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Méningite : Les spécialistes prônent l’introduction du vaccin

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  • Méningite : Les spécialistes prônent l’introduction du vaccin

    Les spécialistes, réunis hier à l’Institut national de la santé publique (INSP), ont plaidé pour l’introduction d’un vaccin anti-pneumocoque en vue d’une prévention précoce contre la méningite mais aussi contre les pneumonies, première cause de mortalité dans le monde.

    Pour les médecins spécialistes présents hier à l’INSP, il est important de prévenir contre les handicaps. Pour ce faire, il faut aller vers les moyens de prévention nécessaires. L’une des solutions pour certains handicaps est la vaccination contre certaines méningites.

    A ce jour, a été introduit en 2008, le vaccin contre l’hémophilus HIB, et donc contre les infections des poumons et la méningite. Cependant, il existe un autre vaccin, selon les spécialistes qui devrait être introduit dans le programme vaccinal. Il s’agit du vaccin contre le pneumocoque.

    Les experts sont au stade de la réflexion pour expliquer l’efficacité et l’intérêt d’un tel vaccin, expliquent les spécialistes de l’INSP. Pour le Dr Kheddache Rachid médecin épidémiologie à l’INSP, il devrait y avoir aussi un délai entre les deux vaccins. Le spécialiste expliquera que l’intérêt de ce vaccin concerne aussi la prévention contre les pneumonies, première cause de mortalité dans le monde des enfants.

    Pour le spécialiste, pour la plus dangereuse des méningites, celle à méningocoque, qui est une méningite épidémique, il existe un vaccin en cas d’épidémie. «Nous irons donc vers la vaccination anti-pneumocoque», note l’intervenant. Il soulignera, toutefois, l’absence de statistiques précises concernant ces pathologies. Selon le professeur Grangaud, il faut des compétences dans les laboratoires en vue d’avoir les moyens d’évaluer la maladie. En moyenne, et selon l’INSP, il existe 3 000 cas, toutes méningites confondues, sauf pour celle à méningocoque pour laquelle en 2010 il y avait 57 cas. Pour le professeur Arada du service néo natalité de l’hôpital Parnet, il faut aller vers la prévention pour éviter ces pathologies handicapantes.

    Elle préconisera notamment le respect rigoureux de l’hygiène hospitalière. Selon le professeur Arada, le vaccin n’est pas admis parce qu’il y a des contraintes dont les plus importantes sont le coût du vaccin et la grande démographie en Algérie. «Ceci d’autant qu’il s’agit d’un million de vaccins par an qu’on doit multiplier par trois ou quatre parce qu’il y a des rappels», souligne la spécialiste, précisant, néanmoins, qu’en termes de coût et en journées d’hospitalisation et en handicap, l’option du vaccin est intéressante dans la mesure où elle coûtera moins cher.

    Pour sa part, Mme El Maâmeri, présidente de la Fédération algérienne des personnes handicapées dira qu’il s’agit d’assurer une sensibilisation sur la prévention, le dépistage et la prise en charge précoce des déficiences de l’enfant. La société Algérienne de pédiatrie avait déjà demandé l’optimisation du calendrier vaccinal et l’introduction de ce vaccin lors d’une journée parlementaire organisée l’année dernière. A ce jour, rien n’a été décidé, selon les présents.

    F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -

  • #2
    Pour le spécialiste, pour la plus dangereuse des méningites, celle à méningocoque, qui est une méningite épidémique, il existe un vaccin en cas d’épidémie. «Nous irons donc vers la vaccination anti-pneumocoque»,
    un peu de confusion entre le HIB, le pneumo et le méningocoque
    le seul reproche pour les journalistes qui ne demandent qu'à comprendre et diffuser l'information et de ne pas engager des pigistes parmi les toubibs qui chôment pour relire leurs articles

    le prévention ne relève pas à proprement parler de l'avis de nos médecins spécialistes qui ne sont pas plus compétents que les internationaux de l'OMS mais du gouvernement et du pouvoir politique qui tranche compte tenu de nos financières publiques et des risques réellement encourus. Tant que nos experts n'auront pas d'études épidémiologiques et statistiques à fournir au Ministre de la Santé , leur aide n'est plus nécessaire.

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