NATIONS UNIES (Reuters) - Le ministre syrien des Affaires étrangères a accusé lundi la France et d'autres pays de soutenir le "terrorisme" en fournissant armes et argent aux rebelles tentant de renverser le gouvernement du président Bachar al Assad.
S'exprimant à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, Walid al Moualem a aussi cité les Etats-Unis, le Qatar, l'Arabie saoudite et la Turquie parmi les pays qui "provoquent et soutiennent clairement le terrorisme en Syrie, à l'aide d'argent, d'armes et de combattants étrangers".
"Au nom de concepts comme la 'responsabilité de protéger', on appelle à la guerre et la sédition et les troubles sociaux se répandent, minant la structure des sociétés au niveau national", a-t-il dit.
Walid al Moualem faisait référence à une notion, particulièrement défendue par les diplomates occidentaux, qui considère que la souveraineté d'un gouvernement peut être remise en cause par son incapacité à protéger ses civils, et qui a notamment servi d'argument pour intervenir en Libye en 2011.
Le ministre a dénoncé comme une "ingérence flagrante" dans les affaires intérieures de la Syrie les appels en faveur d'un départ de Bachar al Assad du pouvoir.
"Ce qui est pire que tout, c'est de voir des membres permanents du Conseil de sécurité, qui ont auparavant lancé des guerres au nom de la lutte contre le terrorisme et qui soutiennent désormais le terrorisme dans mon pays", a-t-il déclaré.
Lors d'une rencontre préalable avec Walid al Moualem, Ban Ki-moon a pour sa part "évoqué dans les termes les plus forts la poursuite des meurtres, des destructions massives, des atteintes aux droits de l'homme et des attaques aériennes et à l'artillerie commis par le gouvernement" syrien, a dit un porte-parole du secrétaire général de l'Onu.
Michelle Nichols et Louis Charbonneau; Bertrand Boucey et Julien Dury pour le service français
S'exprimant à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, Walid al Moualem a aussi cité les Etats-Unis, le Qatar, l'Arabie saoudite et la Turquie parmi les pays qui "provoquent et soutiennent clairement le terrorisme en Syrie, à l'aide d'argent, d'armes et de combattants étrangers".
"Au nom de concepts comme la 'responsabilité de protéger', on appelle à la guerre et la sédition et les troubles sociaux se répandent, minant la structure des sociétés au niveau national", a-t-il dit.
Walid al Moualem faisait référence à une notion, particulièrement défendue par les diplomates occidentaux, qui considère que la souveraineté d'un gouvernement peut être remise en cause par son incapacité à protéger ses civils, et qui a notamment servi d'argument pour intervenir en Libye en 2011.
Le ministre a dénoncé comme une "ingérence flagrante" dans les affaires intérieures de la Syrie les appels en faveur d'un départ de Bachar al Assad du pouvoir.
"Ce qui est pire que tout, c'est de voir des membres permanents du Conseil de sécurité, qui ont auparavant lancé des guerres au nom de la lutte contre le terrorisme et qui soutiennent désormais le terrorisme dans mon pays", a-t-il déclaré.
Lors d'une rencontre préalable avec Walid al Moualem, Ban Ki-moon a pour sa part "évoqué dans les termes les plus forts la poursuite des meurtres, des destructions massives, des atteintes aux droits de l'homme et des attaques aériennes et à l'artillerie commis par le gouvernement" syrien, a dit un porte-parole du secrétaire général de l'Onu.
Michelle Nichols et Louis Charbonneau; Bertrand Boucey et Julien Dury pour le service français
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