Après avoir fait des émules, l’on se rappelle, dans certains pays européens, le phénomène du niqab fera débat au sein ces prochaines jours au sein de la classe politique.
L’opposition ou du moins une bonne partie de la société civile est favorable pour son interdiction dans les lieux publics.
Ainsi, le Conseil des universités a été saisi par le ministère de tutelle de trois projets de loi devant réglementer le port du niqab dans les établissements d'enseignement supérieur. Une fois retenu, un seul des trois textes sera transmis pour approbation à l'Assemblée nationale constituante.
Une majorité qualifiée (2/3) du Conseil des universités aura à choisir entre trois propositions, à savoir l'interdiction catégorique du port du niqab, l'autorisation conditionnée, soit la permission inconditionnelle.
C’est ce qu’a déclaré Sofiene Mansouri, chef de cabinet du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
La décision sera dure à prendre, et si dans le cas où l’Assemblée constituante votera à la majorité le projet de loi interdisant le port du niqab dans les lieux publics, notamment, les universités, les autorités auront fort à faire devant les islamistes qui occuperont la rue. Il y aura certainement matière à y faire. Ces projets devaient être soumis, mardi, au Conseil des universités puis à l'ANC qui votera sur le projet de loi choisi en concertation avec les présidents des universités avec la majorité des deux tiers, a fait savoir M. Mansouri.
“La question du port du niqab ne concerne pas seulement les établissements universitaires mais touche tous les établissements d'une manière générale. Il fait partie des libertés individuelles”, a indiqué M. Mansouri.
Il a fait savoir qu'en attendant la promulgation de cette nouvelle loi, les conseils scientifiques bénéficient de toutes les prérogatives pour interdire ou permettre le port du niqab au sein de l'université et les étudiants doivent impérativement respecter les décisions de ces conseils.
La même source a, d'autre part, affirmé le non-retour de la police universitaire, faisant remarquer que le ministère de tutelle a pris toutes les mesures nécessaires en coordination avec le ministère de l'Intérieur et de la Défense nationale pour garantir la protection des établissements universitaires en cas de besoin. Il a, en outre, signalé la possibilité de charger des agents relevant du ministère de l'Enseignement supérieur de la protection des entrées principales des établissements universitaires.
De son côté, Houcine Boujarra, secrétaire général de la Fédération générale de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (FGESRS) a souligné que la fédération estime que les étudiantes et les enseignantes doivent avoir le visage dévoilée aussi bien pendant les cours que lors des examens.
Il a souligné que le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a préparé les trois projets en question de façon unilatérale sans prendre l'avis des universitaires et de la partie syndicale. “Ces projets devaient être présentés en premier lieu aux conseils scientifiques puis au conseil de chaque université et en dernier lieu au Conseil des universités”, a-t-il soutenu.
Imed. O.- Liberté
L’opposition ou du moins une bonne partie de la société civile est favorable pour son interdiction dans les lieux publics.
Ainsi, le Conseil des universités a été saisi par le ministère de tutelle de trois projets de loi devant réglementer le port du niqab dans les établissements d'enseignement supérieur. Une fois retenu, un seul des trois textes sera transmis pour approbation à l'Assemblée nationale constituante.
Une majorité qualifiée (2/3) du Conseil des universités aura à choisir entre trois propositions, à savoir l'interdiction catégorique du port du niqab, l'autorisation conditionnée, soit la permission inconditionnelle.
C’est ce qu’a déclaré Sofiene Mansouri, chef de cabinet du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
La décision sera dure à prendre, et si dans le cas où l’Assemblée constituante votera à la majorité le projet de loi interdisant le port du niqab dans les lieux publics, notamment, les universités, les autorités auront fort à faire devant les islamistes qui occuperont la rue. Il y aura certainement matière à y faire. Ces projets devaient être soumis, mardi, au Conseil des universités puis à l'ANC qui votera sur le projet de loi choisi en concertation avec les présidents des universités avec la majorité des deux tiers, a fait savoir M. Mansouri.
“La question du port du niqab ne concerne pas seulement les établissements universitaires mais touche tous les établissements d'une manière générale. Il fait partie des libertés individuelles”, a indiqué M. Mansouri.
Il a fait savoir qu'en attendant la promulgation de cette nouvelle loi, les conseils scientifiques bénéficient de toutes les prérogatives pour interdire ou permettre le port du niqab au sein de l'université et les étudiants doivent impérativement respecter les décisions de ces conseils.
La même source a, d'autre part, affirmé le non-retour de la police universitaire, faisant remarquer que le ministère de tutelle a pris toutes les mesures nécessaires en coordination avec le ministère de l'Intérieur et de la Défense nationale pour garantir la protection des établissements universitaires en cas de besoin. Il a, en outre, signalé la possibilité de charger des agents relevant du ministère de l'Enseignement supérieur de la protection des entrées principales des établissements universitaires.
De son côté, Houcine Boujarra, secrétaire général de la Fédération générale de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (FGESRS) a souligné que la fédération estime que les étudiantes et les enseignantes doivent avoir le visage dévoilée aussi bien pendant les cours que lors des examens.
Il a souligné que le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a préparé les trois projets en question de façon unilatérale sans prendre l'avis des universitaires et de la partie syndicale. “Ces projets devaient être présentés en premier lieu aux conseils scientifiques puis au conseil de chaque université et en dernier lieu au Conseil des universités”, a-t-il soutenu.
Imed. O.- Liberté
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