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Le commandant en chef de l’Africom depuis hier à Alger

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  • Le commandant en chef de l’Africom depuis hier à Alger

    Le commandant en chef des Forces armées américaines pour l’Afrique (Africom), le général Carter F. Ham, est arrivé hier à Alger. En tournée dans la région, dans le cadre des consultations autour de la crise malienne, il était jeudi dernier en Mauritanie pour s’entretenir avec les responsables sur les voies et moyens d’aborder cette crise qui risque d’embraser la région.

    Durant son séjour dans notre pays, et conscient que l’Algérie est un élément clé et incontournable pour une issue positive, il aura avec le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, des entretiens autour des derniers développements dans le dossier du pays voisin, le Mali. Fidèle à ses positions héritées du passé, à savoir la non ingérence dans les affaires d’un pays tiers, l’Algérie aura l’occasion d’expliquer son approche pour une sortie de crise malienne, qu’Abdelkader Messahel a déjà présentée en marge de la récente assemblée générale de l’ONU, lors d’une réunion de haut niveau sur le Sahel et le Mali. Cette approche se résume en trois points selon Abdelkader Messahel, à savoir : le fait que « les Maliens sont les premiers acteurs dans la recherche de solutions à leurs problèmes », tenir compte des responsabilités de supervision et de coordination dévolues à l’Union africaine en matière de maintien de la paix et de la sécurité, et de l’appui attendu de l’ONU ainsi que mener une lutte globale qui ciblerait notamment « le financement des activités terroristes, dont le versement de rançons contre la libération d’otages, utilisées aussi comme moyen de pression pour obtenir des concessions de nature politique, ou la libération de terroristes condamnés ou poursuivis par la justice ». Il est à noter, par ailleurs, que c’est la seconde visite qu’effectuera Carter F. Ham à Alger en l’espace de quelques mois. Sa dernière visite en Algérie remonte au mois d’avril dernier.

    L’axe Alger - Washington se dessine


    Contrairement à la France qui n’attend que le feu vert pour intervenir militairement au Mali, les Etats-Unis semblent plus prudents et préfèrent s’aligner sur la position d’Alger qui privilégie une solution diplomatique plutôt qu’une intervention militaire au nord du Mali. La France, et ce n’est pas un secret, tente par tous les moyens de forcer la main aux pays africains de la Cédéao afin d’opter pour une solution musclée. D’ailleurs, selon les derniers développements et les différentes interventions des responsables français, la France n’a pas trop attendu pour organiser la montée en puissance de son dispositif militaire au Sahel en vue d’une intervention Ouest-africaine contre les djihadistes d’Aqmi dans le nord du Mali.

    Les projets d’intervention d’une «force militaire internationale» dirigée contre les djihadistes d’Aqmi occupant le nord du Mali étaient au cœur de la Conférence internationale sur le Sahel qui s’est tenue tout récemment à New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. François Hollande devait y développer les orientations fixées la veille à la tribune de l’ONU. « La communauté internationale doit prendre la mesure de la gravité de la situation créée par l’occupation d’un territoire par des groupes terroristes au nord du Mali», avait plaidé le chef d’État français, ajoutant : « Il est urgent d’aider les États de la région à trouver ensemble une réponse politique, économique et humanitaire. L’Union africaine et la Cedeao doivent prendre des décisions courageuses. La France soutiendra les initiatives que prendront les Africains, à partir de la légalité internationale que leur conférera une résolution du Conseil de sécurité, pour permettre au Mali de retrouver son intégrité territoriale».

    Sur le terrain, la France n’attend pas le feu vert onusien pour organiser la montée en puissance de son dispositif militaire, officiellement destiné à «appuyer» une intervention Ouest-africaine en termes de logistique, de formation et de renseignement. Des hommes du commandement des opérations spéciales (COS), déjà présents dans la région depuis 2008, sont redéployés et renforcés en vue de la future opération. Selon Ouest France, « deux avions de transport Transall français se sont posés, lundi dernier à Ouagadougou pour acheminer du matériel, peut-être des hélicoptères de type Gazelle ». L’opération porte même déjà un nom, c’est l’opération «Sabre». Les États-Unis qui tiennent tout particulièrement à sécuriser les «routes» du pétrole dans la région du Sahel, ne souhaitent pas que la région devienne une poudrière au risque de compromettre les approvisionnements. Aussi, la proximité du Mali avec les frontières algériennes où les Américains disposent aussi des intérêts (beaucoup de compagnies américaines opèrent dans le sud algérien), fait craindre la contagion.

    Ferhat Zafane - La dépêche de kabylie

  • #2
    un déplacement qui sera utile à tous

    et qui découragera les va-t-en guerre

    j'ose à peine imaginer des forces françaises à nos frontières avec les répercussions de l'islamo algérianophobie gaouria sur nous

    BOUTEFLIKA n'aurait pas comme BEN BELLA à lancer son HAKROUNA*

    rien n'empêcherait BELHADJ de remettre son treillis pour mener ses croisés fanatisés vers notre frontière du Sud Ouest.

    * lors de la guerre des sables

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