Provocations, Propagande et Manipulations de l’information Guerre médiatique : vers WW3
27 sept
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxPar Menthalo – Al Djazaira a été conçu à l’origine par les frères David et Jean Frydman, des franco-israéliens. Jean Frydman, fut l’un des co-fondateurs et l’un des premiers dirigeants d’Europe 1, avant de passer à Télé Monte-Carlo et de diriger Régie N°1. On disait de lui qu’il était “le jardinier secret du paysage audiovisuel français”. La carrière d’Anne Sinclair lui doit beaucoup, puisqu’il était l’ami intime de son grand-père, Paul Rosenberg. Jean Friedman sera le conseil d’Itzhak Rabin, de Ehoud Barak puis de Shimon Peres.
Après l’assassinat de Yizhak Rabin, les deux frères montent une chaine de télévision qui a pour but, d’après David, de rapprocher israéliens et arabes. Sur cette chaine, tout pourra être dit. L’Emir du Qatar accorde un prêt, que les frères Frydman doivent rembourser sur 5 ans, grâce à la publicité. Mais à force de taper sur tout le monde, les journalistes réussissent à générer un boycott de tous les annonceurs arabes. Au bout de 5 ans, faute de remboursement du prêt initial, l’Emir se retrouve propriétaire de la chaine. Or cet émir du Qatar avait été mis sur le trône par Londres et Washington, qui venaient de renverser son père, trop proche de l’Iran. La liberté d’expression de la chaine va en faire le média de référence du Moyen Orient, d’autant plus crédible qu’elle avait attaqué Bush, et perdu 3 journalistes vedettes de ce fait. Après la mort de David Frydman, l’émir réorganise la chaine en 2005, en confiant le réaménagement à un homme de communication, proche de Washington et d’Israël, Mahmoud Jibril. Celui-ci va placer un de ses hommes, Wadah Khanfar, journaliste de “Voice of America” aux commandes de la chaine.xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Poussé par Londres et Washington auprès de Khadafi après le rétablissement des relations diplomatiques de la Libye, Mahmoud Jibril sera de 2007 à 2010, Ministre du Plan et de facto, le N°2 du régime. Il va être l’homme de la privatisation des entreprises publiques libyennes. Traduisez la vente à des banques privées occidentales de la richesse nationale libyenne à laquelle va venir se rajouter un Hold-up parfaitement mené des Banksters internationaux grâce à leur pion Mahmoud Jibril:
(source originale le WS journal) Après que les USA et l’Union européenne aient révoqué l’embargo en 2004, des dizaines de banques et sociétés financières étasuniennes et européennes affluèrent en Libye. Parmi lesquelles Goldman Sachs, une des plus grandes banques d’investissement du monde, dont le siège principal est à New York. Dans la première moitié de l’année 2008, l’Autorité libyenne d’investissement lui confia 1 milliard et 300 millions de fonds souverains (capitaux de l’État investis à l’étranger). La banque Goldman Sachs les investit dans un panier de valeurs et en actions de six sociétés : l’étasunienne Citigroup Inc., la banque italienne Unicredit et l’espagnole Santander, la compagnie allemande d’assurances Allianz, la compagnie énergétique française Électricité de France et l’italienne Eni.
Un an après, Goldman Sachs communiqua à l’Autorité libyenne qu’à cause de la crise financière, le fonds libyen avait perdu 98 % de sa valeur, les 1 milliard et 300 millions se réduisant à 25 millions de dollars. Les responsables de l’Autorité libyenne, furieux, convoquèrent à Tripoli le responsable de Goldman Sachs pour l’Afrique du Nord.
La rencontre fut turbulente, si bien que Goldman Sachs évacua précipitamment ses employés de Tripoli, craignant qu’ils ne fussent arrêtés. Comme la Libye menaçait d’intenter un procès qui aurait compromis la réputation de la banque aux yeux d’autres investisseurs institutionnels, Goldman Sachs lui offrit en dédommagement des actions privilégiées de la banque elle-même. Mais les Libyens étant à juste titre soupçonneux, l’accord ne fut pas signé.
Restait ainsi ouverte la possibilité, redoutée par Goldman Sachs, que l’Autorité libyenne n’entreprit un procès international.
Des cas analogues de « mauvaise administration de l’argent libyen » sont rapportés par une . Par exemple, la société Permal —unité de Legg enquête publiée par le New York Times Mason, une des principales sociétés de gestion d’investissements, dont le siège est à Baltimore— a administré 300 millions de dollars de fonds souverains libyens, qui ont perdu 40 % de leur valeur entre janvier 2009 et septembre 2010. En compensation, Permal a perçu 27 millions de dollars pour ses prestations.
Même chose pour d’autres banques et sociétés financières, comme la hollandaise Palladyne, la française BNP Paribas, la britannique HSBCet le Crédit Suisse.
L’Autorité libyenne menaçait d’entreprendre contre elles des actions judiciaires internationales, qui auraient endommagé l’image de ces « prestigieux » organismes financiers. Le tout s’est résolu de façon heureuse quand, en février dernier, États-Unis et Union européenne ont « gelé » les fonds souverains libyens. Leur « surveillance » a été confiée à ces mêmes banques et sociétés financières qui les avaient si bien gérés.
Et du vol on est passé à la rapine à main armée quand la guerre a commencé, en mars. À l’abri des chasseurs-bombardiers de l’OTAN, HSBC et d’autres banques d’investissement ont débarqué à Benghazi pour créer une nouvelle « Central Bank of Libya », qui leur permettra de gérer les fonds souverains libyens « gelés » et les nouveaux qu’ils tireront de l’exportation des hydrocarbures. Cette fois, sans aucun doute, en obtenant de forts rendements. (source)
En octobre 2010, l’Alliance Londres-Washington-Tel Aviv (+ Sarkozy) programme le bouleversement de la région MENA par ce que les médias aux ordres appelleront le “Printemps arabe”. Dés le 21 octobre 2010,Lindsey Williams révélait la date du premier événement en Tunisie et celle du début de la guerre en Libye, dates données par ses contacts dans le Cartel des Pétroles.
27 sept
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxPar Menthalo – Al Djazaira a été conçu à l’origine par les frères David et Jean Frydman, des franco-israéliens. Jean Frydman, fut l’un des co-fondateurs et l’un des premiers dirigeants d’Europe 1, avant de passer à Télé Monte-Carlo et de diriger Régie N°1. On disait de lui qu’il était “le jardinier secret du paysage audiovisuel français”. La carrière d’Anne Sinclair lui doit beaucoup, puisqu’il était l’ami intime de son grand-père, Paul Rosenberg. Jean Friedman sera le conseil d’Itzhak Rabin, de Ehoud Barak puis de Shimon Peres.
Après l’assassinat de Yizhak Rabin, les deux frères montent une chaine de télévision qui a pour but, d’après David, de rapprocher israéliens et arabes. Sur cette chaine, tout pourra être dit. L’Emir du Qatar accorde un prêt, que les frères Frydman doivent rembourser sur 5 ans, grâce à la publicité. Mais à force de taper sur tout le monde, les journalistes réussissent à générer un boycott de tous les annonceurs arabes. Au bout de 5 ans, faute de remboursement du prêt initial, l’Emir se retrouve propriétaire de la chaine. Or cet émir du Qatar avait été mis sur le trône par Londres et Washington, qui venaient de renverser son père, trop proche de l’Iran. La liberté d’expression de la chaine va en faire le média de référence du Moyen Orient, d’autant plus crédible qu’elle avait attaqué Bush, et perdu 3 journalistes vedettes de ce fait. Après la mort de David Frydman, l’émir réorganise la chaine en 2005, en confiant le réaménagement à un homme de communication, proche de Washington et d’Israël, Mahmoud Jibril. Celui-ci va placer un de ses hommes, Wadah Khanfar, journaliste de “Voice of America” aux commandes de la chaine.xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Poussé par Londres et Washington auprès de Khadafi après le rétablissement des relations diplomatiques de la Libye, Mahmoud Jibril sera de 2007 à 2010, Ministre du Plan et de facto, le N°2 du régime. Il va être l’homme de la privatisation des entreprises publiques libyennes. Traduisez la vente à des banques privées occidentales de la richesse nationale libyenne à laquelle va venir se rajouter un Hold-up parfaitement mené des Banksters internationaux grâce à leur pion Mahmoud Jibril:
(source originale le WS journal) Après que les USA et l’Union européenne aient révoqué l’embargo en 2004, des dizaines de banques et sociétés financières étasuniennes et européennes affluèrent en Libye. Parmi lesquelles Goldman Sachs, une des plus grandes banques d’investissement du monde, dont le siège principal est à New York. Dans la première moitié de l’année 2008, l’Autorité libyenne d’investissement lui confia 1 milliard et 300 millions de fonds souverains (capitaux de l’État investis à l’étranger). La banque Goldman Sachs les investit dans un panier de valeurs et en actions de six sociétés : l’étasunienne Citigroup Inc., la banque italienne Unicredit et l’espagnole Santander, la compagnie allemande d’assurances Allianz, la compagnie énergétique française Électricité de France et l’italienne Eni.
Un an après, Goldman Sachs communiqua à l’Autorité libyenne qu’à cause de la crise financière, le fonds libyen avait perdu 98 % de sa valeur, les 1 milliard et 300 millions se réduisant à 25 millions de dollars. Les responsables de l’Autorité libyenne, furieux, convoquèrent à Tripoli le responsable de Goldman Sachs pour l’Afrique du Nord.
La rencontre fut turbulente, si bien que Goldman Sachs évacua précipitamment ses employés de Tripoli, craignant qu’ils ne fussent arrêtés. Comme la Libye menaçait d’intenter un procès qui aurait compromis la réputation de la banque aux yeux d’autres investisseurs institutionnels, Goldman Sachs lui offrit en dédommagement des actions privilégiées de la banque elle-même. Mais les Libyens étant à juste titre soupçonneux, l’accord ne fut pas signé.
Restait ainsi ouverte la possibilité, redoutée par Goldman Sachs, que l’Autorité libyenne n’entreprit un procès international.
Des cas analogues de « mauvaise administration de l’argent libyen » sont rapportés par une . Par exemple, la société Permal —unité de Legg enquête publiée par le New York Times Mason, une des principales sociétés de gestion d’investissements, dont le siège est à Baltimore— a administré 300 millions de dollars de fonds souverains libyens, qui ont perdu 40 % de leur valeur entre janvier 2009 et septembre 2010. En compensation, Permal a perçu 27 millions de dollars pour ses prestations.
Même chose pour d’autres banques et sociétés financières, comme la hollandaise Palladyne, la française BNP Paribas, la britannique HSBCet le Crédit Suisse.
L’Autorité libyenne menaçait d’entreprendre contre elles des actions judiciaires internationales, qui auraient endommagé l’image de ces « prestigieux » organismes financiers. Le tout s’est résolu de façon heureuse quand, en février dernier, États-Unis et Union européenne ont « gelé » les fonds souverains libyens. Leur « surveillance » a été confiée à ces mêmes banques et sociétés financières qui les avaient si bien gérés.
Et du vol on est passé à la rapine à main armée quand la guerre a commencé, en mars. À l’abri des chasseurs-bombardiers de l’OTAN, HSBC et d’autres banques d’investissement ont débarqué à Benghazi pour créer une nouvelle « Central Bank of Libya », qui leur permettra de gérer les fonds souverains libyens « gelés » et les nouveaux qu’ils tireront de l’exportation des hydrocarbures. Cette fois, sans aucun doute, en obtenant de forts rendements. (source)
En octobre 2010, l’Alliance Londres-Washington-Tel Aviv (+ Sarkozy) programme le bouleversement de la région MENA par ce que les médias aux ordres appelleront le “Printemps arabe”. Dés le 21 octobre 2010,Lindsey Williams révélait la date du premier événement en Tunisie et celle du début de la guerre en Libye, dates données par ses contacts dans le Cartel des Pétroles.
Commentaire