Tweet
Le traitement des fractures du rachis thoraco-lombaire a été au centre de la première journée intercongrès d’orthopédie et de traumatologie, organisée à Tizi Ouzou.
Causés par des chutes ou des accidents de la circulation et touchant la colonne vertébrale, les traumatismes du rachis thoraco-lombaire sont très fréquents dans la wilaya.
C’est ce qu’a révélé une étude présentée à cette occasion. Selon l’étude effectuée par une équipe de médecins du CHU Nedir- Mohamed de Tizi Ouzou, durant la période allant du 1er juin au 31 juillet 2012, le service traumatologie de cet établissement hospitalo-universitaire a traité 316 malades qui souffraient de traumatismes du rachis thoraco-lombaire. Signalons que sur les quatre wilayas que couvre le CHU Nedir-Mohamed, à savoir Tizi Ouzou, Bejaïa, Bouira et Boumerdès, 64% des cas sont enregistrés dans la wilaya de Tizi Ouzou.
L’étude montre que les hommes sont les plus concernés avec un taux de 60%, contre 40% chez les femmes. L
’hiver est la période la plus critique, où le nombre des patients admis au service traumatologie est d’un cas/jour. «L’augmentation des cas durant cette période est liée à la saison de récolte des olives, où des personnes tombent du haut des arbres», a indiqué le Dr Ameur. Il a ajouté que «les premiers cas arrivent à partir du mois de novembre et les admissions peuvent s’étaler jusqu’en avril, si la saison (des cueillettes) est bonne».
Les femmes sont les plus concernées par ces chutes, a-t-il dit, estimant qu’elles représentent 54% des cas enregistrés. De son côté, le Dr Slimani Yazid a estimé que les chutes du haut des arbres représentent la première cause de traumatismes du rachis thoraco-lombaire dans la wilaya de Tizi Ouzou. Les chutes enregistrées dans le secteur du bâtiment, notamment lors de la construction de dalles, arrivent en deuxième position, suivies par les accidents de la circulation. Dans ce sens le Dr Slimani a appelé les citoyens à être plus vigilants dans leurs gestes pour préserver leur santé, mais aussi leur mobilité, puisque «50% des cas qui subissent des traumatismes du rachis thoraco-lombaire, ne récupèrent pas et se retrouvent définitivement paralysés, lorsque la moelle épinière est sectionnée», a-t-il précisé.
Les intervenants ont déploré le fait que la majorité des patients, notamment ceux concernés par la cueillette des olives et ceux travaillant dans le secteur du bâtiment, ne soient pas déclarés à la Sécurité sociale.
Par La Tribune
Causés par des chutes ou des accidents de la circulation et touchant la colonne vertébrale, les traumatismes du rachis thoraco-lombaire sont très fréquents dans la wilaya.
C’est ce qu’a révélé une étude présentée à cette occasion. Selon l’étude effectuée par une équipe de médecins du CHU Nedir- Mohamed de Tizi Ouzou, durant la période allant du 1er juin au 31 juillet 2012, le service traumatologie de cet établissement hospitalo-universitaire a traité 316 malades qui souffraient de traumatismes du rachis thoraco-lombaire. Signalons que sur les quatre wilayas que couvre le CHU Nedir-Mohamed, à savoir Tizi Ouzou, Bejaïa, Bouira et Boumerdès, 64% des cas sont enregistrés dans la wilaya de Tizi Ouzou.
L’étude montre que les hommes sont les plus concernés avec un taux de 60%, contre 40% chez les femmes. L
’hiver est la période la plus critique, où le nombre des patients admis au service traumatologie est d’un cas/jour. «L’augmentation des cas durant cette période est liée à la saison de récolte des olives, où des personnes tombent du haut des arbres», a indiqué le Dr Ameur. Il a ajouté que «les premiers cas arrivent à partir du mois de novembre et les admissions peuvent s’étaler jusqu’en avril, si la saison (des cueillettes) est bonne».
Les femmes sont les plus concernées par ces chutes, a-t-il dit, estimant qu’elles représentent 54% des cas enregistrés. De son côté, le Dr Slimani Yazid a estimé que les chutes du haut des arbres représentent la première cause de traumatismes du rachis thoraco-lombaire dans la wilaya de Tizi Ouzou. Les chutes enregistrées dans le secteur du bâtiment, notamment lors de la construction de dalles, arrivent en deuxième position, suivies par les accidents de la circulation. Dans ce sens le Dr Slimani a appelé les citoyens à être plus vigilants dans leurs gestes pour préserver leur santé, mais aussi leur mobilité, puisque «50% des cas qui subissent des traumatismes du rachis thoraco-lombaire, ne récupèrent pas et se retrouvent définitivement paralysés, lorsque la moelle épinière est sectionnée», a-t-il précisé.
Les intervenants ont déploré le fait que la majorité des patients, notamment ceux concernés par la cueillette des olives et ceux travaillant dans le secteur du bâtiment, ne soient pas déclarés à la Sécurité sociale.
Par La Tribune
Commentaire