Tweet
Les Saoudiens absents d'une nouvelle réunion sur la Syrie
Pour la deuxième fois, l'Arabie saoudite a été absente d'une réunion sur la Syrie qui a rassemblé Egyptiens, Iraniens et Turcs, a annoncé ce mercredi le ministre égyptien des Affaires étrangères, Mohamed Kamel Amr.
A l'initiative du Caire a été annoncée début septembre la création d'un «quartet» - Arabie saoudite, Egypte, Iran et Turquie - afin de tenter de trouver un règlement négocié au conflit en Syrie.
Les Saoudiens tenus au courant de «tout ce qui se passait»
Depuis une séance préparatoire le 10 septembre dans la capitale égyptienne, deux réunions ministérielles ont eu lieu mais à chaque fois le gouvernement de Ryad n'était pas représenté. Le chef de la diplomatie égyptienne, interrogé par le journal Al Hayat, a tenu à souligner que les Saoudiens étaient tenus au courant de «tout ce qui se passait» lors de ces réunions, la dernière ayant eu lieu récemment à New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.
Le prince Saoud al Fayçal, ministre saoudien des Affaires étrangères, a subi en août une intervention chirurgicale qui l'a tenu à l'écart des réunions officielles.
Les Iraniens, contrairement aux Egyptiens, aux Turcs et aux Saoudiens, soutiennent le président syrien Bachar al Assad, un membre de la communauté alaouite, une branche du chiisme. Pour les spécialistes de la région, il semble peu probable que les membres de ce quartet" voulu par le président égyptien Mohamed Morsi parviennent à se mettre d'accord sur les moyens de mettre un terme à la crise syrienne.
Reuters
Pour la deuxième fois, l'Arabie saoudite a été absente d'une réunion sur la Syrie qui a rassemblé Egyptiens, Iraniens et Turcs, a annoncé ce mercredi le ministre égyptien des Affaires étrangères, Mohamed Kamel Amr.
A l'initiative du Caire a été annoncée début septembre la création d'un «quartet» - Arabie saoudite, Egypte, Iran et Turquie - afin de tenter de trouver un règlement négocié au conflit en Syrie.
Les Saoudiens tenus au courant de «tout ce qui se passait»
Depuis une séance préparatoire le 10 septembre dans la capitale égyptienne, deux réunions ministérielles ont eu lieu mais à chaque fois le gouvernement de Ryad n'était pas représenté. Le chef de la diplomatie égyptienne, interrogé par le journal Al Hayat, a tenu à souligner que les Saoudiens étaient tenus au courant de «tout ce qui se passait» lors de ces réunions, la dernière ayant eu lieu récemment à New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.
Le prince Saoud al Fayçal, ministre saoudien des Affaires étrangères, a subi en août une intervention chirurgicale qui l'a tenu à l'écart des réunions officielles.
Les Iraniens, contrairement aux Egyptiens, aux Turcs et aux Saoudiens, soutiennent le président syrien Bachar al Assad, un membre de la communauté alaouite, une branche du chiisme. Pour les spécialistes de la région, il semble peu probable que les membres de ce quartet" voulu par le président égyptien Mohamed Morsi parviennent à se mettre d'accord sur les moyens de mettre un terme à la crise syrienne.
Reuters