Les invités du forum DK News ont mis l’accent, hier, sur le retard important enregistré dans le développement des technologies de l’information et de la communication en Algérie. Pour les experts présents, les autorités en sont encore à l’effet d’annonce.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Le Forum de DK News a accueilli, hier, des spécialistes du secteur des technologies de l’information et de la communication qui ont fait le point sur la situation des TIC en Algérie. Ils ont ainsi réagi aux annonces faites mardi dernier par le Premier ministre concernant le domaine des TIC. Pour les experts, la situation du secteur est alarmante alors que le développement d’Internet au niveau mondial connaît des évolutions aussi importantes que régulières.
Ils compareront ainsi l’évaluation de l’utilisation d’Internet avec notamment les pays voisins et préciseront, de ce fait, que l’Algérie est très loin des normes. Pour Younès Grar, consultant en technologies de l’information, l’Algérie est classée au bas de la liste pour ce qui est du développement des TIC. «Nous sommes très loin des normes s’agissant de l’accès à Internet. En fait, nous avons stagné au cours des dernières années, et les responsables en sont toujours à l’effet d’annonce, ils se demandent encore s’il faut opter pour la 3G ou la 4G», a déclaré Younès Grar, notant qu’en 2012, l’Algérie n’avait atteint que 10% de ses objectifs, soit 1,2 million d’abonnés à Internet.
Pour le spécialiste, «il n’y a rien de nouveau dans le lancement de Ousrati de 2008 et celui annoncé pour cette année». Pour sa part, Ali Kahlane, président de l’Association des fournisseurs Internet dira que le programme qui devait s’étaler de 2008 à 2013 n’a pas abouti. «Nous étions pourtant précurseurs dans le domaine des TIC par rapport aux pays africains notamment, avant qu’il n’y ait une inertie», a déclaré l’intervenant qui soulignera le fait que le projet de création d’un observatoire dans les TIC n’a pas été réalisé. «De même pour le commerce électronique qui n’a pas été lancé», rappellera Ali Kahlane. A ce propos, Djamel Tendjaoui, directeur général adjoint au Cerist, notera que les TIC «représentaient un domaine transversal et ne peuvent concerner un seul département ministériel».
Par F.-Z. B.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Le Forum de DK News a accueilli, hier, des spécialistes du secteur des technologies de l’information et de la communication qui ont fait le point sur la situation des TIC en Algérie. Ils ont ainsi réagi aux annonces faites mardi dernier par le Premier ministre concernant le domaine des TIC. Pour les experts, la situation du secteur est alarmante alors que le développement d’Internet au niveau mondial connaît des évolutions aussi importantes que régulières.
Ils compareront ainsi l’évaluation de l’utilisation d’Internet avec notamment les pays voisins et préciseront, de ce fait, que l’Algérie est très loin des normes. Pour Younès Grar, consultant en technologies de l’information, l’Algérie est classée au bas de la liste pour ce qui est du développement des TIC. «Nous sommes très loin des normes s’agissant de l’accès à Internet. En fait, nous avons stagné au cours des dernières années, et les responsables en sont toujours à l’effet d’annonce, ils se demandent encore s’il faut opter pour la 3G ou la 4G», a déclaré Younès Grar, notant qu’en 2012, l’Algérie n’avait atteint que 10% de ses objectifs, soit 1,2 million d’abonnés à Internet.
Pour le spécialiste, «il n’y a rien de nouveau dans le lancement de Ousrati de 2008 et celui annoncé pour cette année». Pour sa part, Ali Kahlane, président de l’Association des fournisseurs Internet dira que le programme qui devait s’étaler de 2008 à 2013 n’a pas abouti. «Nous étions pourtant précurseurs dans le domaine des TIC par rapport aux pays africains notamment, avant qu’il n’y ait une inertie», a déclaré l’intervenant qui soulignera le fait que le projet de création d’un observatoire dans les TIC n’a pas été réalisé. «De même pour le commerce électronique qui n’a pas été lancé», rappellera Ali Kahlane. A ce propos, Djamel Tendjaoui, directeur général adjoint au Cerist, notera que les TIC «représentaient un domaine transversal et ne peuvent concerner un seul département ministériel».
Par F.-Z. B.
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