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Hommage à Ferhat Abbas, ce «monstre de la politique»

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  • Hommage à Ferhat Abbas, ce «monstre de la politique»

    Afin de palier à cet «oubli», l’association Machâal Echahid a organisé, hier au forum d’El Moudjahid, un hommage à Ferhat Abbas, président du GPRA.

    «L’élection de cette Assemblée devait avoir initialement lieu le 2 août, puis a été reportée au 2 septembre. Mais suite à la ‘crise de l’été 1962’, elle aura finalement lieu le 20 septembre», relate, brièvement, le professeur Amar Khila, historien et chercheur.

    Seulement sur les 196 députés élus sur une liste unique présentée par le bureau politique du FLN, une partie du GPRA et du CNRA est écartée. Le premier «détournement» de l’histoire contemporaine est en marche. «L’Assemblée constituante a été mise en place afin d’œuvrer à l’élaboration d’une Constitution. Mais ironie du sort, les membres de cette Assemblée ont dû entériner les textes fondamentaux d’une Algérie naissante, mais concoctés ailleurs, en dehors de cette institution», résume M. Khila.

    Maître Amar Bentoumi, moudjahid, avocat du FLN et premier ministre de la Justice de l’Algérie indépendante, a relaté, non sans humeur et humour, cette période trouble. «Une telle opacité a été introduite à cette époque. Les listes des députés ou des membres du gouvernement avaient été décidées et modifiées à la dernière minute. Tout se faisait arbitrairement, sans aucune base ou aucun critère politique ou idéologique. Même moi, je me suis retrouvé nommé au gouvernement sans savoir comment !», ironise maître Bentoumi. «Il y a évidemment eu un consensus entre tous les courants représentés et les animosités personnelles. Mais la liste définitive a, on le sait, été finalisée après une réunion avec l’ambassadeur d’Egypte !», lance-t-il. «Ben Bella voulait une Constitution à sa mesure. Il a fait appel à un constitutionnaliste français et a fait adopter une Constitution importée», conclut l’avocat.

    «Le thermomètre du peuple»

    Quelques jours après ce coup de force, le président élu de l’ANC, Ferhat Abbas, présente sa démission et est exclu du FLN. «Et nous nous sommes retrouvés en résidence surveillée à Adrar. Même si j’étais en profond désaccord avec lui sur de nombreux points, j’ai découvert un grand homme de valeur, d’une culture infinie et profondément attaché à son pays», se remémore maître Bentoumi. «Lorsque je lui ai reproché sa phrase ‘La France, c’est moi’, il m’a expliqué, que contrairement à nous autres, lui n’était pas un avant-gardiste, mais le thermomètre du peuple et de son évolution», cite-t-il. Un hommage soutenu a aussi été rendu au premier dirigeant de l’Algérie libre par la moudjahida Zohra Drif-Bitat. «J’étais toute jeune et sans aucune réelle expérience politique. Je me suis retrouvée, à l’ANC, secrétaire de M. Abbas. Quel honneur de côtoyer ce monstre de la politique, cultivé, fin politologue, respectueux, et avec un tel passé», a-t-elle déclaré. 

    Ghania Lassal- el watan

  • #2
    Grande figure de l'Histoire algérienne mise à l'index par les derniers venus dans la révolution et l'entrée dans la guerre de libération nationale.

    le seul qui soit de son niveau intellectuel est Da El HOCINE

    tous deux se sont battus, sans succès pour une Assemblée Constituante
    et visionnaires ont prévu ce qui a abouti à la décennie noire

    Demain l'Algérie se reconciliera avec son histoire et reconnaîtra le rôle joué par tous ses sincères enfants nationalistes.

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