette option est prise très au sérieux.

    Abdelaziz Belkhadem prépare son retour. L’homme n’a plus aucune fonction au sein des institutions de l’Etat depuis le 4 septembre dernier. A la tête de la première force politique du pays, il était jusqu’à cette date ministre d’Etat, représentant personnel du président de la République. Bien qu’honorifique, ce titre lui permettait de faire partie du pouvoir exécutif et de rester très influent. Sa non-reconduction dans l’équipe de Abdelmalek Sellal a été perçue comme une disgrâce, un lâchage en bonne et due forme prononcé par le président de la République.

    C’est ce qui explique la reprise de l’offensive de ses adversaires au sein du FLN, notamment de la coordination nationale des membres du Comité central. Cette structure avait réagi très rapidement — tout juste 48h après le départ de Belkhadem du gouvernement — en publiant la liste des signataires membres du CC qui avait adopté la motion de retrait de confiance au secrétaire général. Une liste qui était pourtant restée confidentielle durant quatre mois. Samedi dernier, la coordination revient à la charge et tente de pénétrer dans le siège du parti. Une action qui sera déjouée grâce à un «service d’ordre» composé de jeunes venus de plusieurs wilayas.

    D’autre part, l’apport de la police a permis d’éviter une confrontation qui aurait pu être violente. L’opposition ne compte pas en rester là et promet d’autres actions. Pourtant, dans l’entourage de Abdelaziz Belkhadem on se montre plutôt serein. «Nos opposants multiplient les fautes stratégiques. Ils sont passés à l’offensive bien trop tôt et leur camp commence à montrer de sérieuses brèches. Leur mouvement montre déjà des signes d’essoufflement», explique un membre de la direction politique du Front de libération nationale parmi les plus proches de Abdelaziz Belkhadem. Selon notre interlocuteur, les opposants ont peu de chances de remporter le bras de fer. «Le secrétaire général du FLN prépare activement trois grandes échéances électorales. Il y a bien sûr les élections locales au cours desquelles le parti devrait confirmer sa position de première force politique du pays.

    Mais il y a également les sénatoriales qui se dérouleront au début du mois de janvier 2013. Enfin, la troisième échéance, la plus importante pour lui sur le plan personnel, sera l’élection du président du Conseil de la nation», a indiqué notre source sur le ton de la confidence. A en croire ce haut responsable du FLN, Abdelaziz Belkhadem se présente d’ors et déjà comme le successeur de Abdelkader Bensalah dont le second mandat de six ans prendra fin au mois de janvier prochain. Si cette «prophétie» venait à se concrétiser, elle conforterait le Front de libération nationale et exclurait, de fait, son «allié» le Rassemblement national démocratique.

    Plus encore, cette option entrerait dans le cadre de la stratégie que met en œuvre Abdelaziz Bouteflika à l’horizon 2014. En nommant Belkhadem à la tête du Conseil de la nation, il fait de lui le second personnage de l’Etat. Un statut qui lui accorde de très larges prérogatives, notamment en cas de vacance du pouvoir. Il est évident que la nomination ou non du secrétaire général du FLN au poste de président du Sénat sera le résultat de longues tractations au plus haut niveau de l’Etat. Une chose est certaine : si Belkhadem figure sur la liste des 48 sénateurs du tiers présidentiel, son accession au perchoir ne sera qu’une simple formalité

    Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -

  • #2
    poste mérité pour l'actuel patron du FLN et qui lui offre un contrôle actif sur ce qui se trame dans le petit monde des comploteurs

    lui Président et DOA chargé d'une commission qui aura pour objet de mettre dans le l'ordre dans la santé et de revoir les failles en vue de vraiment "nationaliser" notre thérapeutiques,de ne prescrite qu'en fonction de notre industrie dans le cadre de soins dispensés de façon équitable à tous les Algériens sans piston et sans prise en charges indues par les services étrangers.

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