Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Maroc - La Banque centrale confirme que 2012 la croissance restera modeste, et les déficits encore importants

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Maroc - La Banque centrale confirme que 2012 la croissance restera modeste, et les déficits encore importants

    L'année 2012 ne sera pas un bon cru pour l'économie marocaine. Le constat plat de la banque centrale du Maroc (Bank Al Maghrib), sur les principaux agrégats économiques du pays, confirme que la croissance restera modeste, et les déficits encore importants. En dépit de quelques éclaircies prévues en 2013.

    Bank Al Maghrib (BAM) reste prudente dans ses prévisions des principaux indicateurs économiques du pays pour 2012. Le Conseil d’administration de la banque a décidé de maintenir une prévision de la croissance pour l’année 2012 à moins de 3%. Cette décrue dans la prévision de la croissance économique attendue pour 2012, contre 4,2% prévue par le gouvernement Benkirane, se base surtout sur les mauvaises performances de la campagne agricole 2012. Mais également d'une baisse sensible de la demande des principaux partenaires économiques européens du Maroc, notamment les grands donneurs d'ordres dans les filières du textile-habillement.

    Avec une production de 51 millions de quintaux de céréales en 2012, contre 84 millions de quintaux en 2011, le PIB agricole a baissé de plusieurs points, obligeant le gouvernement à aller sur les marchés internationaux pour s'approvisionner en blés et produits céréaliers.

    Vendredi, le gouvernement marocain a décidé de suspendre la taxe d'importation sur le blé tendre du 1er octobre au 31 décembre, afin de "garantir l'approvisionnement du marché intérieur" et à "remédier aux effets du renchérissement" des cours mondiaux. 2012 sera, par ailleurs, l'année des déficits, estiment des économistes marocains selon lesquels le gouvernement aura du mal à gérer le déficit budgétaire. Alors que beaucoup d'institutions officielles tablent sur un déficit du PIB de plus de 6%, le ministre de l'économie et des finances maintient de son côté qu'il sera autour de 5% contre 6,1% en 2011.

    La loi de finances 2011 prévoyait un déficit du PIB de 3%, et à l'arrivée, il avait atteint 6,1%. Et, pour corser l'addition, l'encours de la dette du Trésor devrait gonfler à 55 milliards de DH et à la fin de l'année, la dette publique devrait atteindre le seuil des 500 milliards de DH, soit un taux d'endettement de 57%, un seuil non enregistré depuis 2004.

    Bank Al Maghrib a également relevé un énorme déficit de liquidités sur le marché monétaire, estimé à 70 milliards de DH au dernier trimestre 2012, ce qui l'a obligé à baisser le taux de la réserve monétaire de 6% à 4%. Avec une note de ''BBB-''.

    S: Les Ecos
Chargement...
X