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Le souverainisme économique s’impose en raison de la nature de l’économie mondiale dominée par le profit qu’engrangent les multinationales et dont bénéficient les puissances économiques.
Cette option, adoptée par l’Algérie depuis 2009, ne semble pas s’étendre à tous les domaines d’activité économique puisque les importations algériennes de produits alimentaires, manufacturiers, véhicules et autres équipements, provoquent chaque année des saignées dans les réserves de change.
C’est là, en fait, où se situe l’enjeu d’un projet économique et d’une stratégie de développement et de croissance soutenue. Les différentes études affirment que les investissements étrangers productifs ne se bousculent pas à la porte. Pourtant, les mêmes études, y compris étrangères, attestent que le marché algérien est l’un des plus prometteurs en termes de consommateurs et de rendements. À ce titre, on se demande pourquoi les étrangers préfèrent venir vendre leurs produits fabriqués chez eux, au lieu d’investir pour les produire en Algérie, à des conditions avantageuses et à des prix pouvant encourager la consommation ?
Tous les secteurs d’activité industrielle sont vierges et ont besoin d’investissements conséquents pour répondre aux énormes besoins auxquels seule l’importation peut répondre aujourd’hui. Le principe des 51/49 peut intéresser des opérateurs nationaux dans le secteur des PME-PMI qui peuvent investir. Cependant, certaines activités industrielles qui nécessitent des investissements lourds et des technologies de pointes ne sont pas abordables par les opérateurs privés algériens par manque de moyens financiers ou par peur de prendre des risques.
Seul le capital public peut, pour l’heure, s’engager dans des projets industriels lourds puisqu’il dispose de moyens financiers, d’expérience et de main-d’œuvre qualifiée à recycler et à mettre à niveau.
Le souverainisme économique n’est ni une approche sous-tendue par une quelconque idéologie, ni une autosatisfaction affective. C’est une nécessité vitale dans un contexte mondial impitoyable où les égoïsmes nationaux pénalisent les peuples du Sud, les empêchent d’accéder aux technologies, au savoir-faire et aux marchés. Tous ces facteurs de développement, nécessaires aux économies du Sud, ne s’offrent pas.
L’Algérie doit les arracher par une vision claire de ses besoins, par une intransigeance dans ses principes et surtout par un assainissement de son économie de tous les prédateurs qui ne sont intéressés que par le gain facile, sans effort, sans risque et en puisant dans les deniers publics, sans création de richesses, ni d’emplois. L’Algérie a besoin en urgence, d’une stratégie industrielle à la hauteur de ses ambitions et de ses défis.
Le gouvernement doit cesser d’avoir une mentalité de consommateur passif qui subit le diktat des puissances industrielles. La jeunesse algérienne a besoin d’espérer en voyant les choses changer et la volonté de l’État se concrétiser.
Par Abdelkrim Ghezali; La tribune
Cette option, adoptée par l’Algérie depuis 2009, ne semble pas s’étendre à tous les domaines d’activité économique puisque les importations algériennes de produits alimentaires, manufacturiers, véhicules et autres équipements, provoquent chaque année des saignées dans les réserves de change.
C’est là, en fait, où se situe l’enjeu d’un projet économique et d’une stratégie de développement et de croissance soutenue. Les différentes études affirment que les investissements étrangers productifs ne se bousculent pas à la porte. Pourtant, les mêmes études, y compris étrangères, attestent que le marché algérien est l’un des plus prometteurs en termes de consommateurs et de rendements. À ce titre, on se demande pourquoi les étrangers préfèrent venir vendre leurs produits fabriqués chez eux, au lieu d’investir pour les produire en Algérie, à des conditions avantageuses et à des prix pouvant encourager la consommation ?
Tous les secteurs d’activité industrielle sont vierges et ont besoin d’investissements conséquents pour répondre aux énormes besoins auxquels seule l’importation peut répondre aujourd’hui. Le principe des 51/49 peut intéresser des opérateurs nationaux dans le secteur des PME-PMI qui peuvent investir. Cependant, certaines activités industrielles qui nécessitent des investissements lourds et des technologies de pointes ne sont pas abordables par les opérateurs privés algériens par manque de moyens financiers ou par peur de prendre des risques.
Seul le capital public peut, pour l’heure, s’engager dans des projets industriels lourds puisqu’il dispose de moyens financiers, d’expérience et de main-d’œuvre qualifiée à recycler et à mettre à niveau.
Le souverainisme économique n’est ni une approche sous-tendue par une quelconque idéologie, ni une autosatisfaction affective. C’est une nécessité vitale dans un contexte mondial impitoyable où les égoïsmes nationaux pénalisent les peuples du Sud, les empêchent d’accéder aux technologies, au savoir-faire et aux marchés. Tous ces facteurs de développement, nécessaires aux économies du Sud, ne s’offrent pas.
L’Algérie doit les arracher par une vision claire de ses besoins, par une intransigeance dans ses principes et surtout par un assainissement de son économie de tous les prédateurs qui ne sont intéressés que par le gain facile, sans effort, sans risque et en puisant dans les deniers publics, sans création de richesses, ni d’emplois. L’Algérie a besoin en urgence, d’une stratégie industrielle à la hauteur de ses ambitions et de ses défis.
Le gouvernement doit cesser d’avoir une mentalité de consommateur passif qui subit le diktat des puissances industrielles. La jeunesse algérienne a besoin d’espérer en voyant les choses changer et la volonté de l’État se concrétiser.
Par Abdelkrim Ghezali; La tribune