Colette Grégoire, plus connue sous le pseudonyme d’Anna Greki, est une poétesse algérienne et une militante pour l’indépendance de l’Algérie. Elle est née le 14 mars 1931 à Batna.
Son enfance se passe à Menaâ (Arris) où son père est instituteur. Elle fait ses études primaires à Collo et secondaires à Philippeville (Skikda) puis interrompt ses études supérieures de lettres à Paris, pour participer au combat pour la libération de l’Algérie. Anna Greki, institutrice à Bône (Annaba) puis à Alger, membre du Parti communiste algérien, est arrêtée en 1957 par l’armée française. Elle sera internée à la prison Barberousse d'Alger, transférée en novembre 1958 au camp de Beni- Messous, puis expulsée d'Algérie. Elle rejoint alors son mari Jean Malki à Tunis où elle publie Algérie, capitale Alger,son premier recueil de poésie.
A l’indépendance de l’Algérie, en 1962, elle rentre au pays. Après avoir eu sa licence en 1965, elle enseignera le français au lycée Emir-Abdelkader à Alger. Elle publie aussi des textes poétiques dans Révolution africaine. Anna Greki est décédée d’une hémorragie à l’âge de 35 ans, à Alger le 6 janvier 1966. Elle laisse un second recueil, Temps forts, qui paraîtra la même année chez Présence africaine à Paris et aussi un roman inachevé. Anna Greki est l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment, Théories, prétextes et réalités et Eléments pour un art nouveau, coécrit avec Mohammed Khadda.
C’est Anna Greki qui, un jour, a dit :
«J'habite une ville si candide
Qu'on l'appelle Alger la Blanche
Ses maisons chaulées sont suspendues
En cascade en pain de sucre
En coquilles d'œufs brisés
En lait de lumière solaire
En éblouissante lessive passée au bleu».
Par le soir
Son enfance se passe à Menaâ (Arris) où son père est instituteur. Elle fait ses études primaires à Collo et secondaires à Philippeville (Skikda) puis interrompt ses études supérieures de lettres à Paris, pour participer au combat pour la libération de l’Algérie. Anna Greki, institutrice à Bône (Annaba) puis à Alger, membre du Parti communiste algérien, est arrêtée en 1957 par l’armée française. Elle sera internée à la prison Barberousse d'Alger, transférée en novembre 1958 au camp de Beni- Messous, puis expulsée d'Algérie. Elle rejoint alors son mari Jean Malki à Tunis où elle publie Algérie, capitale Alger,son premier recueil de poésie.
A l’indépendance de l’Algérie, en 1962, elle rentre au pays. Après avoir eu sa licence en 1965, elle enseignera le français au lycée Emir-Abdelkader à Alger. Elle publie aussi des textes poétiques dans Révolution africaine. Anna Greki est décédée d’une hémorragie à l’âge de 35 ans, à Alger le 6 janvier 1966. Elle laisse un second recueil, Temps forts, qui paraîtra la même année chez Présence africaine à Paris et aussi un roman inachevé. Anna Greki est l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment, Théories, prétextes et réalités et Eléments pour un art nouveau, coécrit avec Mohammed Khadda.
C’est Anna Greki qui, un jour, a dit :
«J'habite une ville si candide
Qu'on l'appelle Alger la Blanche
Ses maisons chaulées sont suspendues
En cascade en pain de sucre
En coquilles d'œufs brisés
En lait de lumière solaire
En éblouissante lessive passée au bleu».
Par le soir