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L’ouverture d’universités privées doit être vue comme une nécessité

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  • L’ouverture d’universités privées doit être vue comme une nécessité

    Quel état des lieux pouvons-nous faire de l’université algérienne, cinquante années après l’indépendance ?
    Professeur Abderrezak Dourari. Docteur d’Etat à la Sorbonne (*)

    L’université algérienne avant l’indépendance avait produit quelques prix Nobel. Au lendemain de notre indépendance, les questions scientifiques se sont peu à peu éclipsées au profit de postures identitaristes de plus en plus rétrogrades.
    A partir des années 1970, la société a été violemment confrontée à la politique d’arabisation, qui n’a jamais été linguistique, mais visait l’instauration d’une posture conservatrice animée d’une haine antiscientifique de laquelle naîtra, encouragé qu’il était, l’islamisme qui gangrènera la société et la vie quotidienne. La langue arabe – comme toute langue – n’est ni théocratique ni démocratique. Elle a été le vecteur d’une très grande civilisation humaine et a véhiculé le savoir rationnel et son contraire. C’est ce dernier qui a été pris pour modèle dans cette épreuve de substitution linguistique.

    Le savoir et ses porteurs étant contraints à la mutité et disqualifiés au profit des idéologues conservateurs, quelle que soit la langue, l’université algérienne ne peut que dégringoler et c’est à un véritable délabrement qu’on assiste aujourd’hui. La loi n’y est pas respectée, l’éthique encore moins. Il ne reste presque plus que des murs qui meublent les statistiques.

    - Quelle est, selon vous, l’origine du mal qui ronge l’université algérienne ?

    On est passé d’une élite francisante à une élite contrainte de baragouiner en arabe scolaire, et enfin à une élite qui ne maîtrise ni l’arabe ni le français.
    Entre temps, la tradition universitaire n’a pu prendre forme et s’incruster dans les esprits. Le recours aux bibliothèques (rares et la documentation n’y est pas mise à jour) s’étiolait, notamment son absence en langue arabe, car rien ne s’y produit dans le monde arabe entier et la traduction est extrêmement faible.
    Le leadership dans les universités, contrôlées par le pouvoir et organisées comme des partis monolithiques, est donné aux moins bons (plus dociles) en complète contradiction avec la réglementation exigeant que les plus anciens des plus gradés soient hissés à la tête des institutions. La gestion autoritaire en est une conséquence logique. L’essentiel était devenu d’obtenir un diplôme universitaire par n’importe quel moyen, et non pas le savoir scientifique équivalent. La société et l’économie ( ?) n’étant pas organisées autour du mérite, le reste vient de lui-même.


    Le chômage en Algérie touche en grande partie de jeunes diplômés, pour quelles raisons l’université algérienne peine-t-elle à adapter ses offres de formation à la réalité du marché de l’emploi ?


    L’université algérienne ne peut pas avoir comme seule préoccupation de produire des professionnels ; ce n’est pas un centre de formation professionnelle. Et franchement, s’adapter à quel marché ? Quelle économie ? L’Algérie en a-t-elle ? Elle doit cependant diversifier et adapter ses formations. Mais le peut-elle ? Avec quels moyens ? Quand on fait le constat qu’elle est délabrée ? Qui va y réfléchir ? La multiplication des offres et des opérateurs de formation est nécessaire.
    L’ouverture au privé doit être vue comme une nécessité. La mise en place d’une autorité d’évaluation et de régulation des formations supérieures est nécessaire. Elle ne doit pas dépendre du MESRS ou du MEN. Le marché algérien ne recrute ni les meilleurs ni le reste et c’est là le problème : l’absence d’une économie productive.

    Pensez-vous que la création d’universités privées puisse régler les nombreux problèmes qui tourmentent l’université algérienne ?

    e sais que des universités étrangères ont émis le vœu de s’installer en Algérie. Des institutions de formation en ligne aussi. Quels ont été les blocages ? Je sais au moins qu’un opérateur privé national a aussi demandé de s’installer. L’absence d’une autorité autonome de régulation et d’évaluation des offres de formation ne permet pas de savoir où se trouve le mal.

    - Est-ce une question idéologique ?

    omme le refus d’avoir sur le sol algérien des opérateurs qui montreraient par leur excellence la médiocrité de nos institutions de formation et nous obligeraient au changement en changeant la règle du jeu sociétal : l’avancement dans la hiérarchie sociale par le mérite et l’effort, et non pas par la cooptation et la docilité.




    (*) Professeur des sciences du langage (université Alger 2) et directeur du Centre national pédagogique et linguistique pour l’enseignement de tamazight


    El Watan

  • #2
    en favorisant celles qui dispensent un enseignement en Anglais et qui assurent des formations et des stages fil Marikane

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    • #3
      Docteur en quoi?

      Qui payera pour disons la construction des immeubles et qui fera don des terrains car il faut des hommes qui sont prêts à contribuer avec leur propre fortune et ce n'est pas l'Etat qui le fera.
      Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

      J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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      • #4


        Qui payera pour disons la construction des immeubles et qui fera don des terrains car il faut des hommes qui sont prêts à contribuer avec leur propre fortune et ce n'est pas l'Etat qui le fera. __________________
        la liberté d'entreprendre et le profit sont l'esprit de l'entreprise libérale

        si le privé sent une occasion de tirer profit d'une situation, il n'hésitera pas à s'aventurer et faisons lui confiance, il trouvera terrains et fonds nécessaires

        l' handicap tient dans l'esprit de nos potentiels entrepreneurs qui sont habitués aux bénéfices à cours termes et qui ne jurent que par BARIZ.

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        • #5
          Ce genre d'entreprises est fondé en premier lieu sur les dons des gens de fortune; Il n'y a pas de profit dans le domaine sinon il doit automatiquement réintroduit être dans les caisses. Les entreprises seront tenu à financer les recherches de ces universités privées sinon elles couleront.

          L'Etat peut et doit intervenir pour aider les étudiants pour leurs frais scolaires sinon le système s'écroulent pour manque d'élèves inscrits pour la raison que les frais ne sont pas à la portée de n'importe qui.

          Ces choses-là notre Sorbonnien ne les abordent pas sinon qu'il aime dire que c'est l'arabisation qui a causé ce marasme; ce qui est faux et je ne vais perdre mon temps à lui prouver cela. Il est bien docteur et il est mû par sa FAFA qu'il lui a décerné un doctorat et roule pour son programme.
          Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

          J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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          • #6
            si je ne me trompe pas je croit qu'un cahier de charge a ete eleborée au niveau du ministere de l'enseignement superieur depuis 2008-2009 mais personne n'est venu encore le retirer je croit que ca n'interesse pas les les responsable d'etablissement privé de faire dans le superieur
            TS au max et ca suffit et pas plus
            PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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            • #7
              si Abderrezak Dourari.est a la sorbonne il doit surement entendre des discussions derrière les pertes entrouvertes ou dans les tables de café d'a coté...le problème ici en Algérie ne date pas d'aujourd’hui il est est lié a l'histoire des castes qui ont gangrénés le judaïsme ensuite le christianisme et enfin l'islam...

              le problème de départ c'est lorsque ces castes ont commencé de puiser dans la zakate ou impôt religieux pour faire des affaires..c'était des juristes des gendarmes une caste qui au lieu de réunir la zakate ou l'impôt et le distribuer localement il le ramasse et le transporte a dos de chameaux d'ânes de mulets et a âpres a dos de camion de navire et d'avions pour constituer un butin de banditisme....

              ''le rôle de l'état n'est pas de construire ou d'investir le rôle de l'état est de réguler des rapports sociaux''
              tant que les européen les américain et les arabes n'ont pas changé de vision sur l'usage de la recette fiscale le problème restera tel quel mais change seulement de forme'' avant il construisit des université au nom du gouvernement et fait inculquer au étudiants n'importe quoi et maintenant il sort du gouvernement prend l'argent de l'impôt et rouvre une université avec une autre dénomination...la forme a changé mais le fond reste lui même..donc il faut couper cet accès a cette recette fiscale....plus d'impôts comme ça le trésor sera vide et celui qui voudra créer son université il n'a qu'a acheter un camion et ramasser la pierre et l'argile, il n'a même pas besoin de ciment..toute l'Algérie coloniales est construite de pierre et d'argile et elle est mieux préservé que la construction moderne tant sur le plan architecturale que sur le plan qualité...
              donc les visés sont surtout de ce coté de la recette fiscale..qui la ramasse et qui est entrain de puiser dedans...et a chaque fois qu'il lui faut de l'argent pour investir il augmente l'impôt on ne sait pas ou il va si seulement il sait faire quelques choses..Toute l'Europe est a plat…..

              mais l’ouverture du marché de l’enseignement au secteur privé et publique a l’avantage de rééquilibrer l’offre au moins l’étudiants aura le choix et la chance d’éviter un ex syndicaliste sans bac ni licence et qui a prie le titre de proff par la force

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              • #8
                L'auteur du texte semble ignorer la réalité de l'enseignement supérieur en Algérie. L'analyse de la situation colle plus avec celui d un apprentit dans le mode politique que d'un scientifique confirmé sorti des rangs de la sorbonne.
                Les textes permettent à quiconque de proposer l'ouverture d'une université privé. Un cahier des charges existe et il suffit de répondre aux spécifications exigées.

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