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La légalisation du Cannabis au Maroc.

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  • La légalisation du Cannabis au Maroc.

    Six raisons pour le faire

    1. Les consommateurs ne seraient plus des criminels
    Il y a peu de chances, cher lecteur, que vous soyez un producteur de cannabis. Il y en a nettement plus, en revanche, que vous en soyez un consommateur - ou, au moins, que vous ayez des amis qui le soient. De près ou de loin, vous êtes de toute façon concerné par une hypothétique légalisation du cannabis. L'effet le plus important que cela aurait, en effet, serait la décriminalisation de centaines de milliers de personnes dans notre pays. Pas seulement les fumeurs, mais aussi ceux qui les connaissent et ne les dénoncent pas (et qui sont légalement considérés, aujourd'hui, comme “complices”).


    Imaginez que vous puissiez allumer un joint dans votre salle de séjour, sans que vos amis non-fumeurs commencent à gigoter sur leurs sièges, en baissant la voix et en regardant autour d'eux pour s'assurer que toutes les personnes présentes sont fréquentables… Imaginez que vous puissiez entrer dans un magasin (comme à Amsterdam) et dire : “10 grammes s'il vous plaît !” Finis, les rendez-vous louches dans les voitures des dealers. Finis, les coups de fil tardifs à vos amis quand vous êtes à court de “matière première”. Plus besoin de tout cela ! Vous pourriez garder votre réserve personnelle au placard (ou sur votre table de cuisine) et si vous êtes à court de marchandise, il vous suffira d'aller au magasin du coin, ou de rencontrer votre dealer, en plein jour et en tout bien tout honneur, pour vous approvisionner. La vie ne serait-elle pas beaucoup plus simple ainsi ?

    Le fait est qu'aujourd'hui, des centaines de milliers de nos compatriotes sont condamnés par une loi que tout le monde transgresse d'une façon ou d'une autre. Les chiffres fournis par Altadis (ex Régie des tabacs) concernant la vente du papier et du tabac à rouler au Maroc, nous mènent à cette ahurissante conclusion : plus d’un milliard de joints sont fumés (donc plus d’un milliard d'infractions sont commises) chaque année au Maroc ! Des centaines de milliers de citoyens, honnêtes comme vous et moi, commettent ainsi, chaque jour, un “crime” qui ne consiste, en fin de compte, qu'à satisfaire une envie personnelle - comme d'autres le font en allumant une cigarette ou en ouvrant une bouteille de Cabernet, sans déranger personne.

    Ce n'est pas seulement le consommateur qui y gagnerait à ne plus être considéré, ni traité comme criminel. Les non-fumeurs se sentent en effet mal à l'aise quand du haschisch circule dans une réception, surtout quand ce sont eux qui reçoivent. Si la police fait une descente à votre domicile et qu'elle y trouve des stupéfiants (qu'ils soient à vous ou pas), c'est vous qui devrez vous en expliquer devant un juge !

    C'est évident : c'est une question morale qui se pose. Si l'Etat considère ses citoyens (qui peuvent être des consommateurs de cannabis) comme des individus sérieux et mûrs qui ont le droit de voter, défendent leurs pays en temps de guerre, contribuent à sa richesse en payant leurs impôts… pourquoi ne leur donnerait-il pas le droit de gérer leur vie privée (et les éventuels risques pour leur santé - lire encadré ci-contre) comme ils l'entendent ? Toute liberté supplémentaire octroyée au peuple est un signe de maturité et d'émancipation, non seulement pour le consommateur-citoyen mais pour l'Etat lui-même. Par ailleurs, la légalisation aurait pour effet de diminuer le prix de la marchandise (lire plus loin). Encore une raison, pour les fumeurs, de continuer à faire ce qu'ils ont toujours fait, mais cette fois avec un (plus) grand sourire…

    2. Les producteurs deviendraient honorables
    On a vu à quel point la décriminalisation changerait la vie du consommateur. Imaginez, maintenant, la vie du producteur… Elle changerait de fond en comble, et pour toujours ! Selon les estimations conjointes de l'Agence pour le développement du Nord et des Nations Unies, quelque 100 000 familles rifaines, soit 800 000 personnes, dépendent directement de la culture du cannabis. Tous ces gens sont donc, à aujourd'hui, des hors-la-loi.

    Une fois légalisé, le cannabis deviendrait un produit agricole comme un autre. Oubliée, l'épée de Damoclès planant en permanence sur des centaines de milliers de têtes ! Oubliées, les poursuites arbitraires contre quelques cultivateurs (forcément des boucs émissaires, vu l'ampleur des cultures). Oubliées, les destructions intempestives des récoltes et les appauvrissements collectifs dramatiques et sans issue qui en résultent ! Imaginez l'effet d'un tel changement sur la psychologie de ces populations qui se sentent exclues de notre société depuis plusieurs décennies. Imaginez les Rifains se sentant enfin des citoyens actifs, productifs, et respectés…

    Mais l'effet serait loin d'être uniquement psychologique. Une fois le cannabis légalisé, plus aucun obstacle n'empêcherait les cultivateurs d'étendre leur production. L'augmentation prévue du flux touristique dans le nord du pays entraînerait l'augmentation de la demande et, par ricochet, celles de la production et des revenus des cultivateurs et de leurs familles. Mieux, les cultivateurs pourraient s'impliquer dans la transformation de leur production brute (bottes de kif) en résine de cannabis consommable ; ils pourraient même en assurer le transport, voire la distribution - trois processus actuellement contrôlés par les mafias. Après la légalisation, les chefs mafieux n'auraient alors plus que les choix suivants : se convertir au commerce légal (ce qu'ils hésiteraient à faire, vu que leur marge bénéficiaire s'en trouverait fortement réduite) ; abandonner le commerce du cannabis (à cause, là encore, des marges désormais faibles) ; ou axer leurs activités sur l'exportation vers l'Europe (un créneau juteux mais qui resterait dangereux, car toujours illégal - sauf dans le cas improbable d'une révolution culturelle européenne). Dans les deux premiers cas, les effets de la légalisation seraient spectaculaires : des centaines de criminels mafieux n'auraient plus, du jour au lendemain… aucune raison de le rester !

    S'il n'est plus besoin de graisser la patte aux policiers ou aux gendarmes, si le producteur comme le transporteur de haschisch ne courent plus aucun risque, le cultivateur pourra enfin commencer à gagner sa vie décemment, en récupérant les marges de ses anciens “maîtres” mafieux. Ceux qui ont étudié la question ou ceux qui ont été faire un tour dans les montagnes rifaines le savent : actuellement, ce ne sont pas les petits cultivateurs qui roulent dans de grosses 4x4, mais bel et bien les gros barons.

    Les cultures alternatives ? On en parle depuis 50 ans mais toutes les études le démontrent : vu la nature ingrate du sol montagneux rifain, la plus lucrative des cultures alternatives est cinq fois moins rentable que celle du kif. Et cette dernière, vu ses conditions actuelles, permet à peine la survie des cultivateurs, coincés entre la double pression de la mafia de la drogue et des autorités. Tout cela ne peut plus durer… N'ayons pas peur de ce constat : à moins d'envisager un exode massif des paysans rifains, la seule manière de leur garantir des conditions de vie un minimum décentes est d'envisager la légalisation du cannabis.

    3. Une source majeure de corruption disparaîtrait
    Là où il y a délit, il y a corruption. La production, le trafic et la consommation sont des délits, et la corruption est une incontournable réalité dans le Rif - même s'il est, évidemment, impossible de la chiffrer. La grande question est donc : si on légalise le cannabis, le volume de la corruption dans le Rif baissera-t-il significativement ?

    À en croire l'ONG Transparency Maroc, chaque transaction économique légale dans notre pays engendre, en moyenne, un surcoût de 10 à 15% généré par la corruption. Même légalisé, le commerce du cannabis pourrait donc rester (au moins en partie) une activité “au noir” - tout comme le bâtiment ou le transport le sont aujourd'hui, dans l'unique souci d'augmenter les marges bénéficiaires des acteurs de ce commerce. Mais il y a tout de même une différence majeure : aujourd'hui, les intervenants dans le marché du cannabis sont obligés de corrompre, ils n'ont pas le choix. Demain, si le cannabis est légalisé, ils auront le choix. Fatalement, ils seront moins nombreux à faire ce choix. Et ceux qui le feront paieront de toute façon moins qu'avant, puisque “couvrir” du commerce au noir “coûtera” forcément moins cher que “couvrir” le trafic d'un produit illégal. L'un dans l'autre, la légalisation induira donc une baisse conséquente de la corruption.

    Mais ne rêvons pas trop… L'export restera le débouché le plus lucratif pour le haschich marocain et il restera illégal. Le chemin vers Algésiras restera donc truffé d'officiels qui prélèveront leur part sur le trafic. Mais au moins, les agents d'autorité (policiers et gendarmes) chargés aujourd'hui de réprimer le trafic intérieur, devront réfléchir à un autre moyen d'arrondir leurs fins de mois. Sans oublier leur hiérarchie, qui pourra les réaffecter tous (et ils sont nombreux) à d'autres tâches. Comme, par exemple, renforcer le contrôle aux frontières, pour rendre celles-ci plus étanches aux trafiquants internationaux, qui seront restés des hors-la-loi. Un bon argument pour mieux “vendre” notre processus de légalisation à des Etats européens qu'on imagine déjà sceptiques…
    17
    Oui, légalisons la production, la commercialisation, et la consommation.
    47,06%
    8
    Oui, mais avec la pénalisation de consommation sur lieux publiques.
    5,88%
    1
    Non, simple changement de quelques Lois, pas de légalisation.
    5,88%
    1
    Non, aucun changement, continuation de l'éradication en masse.
    41,18%
    7

    Ce sondage a expiré.

    Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

  • #2
    tel quel ^^ la source

    Commentaire


    • #3
      suite et fin.

      4. Les recettes fiscales exploseraient
      Les effets macro-économiques de la légalisation du cannabis sont bien sûr difficiles à prévoir. Un expert en économie agricole prévoit néanmoins, en cas de légalisation, “un enrichissement des populations du Rif qui gonflerait notre PIB, car actuellement les énormes revenus du cannabis ne sont pas comptabilisés dans les statistiques nationales”. Du PIB, sans doute. Mais quid des recettes fiscales ? Depuis 1984, l'activité agricole au Maroc est exonérée d'impôts. Or, le cannabis est clairement un produit agricole. Sera-t-il exonéré aussi ? Rien n'y oblige l'Etat. La légalisation serait déjà une mesure juridique exceptionnelle, alors pourquoi pas, en prime, une petite exception fiscale ? Les cultivateurs, à n'en pas douter, préféreraient de loin payer des impôts pour avoir le droit d'exercer légalement, plutôt que continuer à vivre sans impôts, mais dans le mensonge et la peur… Et de toute façon, l'exonération fiscale de l'agriculture doit normalement s'achever dans moins de quatre ans, en 2010. L'ONU estime le revenu global des cultivateurs marocains de cannabis (sans compter celui des trafiquants) à 3,5 milliards de dirhams par an. Même en imaginant que ce chiffre ne bouge pas en cas de légalisation (alors qu'il y a de très fortes chances qu'il fasse plutôt un bond en avant), les recettes fiscales sur un tel chiffre d'affaires rendraient indiscutablement le sourire à M. Oualalou, notre bon ministre des Finances. Le gouvernement pourrait décider d'affecter cette manne supplémentaire à l'amélioration de l'infrastructure des provinces du nord et par conséquent, à renforcer les liens avec les Rifains et dissiper leur suspicion envers Rabat…

      5. Les touristes viendraient par millions
      Oui, il y aura foule ! Pas besoin d'être visionnaire pour prévoir, en cas de légalisation du cannabis, un raz-de-marée touristique sur le Maroc. Il ne sera plus question de 10 millions de touristes, mais (au moins) du double ! Sans compter ceux qui préfèrent les plages de la Costa Del Sol, mais qui ne pourront s'empêcher (s'ils sont fumeurs) de faire - au minimum - un petit saut de 24 heures à Tanger ou Tétouan.
      “Le Rif : mer, montagne et cannabis”, voilà un slogan qui ferait rêver des millions de touristes européens et américains. Chaouen deviendrait le centre d'une économie touristique prospère, au même titre que Nador, Al Hoceïma - bref, toutes les villes desservies par ferry depuis la péninsule ibérique. En attendant les aéroports internationaux… Pour répondre à l'afflux de touristes, les investissements hôteliers et de loisirs (nationaux ou étrangers) se multiplieraient. Et qui sait, les MRE originaires de la région (la grande majorité de ceux qui résident en Belgique et aux Pays-Bas) pourraient voir un nouvel Eldorado là même où ils ont leurs racines et leurs familles…

      Mieux encore : pensez à ce qui pourrait arriver à Casablanca ! Aujourd'hui ville d'affaires qui n'offre que peu d'attraits touristiques, la Ville Blanche - ou plutôt la Ville Verte - deviendrait la nouvelle Amsterdam de l'Afrique. Pensez à tous les touristes que les “hanout-qahoua” (ce serait rigolo, d’appeler nos coffee-shops comme ça) pourraient attirer… Casablanca ne sera plus cette ville où les touristes en route vers Marrakech passent le moins de temps possible. Elle deviendrait enfin la ville mythique et pleine d'aventures d'Humphrey Bogart et Ingrid Bergman, celle-là même qui fait fantasmer les Occidentaux depuis la sortie du fameux film éponyme, dans les années 40. Casablanca pourrait exploiter sa situation stratégique et son aéroport international pour changer de statut : elle cesserait d'être un centre de transit peu attractif, et deviendrait une destination conviviale, qui ouvrirait les portes d'un royaume encore plus séduisant. Amsterdam l'a fait, et a fait fortune. Pourquoi pas Casa ?

      6. Le monde ne nous en voudrait pas (trop)
      Ne nous y trompons pas : si nous décidons de légaliser le cannabis, les consommateurs de toute la planète applaudiront mais certainement pas leurs gouvernements. L'Espagne appelle le Maroc, depuis longtemps, à lutter plus sérieusement contre le trafic de hasch. Nos deux alliés les plus importants, la France de Chirac et les Etats-Unis de Bush, ont toujours milité en faveur d'une politique anti-drogue fortement répressive. Si nous légalisons le cannabis, le Maroc ne risque-t-il pas d'être perçu comme un narco-Etat, une nation paria au ban de la communauté internationale ? Pas nécessairement…

      Si nous avons le droit souverain d'agir sur notre législation, nous devrons continuer à tenir compte de celle des autres. L'Occident continuera à interdire l'importation de cannabis sur son sol ? Soit. Dans ce cas nous combattrons son exportation. Sérieusement, cette fois, et dans une logique économique inédite : celle d'empêcher la fuite des capitaux. Raisonnement : pourquoi réaliser un chiffre d'affaires colossal en Europe (avec le risque que l'argent y reste), alors que nous pouvons réaliser le même chiffre d'affaires chez nous (et grossir d'autant notre épargne nationale) ? Slogan : “Nous ne pouvons pas vous envoyer notre haschich, venez le fumer ici !”

      Dans un sens, le système des coffee-shops néerlandais a toujours fonctionné ainsi. Même si la légalisation du cannabis a suscité en son temps des torrents de critiques (notamment de la part de la France et de la Suède) elle n'a jamais porté préjudice aux Pays-Bas sur un plan diplomatique, ni menacé le prestige de ce pays au sein de la communauté internationale. Les plus conservateurs parmi les Etats européens ont fini par s'y habituer, après un (léger) froncement de sourcils qui n'a guère duré plus que quelques années.

      Et les Etats-Unis ? Le cannabis marocain, pour faire simple, est le dernier de leurs soucis. Leur guerre contre la drogue est quasi exclusivement axée sur la cocaïne et vise notamment le Mexique (pour le trafic) et la Colombie (pour la production). Le Maroc n'a pas à s'inquiéter de ce côté-là, quand on sait que Washington, Paris ou Madrid nous considèrent comme un allié incontournable dans une guerre autrement plus importante que celle contre la drogue : celle contre le terrorisme.
      Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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      • #4
        tel quel ^^ la source

        Merci.
        Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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        • #5
          il existe peu de pays au monde capables de prendre des décisions politiques ou économiques courageuses et hardies,peut être les pays anglo saxons ,les pays scandinaves et les pays bas.

          la légalisation du cannabis au maroc relève de la science fiction,il leur a fallu dix ans pour décider de faire l'horaire continue,dix ans de reflexions,pour le cannabis il leur faudra 100 ans

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          • #6
            Moi dans la limite ou l'alcool n'est pas prohibé je ne vois pas pourquoi le cana le serait.

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            • #7
              Ismail

              Il ne s'agit pas là d'un débat sur le degrès de probabilité que cette légalisation soit entreprise, mais juste l'avis des forumeurs, quant à une éventuelle légalisation.
              Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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              • #8
                legalized now

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                • #9
                  g vote
                  et on est 100%

                  Commentaire


                  • #10
                    Une legislation d'erradication ou d'interdiction du canabis au maroc equivaudrai à une substancielle augmentation de salaire des agents de l'ordre et des juges !

                    Commentaire


                    • #11
                      par la corruption
                      je presume
                      il faut couper l herbe sous leur pieds
                      a cette faune usurpatrice

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                      • #12
                        Moi je suis meme pour le declarer patrimoine national !! Il doit donc etre protegé par L'UNESCO

                        Commentaire


                        • #13
                          On pourra me donner un milliard de raisons pour le légaliser, elles ne feraient pas le poids devant une seule contre_raison : Je veux pas que mon gamin touche à cette saloperie.

                          Commentaire


                          • #14
                            Je veux pas que mon gamin touche à cette saloperie.

                            Beh les gamins ils y touchent maintenant alors que c'est interdit sur la majorité de la planete !!

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                            • #15
                              Si cette saloperie serait légalisée, ce ne sera plus un fléau mais une pandémie. L'acte de légalisation aura pour signification, la banalisation de sa consommation. Legalisez la cocaine, l'heroine, le LSD, L'extasy pendant que vous y etes.
                              Qu'on ne me parle surtout pas de drogue douce. Il n'y a ni drogue douce, ni drogue dure. Il y a des drogues tout court.

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