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La protection de l’environnement offre d’« importantes » opportunités d’investissement créatrices d’emplois en Algérie, a estimé mardi à Alger Kheloufi Benabdeli, consultant et expert en écologie appliquée.
« Sur une période d’investissement à faible coût ne dépassant pas trois années, il est possible de créer environ 50.000 emplois durables et 10.000 emplois périodiques », a indiqué M. Benabdeli lors d’une conférence au symposium international de la gestion environnementale.
Ces postes d’emploi « verts » peuvent être générés essentiellement dans quatre domaines : traitement des eaux usées, réutilisation et gestion des déchets, et industrie verte (aromes, ethnobotanique, extraits de végétaux) ainsi que la production de fleurs et plantes médicinales et aromatiques.
En outre, la création de près de 20.000 emplois est possible à travers l’investissement dans la mise en valeur et la gestion des espaces verts et des parcs de loisirs.
Ces données confirment que la protection de l’environnement est un concept économiquement « intéressant », selon l’expert.
A cet égard, M. Benabdeli a expliqué qu’une opération de tri sélectif de déchets domestiques et industriels permettra un gain annuel de 1,33 milliard de dinars (16,5 millions de dollars), à raison d’un coût moyen de 2.000 dinars.
Les potentialités dans ce domaine en Algérie sont « énormes », selon le consultant. Les possibilités de récupération sont estimées annuellement à 120.000 tonnes pour le carton, 400.000 tonnes pour le textile, 10.000 tonnes pour le cuir et 10.000 tonnes pour le verre.
La matière organique récupérable et valorisable est estimée à 3 millions de tonnes pouvant rapporter en les commercialisant, après traitement comme fumure organique, plus de 30 millions de dinars.
Les eaux traitées et les boues, quant à elles, rapportent environ 20 millions de dinars, a fait savoir M. Benabdeli, ajoutant que les centres d’enfouissement technique reçoivent quotidiennement 40.000 tonnes de déchets domestiques et 10.000 tonnes de déchets dangereux pouvant générer successivement plus de 8 millions de dinars et 100 millions de dinars.
« Ce n’est qu’à travers un encouragement à l’investissement vert qu’il sera possible de rentabiliser et d’intégrer la protection de l’environnement dans le développement économique et social », a-t-il conclu.
S: aps
« Sur une période d’investissement à faible coût ne dépassant pas trois années, il est possible de créer environ 50.000 emplois durables et 10.000 emplois périodiques », a indiqué M. Benabdeli lors d’une conférence au symposium international de la gestion environnementale.
Ces postes d’emploi « verts » peuvent être générés essentiellement dans quatre domaines : traitement des eaux usées, réutilisation et gestion des déchets, et industrie verte (aromes, ethnobotanique, extraits de végétaux) ainsi que la production de fleurs et plantes médicinales et aromatiques.
En outre, la création de près de 20.000 emplois est possible à travers l’investissement dans la mise en valeur et la gestion des espaces verts et des parcs de loisirs.
Ces données confirment que la protection de l’environnement est un concept économiquement « intéressant », selon l’expert.
A cet égard, M. Benabdeli a expliqué qu’une opération de tri sélectif de déchets domestiques et industriels permettra un gain annuel de 1,33 milliard de dinars (16,5 millions de dollars), à raison d’un coût moyen de 2.000 dinars.
Les potentialités dans ce domaine en Algérie sont « énormes », selon le consultant. Les possibilités de récupération sont estimées annuellement à 120.000 tonnes pour le carton, 400.000 tonnes pour le textile, 10.000 tonnes pour le cuir et 10.000 tonnes pour le verre.
La matière organique récupérable et valorisable est estimée à 3 millions de tonnes pouvant rapporter en les commercialisant, après traitement comme fumure organique, plus de 30 millions de dinars.
Les eaux traitées et les boues, quant à elles, rapportent environ 20 millions de dinars, a fait savoir M. Benabdeli, ajoutant que les centres d’enfouissement technique reçoivent quotidiennement 40.000 tonnes de déchets domestiques et 10.000 tonnes de déchets dangereux pouvant générer successivement plus de 8 millions de dinars et 100 millions de dinars.
« Ce n’est qu’à travers un encouragement à l’investissement vert qu’il sera possible de rentabiliser et d’intégrer la protection de l’environnement dans le développement économique et social », a-t-il conclu.
S: aps