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Pour un débat responsable et lucide sur l’avenir de l’Algérie

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  • Pour un débat responsable et lucide sur l’avenir de l’Algérie

    L’Algérie traverse aujourd’hui une situation difficile et paradoxale. Ses fondamentaux n’ont jamais été aussi favorables : des richesses minières et agricoles abondantes, une démographie maîtrisée, une masse de cadres de niveau très appréciable pour un pays de taille intermédiaire, une infrastructure qui couvre tout le territoire pour enclencher rapidement un véritable processus de développement, une population qui est largement revenue des vertiges idéologiques qui ont fait perdre beaucoup de temps au pays. Toutefois, les ressources en hydrocarbures nécessitent une révision du mode de leur exploitation.

    Je souhaite, aujourd’hui, demander à mes compatriotes d’initier un débat responsable et lucide. Je les invite, tous, et où qu’ils soient, en Algérie et à l’étranger, à commencer à relever ensemble dès 2012 les huit défis auxquels l’Algérie est confrontée, afin de reprendre le chemin du développement ; des défis de nature politique, économique et sociale, culturelle, sécuritaire, de gouvernance, morale, de mobilisation des élites, d’insertion dans un monde de plus en plus globalisé. La problématique de la perspective de financement des activités de l’Etat se pose avec acuité aujourd’hui, au regard de l’évolution inquiétante des paramètres d’exploitation des hydrocarbures durant la dernière décennie et du laxisme dans la gestion budgétaire. Les réserves de pétrole restantes ont enregistré une baisse de -7,4% entre 2001 et 2011. Pour le gaz, la baisse des réserves restantes a été de -35% sur la même période. La production de pétrole a enregistré un pic en 2006 pour amorcer une baisse continuelle ; se situant à -17% entre 2006 et 2010. Pour le gaz, le pic de production a été enregistré en 2004, suivi d’une baisse de -8% entre 2004 et 2010. Face à cela, la consommation interne de pétrole a enregistré une augmentation de 77%, entre 2001 et 2011. Pour le gaz, l’augmentation est de 36,5% sur la même période. Les importations de biens (marchandises) sont passées de 9,48 milliards US $ en 2001 à 45,10 milliards US$ en 2011, soit une augmentation de 475%, près de 5 fois plus. Celles des services sont passées de 2,44 milliards US $ à 12,30 milliards US $ sur la même période, soit une augmentation de 500%, 5 fois plus ! Les hydrocarbures étant une ressource naturelle non renouvelable, la fiscalité pétrolière tirée de leur exportation devrait être épargnée pour financer les investissements dans le cadre d’une politique rigoureuse et efficace de transformation du capital naturel non renouvelable (les hydrocarbures) en capital humain générateur de flux de revenus stables et durables (investissements dans les ressources humaines : éducation, santé, savoir, compétences …). Effectivement, cette règle d’or, de ne jamais utiliser la fiscalité pétrolière pour financer le budget de fonctionnement, était respectée durant les années 1970. De 1969 à 1978, les recettes budgétaires totales, hors fiscalité pétrolière, se sont élevées à 97 milliards de dinars ; alors que les dépenses de fonctionnement ont été de 71 milliards de dinars, dégageant ainsi une épargne budgétaire sans la fiscalité pétrolière. Malheureusement, un inquiétant dérapage a été enregistré ces dernières années, puisqu’une partie non négligeable de la fiscalité pétrolière (68% en 2011) va au financement du budget de fonctionnement. En effet, les recettes ordinaires n’ont couvert que 50% des dépenses de fonctionnement en 2009. Ce taux de couverture s’est aggravé puisqu’il s’est limité à 48% en 2010 et 36% en 2011 ; donc 64% du budget de fonctionnement est couvert par la fiscalité pétrolière. Sur trois fonctionnaires employés par l’Etat, deux sont payés sur la fiscalité pétrolière ! Sur chaque équivalent de baril de pétrole exporté, 28,5 US $ en 2009 ; 38 US $ en 2010 et 70 US $ en 2011, sont partis vers le budget de fonctionnement. Cela signifie qu’au niveau actuel du volume d’exportations, si le prix du baril descend à moins de 70 US $, il ne restera plus un seul dinar de recettes pour financer le budget d’équipement !

    Pour faire face au danger imminent de déficits structurels intenables, il faut travailler à la réalisation des trois hypothèses suivantes
    :
    - Parier sur un prix de baril supérieur à 115 US $, celui qui était nécessaire pour financer la totalité du budget de l’Etat en 2011 ;
    - Maintenir les dépenses budgétaires à un niveau acceptable, à savoir appliquer une austérité budgétaire ;
    - Maintenir les exportations d’hydrocarbures à un niveau au moins égal à celui réalisé en 2011.
    En ce qui concerne le prix du baril, beaucoup de facteurs poussent vers l’incertitude dans les marchés de l’énergie, à court terme :
    - la montée de la consommation dans les pays émergents,
    - la nécessaire réduction de l’émanation du dioxyde de carbone dans l’atmosphère,
    - les crises de l’endettement dans les pays de la zone euro,
    - ce qui est appelé «le Printemps arabe» dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord,
    - la capacité d’autosuffisance en gaz aux Etats-Unis, grâce à la production de gaz non-conventionnel.

  • #2
    Malgré cette incertitude sur le court terme, les prix se situeront autour de 100 US $/baril en valeur réelle ; même si des fluctuations importantes sont enregistrées. Le prix moyen a été de 38 US $ entre 1990 et 2011 ; passant par des niveaux différentiés, 147 US$ à mi-2008 et 35 US $ en décembre de la même année. En 2011, il a fluctué entre 75 US $ et 125 US $. Il apparaît très risqué de parier sur un baril à 115 US $.

    En ce qui concerne l’austérité budgétaire, le budget de fonctionnement a enregistré des augmentations très fortes, 50% de plus en 2011 par rapport à 2010. Cela a été justifié par le volume important des rappels. Plusieurs facteurs poussent vers le pessimisme quant à la capacité de l’exécutif à maintenir le budget de fonctionnement à son niveau actuel.

    La nature des dépenses réalisées dans le budget d’équipement entraînera une augmentation importante des dépenses récurrentes pour le fonctionnement et la maintenance des équipements nouveaux. La qualité décevante des services sociaux (santé, éducation, services à la population…) ainsi que le niveau faible de fourniture des moyens de services dans l’administration nécessiteront des augmentations importantes du budget de fonctionnement. La faiblesse de la capacité régalienne de l’administration face aux manifestations diverses des fonctionnaires et des populations démunies poussera à l’augmentation des salaires et autres transferts.


    D’où la difficulté d’envisager des baisses sensibles dans le budget de fonctionnement. En ce qui concerne le niveau d’exportation des hydrocarbures et si la tendance enregistrée ces dernières années dans la baisse de production et l’accroissement de la demande interne se poursuit, le pays enregistrera une baisse très forte des exportations d’hydrocarbures à l’horizon 2018-2020. A cet horizon, la baisse probable de production de pétrole se situera à 30% et la demande interne augmentera de 75%.

    Pour le gaz, la baisse de la production serait de 10% et l’augmentation de la demande interne de 35%. D’où la forte probabilité d’une baisse importante de la capacité d’exportation et ce faisant une baisse sensible des recettes budgétaires à l’horizon 2018-2020, dans moins de dix ans ! Il faut rappeler que lorsque la production de pétrole était tombée de 54 millions de tonnes en 1978 à 31 millions de tonnes en 1982, il s’en est suivi, avec la baisse du prix du baril en 1986, les événements douloureux qu’a connus l’Algérie pendant plus d’une décennie.

    Il reste les possibilités d’utilisation des schistes bitumineux, mais ceci, dans une perspective à plus long terme, avec des investissements importants face à une rareté des recettes d’un côté et les problèmes de disponibilité des quantités d’eau nécessaires à cet effet ainsi que la technologie à maîtriser, de l’autre.

    Vous l’aurez compris, face à ces défis, l’urgence d’une prise de conscience collective de la nécessité du changement du système de gouvernance s’impose comme le fil conducteur et le point de départ de notre redressement.

    Et toute la stratégie consistera à sortir la rente de sa situation actuelle, au service de la corruption et de la prébende, pour la mettre au service du développement et de la protection pour la période nécessaire au redressement du pays. Le sentier de la déliquescence de l’Etat est prévisible et même visible. Il suit celui de l’amenuisement de la rente et l’augmentation de l’appétit des prédateurs. L’amenuisement de la rente est inscrit dans la politique aventureuse d’exploitation des hydrocarbures. Le chemin de l’augmentation de l’appétit des prédateurs suit celui de la corruption. Mais la rente se rétrécira lorsqu’il ne sera plus possible d’exporter assez de pétrole et de gaz pour la nourrir. Le pays persistera, alors, dans la situation de non-gouvernance avec la forte probabilité de vivre en même temps la violence sociale, le banditisme et la violence terroriste. Pour faire face aux huit défis, dans un contexte marqué par la baisse importante des capacités d’exportation d’hydrocarbures et de baisse sensible des recettes budgétaires, il faut que l’Algérie mette d’urgence en place un système de gouvernance dans lequel les citoyens puissent s’exprimer et sanctionner, c'est-à-dire où les citoyens ont les moyens d’exiger des comptes de la part de leurs gouvernants et d’en recevoir effectivement. C’est toute la dimension du débat responsable et lucide auquel j’appelle par cette contribution. Je m’adresse aux citoyennes et citoyens jeunes et âgés, en Algérie et à l’étranger, mais aussi aux étudiants et universitaires, aux travailleurs des secteurs public et privé et aux syndicalistes, aux fellahs, aux responsables des associations de la société civile, aux gens des médias, aux hommes d’affaires nationaux. Tous ceux qui ont à cœur de sauver l’Algérie doivent se mobiliser dans ce débat crucial pour l’avenir immédiat de l’Algérie. Pour que ce débat aboutisse à des solutions, il faut l’organiser. Il faut mobiliser ; à titre individuel mais surtout en groupes au niveau local, tous les moyens de communication qu’offrent les réseaux sociaux, sans négliger les discussions directes. Il faut créer des blogs dédiés à ce sujet. Par exemple, le lancement de cercles de débats sur l’avenir de l’Algérie peut offrir un instrument efficace de communication. L’Algérie n’a plus de temps à perdre.

    Par le Dr Ahmed Benbitour - le soir

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    • #3
      M. Benbitour !

      Vous parlez vraiment à des sourds !

      C"est qui est vraiment malheureux, est que nous, les algériens, on réagit au quart de tour pour critiquer à tous va. Mais nous sommes incapables de débattre sur des idées de manière constructive, aller sur le fond des choses, réfléchir, proposer ...

      On est comme tétanisés, et sans perspective aucune ! Et dans notre vie de tous les jours, on navigue à vue comme nos gouvernants.

      Le pire c'est que çà concerne notre avenir et notre devenir !

      Pauvre de nous !

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      • #4
        c'est benbitour qui a écris cela??

        Il fait confiance a ces données livrées par les bureaux de créations des données ???

        pour se developper il faut d'abords dire revenir au naturel..l'algerie vie dans un systéme artificiel....tu ne pourras pas appliquées sur elle le raisonnement naturel scientifique...c'est comme si les prisoniers dans une prison sont entrain de débatre d'un probléme comment font il pour ameliorer la qualité des repas....
        ils n'ont pas de cuisine
        ils n'ont pas d'aliments
        ils n'ont pas d'ustensiles
        et ils parlent de cuisine....pour passer le temps oui on est d'accords avec benbitour...et si benbitour vie dans un systéme naturel aura t'il le temps de parler?? il serais en ce moment entrain de courir pour trouver un veterinaire pour sa vache..il st quelques part comme l'americain dans une ferme entrain de produire et creer..si la vache meurt, il n'aura plus de lait...et si il n'aura pas de lait il n'aura pas de quoi rrembourser ses dettes...la banque réclame son argent...la ferme sera mise au enchaire et benbitour n'aura que sa couverture sur son dos...marche ou creve c'est la devise dyu systeme naturel..puisque benbitour reçois une part du reliquat du petrole qu'on nous laisse en guise de tranquilité qu'il mange son quart de pain et sa tomate et faire comme le prisonnier discuter sur un probleme qui ne se pose pas dans une prison....
        mais les bonnes volontés existe toujours...un jour ou l'autre la prison sera ouverte....les gardiens ont fuient le pays...personne n'a prevus les nazis..tout était tranquil dans la prison....en 7 ans tout a basculé...les colons font comme le fermier...une valise a la amin pour traversé la mer...
        laissant l'ex prison algerienne grande ouverte...et il a eu l'invasion acridienne....ils ont tout prie..il ne restaient que les rues qui sont dernierement prie par les mtarguiya....la prison est fermé sur tout le monde...on attend un Hitler pour ouvrir tout...mais ou vont-'ils aller les notres puisuq'ils n'ont pas la nationalité europeene..????
        Attrapper le c'est le cri des prisonniers

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        • #5
          Le niveau de dépenses est trop élevé: il a raison Benbitour. Tout le monde est d'accord d'ailleurs parmi les experts.

          Mais le pouvoir n'a pas le courage de dire la vérité aux Algériens et de réduire les dépenses: surtout qu'il faudra donner des coups pour faire accepter le message, mais en ces temps de révolte Arabe ..

          ∑ (1/i²) = π²/6
          i=1

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          • #6
            Bonjour

            Le pire c'est que çà concerne notre avenir et notre devenir !
            Dans la vie, y compris dans un seul et même pays, chacun son avenir et chacun son devenir. Mais les élites savent bien manier la langue, manipuler pour monter les échelles sur le dos des autres.

            Arrêtez d'inviter les algériens au travail. C'est les millions d’algériens qui ont bénéficié de l'éducation et des études supérieurs gratuites, de la santé gratuite, de l'alimentation subventionnée qui traitent aujourd'hui le reste de fainéants, d'incapables, de bras cassés. Ces élites veulent que les autres ramassent leurs poubelles, leurs fassent le ménage, nettoient leurs rues, gardent leurs enfants, réparent leurs chiottes, fassent leur chauffeurs, fassent les serveurs souriants, produisent leur nourriture, cousent leur vêtement, produisent leurs gadgets....etc.

            Chacun son avenir et chacun son devenir. Arrêtez, mesdames et messieurs les élites, mesdames et messieurs qui êtes dans vos bureaux, mesdames et messieurs les politiciens, mesdames et messieurs les ingénieurs d'harceler la majorité des êtres humains qui sont des pauvres et qui ne bénéficieront jamais dans leur vie d'un salaire décent, d'une retraite, de la tranquillité dans le monde de guerre que vous avez conçu, qui ne garantiront rien de bon à leur progéniture puisque vous leur avez d'or et déjà préparé un avenir sombre !
            Rebbi yerrahmek ya djamel.
            "Tu es, donc je suis"
            Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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            • #7
              Mister Gandhi !

              Si tu réagis à mes propos, sache que tu n'as vraiment rien compris à ce que j'ai posté
              et que je n'invite personne à travailler ou à dormir, sauf à réfléchir ensemble à notre devenir !

              Voilà !

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              • #8
                Pour un débat responsable et lucide sur l’avenir de l’Algérie

                Dans un premier temps l’algérien doit se réapproprier son histoire ,sa culture , et ses origines qui ne son pas arabe mais berbère .
                L’algérien se cherche ,il regarde se qui se passe cher le voisin et oublie qui ils aient .
                Le jour ou ils affichera avec fierté ses origines Africaine et qu'ils s'éloignera des positions des pays du moyenne orient ,ils aura fait un grand pas pour son avenir et son future .

                Commentaire


                • #9
                  bonjour

                  Le pire c'est que çà concerne notre avenir et notre devenir !
                  Sidmark

                  c'est seulement le mot "notre" qui m'a interpellé. C'est en prétextant l'existence d'une communauté de vie que les pauvres ont été amenés à faire des guerres pour que les riches restent riches.

                  Aujourd'hui c'est toujours au nom de ce "notre" qu'on veut encore accrocher les pauvres pour mener les guerres économiques afin d'assurer et de garantir le conforts aux élites (intellectuels, politiques, banquiers, financiers, scientifiques, ingénieurs, avocats, médecins ....etc ) et aux riches.

                  Il n'y a pas de communauté de vie ("notre avenir") là où certains se goinfrent de matériels, de nourritures, de voyages, de conforts, ...etc et où d'autres sont acculés à rester les serviteurs misérables des premiers jusqu'au dernier jour de leur vie.

                  Il n'y pas de communauté de vie là où certains, par leur moyens financiers, politiques ou militaires, peuvent acheter le temps des autres, la dignité des autres, la vie des autres, peuvent s'offrir les ressources là où elles sont.

                  On ne va pas tous avoir des voitures, des appartements climatisés, voyager, manger à sa faim, dormir tranquille, assurer des études à ses enfants, ....etc. il n'y a pas d'avenir commun ("notre avenir") là où 20% de l'humanité concentre 86% des richesses. Il n'y pas d'avenir commun ("notre avenir") quand une partie (les enfants du système client-esclave-electeur) accepte et valide, par sa coopération et sa participation active, les règles iniques et mortelles de ce système et de ce marché destructeur et dans lequel la majorité demeura dominée, écrasée, esclavagée, pillée, volée, trompée.
                  Rebbi yerrahmek ya djamel.
                  "Tu es, donc je suis"
                  Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

                  Commentaire


                  • #10
                    Ghandi a dit:
                    c'est seulement le mot "notre" qui m'a interpellé. C'est en prétextant l'existence d'une communauté de vie que les pauvres ont été amenés à faire des guerres pour que les riches restent riches.
                    Si tu veux en venir à ce que çà soit du chacun pour soi, libre à toi d'en faire le promotion !

                    A part çà, tes propos sont hors du sujet dont on parle !

                    Commentaire


                    • #11
                      Sidmark

                      Si tu veux en venir à ce que çà soit du chacun pour soi, libre à toi d'en faire le promotion !
                      Prôner le nous est la spécialité, depuis des millénaires (elle n'est pas l'invention de la modernité dans laquelle 20% des nantis, vivant grâce à l'esclavage, au pillage et à la misère de autres, possèdent 86% des richesses), de tous ceux qui vivent sur le dos des autres et il ne vivent certainement pas avec les autres qui demeurent, malgré les nous de la rhétorique bourgeoise depuis des millénaires, en servitude et en domination. Vivre SUR le dos des autres, ce n'est pas vivre AVEC les autres. Cette réthorique n'a servit qu'à agrandir le fausset entre les élites, les riches d'une part et ceux qui triment pour eux d'autres part. Aujourd'hui on sait que les élites scientifiques, politique, .... et les riches ne travaillent que pour leurs propres intérêts et pour cela il faut maintenir en permanence la majorité des humains dans l'état d'esclavage.


                      Envoyé par Benbitour
                      Vous l’aurez compris, face à ces défis, l’urgence d’une prise de conscience collective de la nécessité du changement du système de gouvernance s’impose comme le fil conducteur et le point de départ de notre redressement.
                      Vois tu que c'est en plein dans le sujet
                      Rebbi yerrahmek ya djamel.
                      "Tu es, donc je suis"
                      Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

                      Commentaire


                      • #12
                        ...

                        que de quiproquos au final, le sujet mérite mieux que cela, bien mieux...personne ne semble hors sujet d'ailleurs...


                        Salam, merci...
                        ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

                        Commentaire


                        • #13
                          - Parier sur un prix de baril supérieur à 115 US $, celui qui était nécessaire pour financer la totalité du budget de l’Etat en 2011 ;
                          Cela revient à parier sur une guerre au proche orient.

                          Commentaire


                          • #14
                            Ghandi, tu est communiste ou anarchiste? Je demande juste pour comprendre ta position..

                            ∑ (1/i²) = π²/6
                            i=1

                            Commentaire


                            • #15
                              Bonjour

                              Alryib3

                              Ghandi, tu est communiste ou anarchiste? Je demande juste pour comprendre ta position..
                              L'exploitation, la domination me sont insupportables

                              Le pouvoir et l'ordre par la peur, le chantage, la menace, la défiance me sont insupportables

                              La religion du progrès et du développement m'est insupportable, autrement dit la prétention des élites politiques, économiques, financières et scientifiques de faire le bonheur des gens ou de de communauté nationale, internationale ou humaine m'est insupportable.

                              L’économisme, le scientisme me sont insupportables, autrement dit la prétention que la science et l'économie régleraient les problèmes de l'humanité m'est insupportable.

                              La monopolisation des moyens, des outils, des ressources de vie et d'existence et de l'environnement par le privé ou par des élites soit disant élues m'est insupportable.

                              Je suis contre la recherche de la prospérité au détriment des hommes sans voix, qu'on entend jamais même s'ils meurent chaque jours à cause des guerres pour les ressources, à cause de l'accaparement de leurs terres, à cause du profit engrangé par les famines et pour la croissance du PIB au nord.

                              Je suis pour la vie simplement juste parce que «Il y a assez de ressources sur cette planète pour répondre aux besoins de tous mais pas assez pour satisfaire l’avidité de quelques uns»

                              Tout ceci m'est insupportable parce qu'il est claire que le système instauré est pyramidal; la hiérarchie dans cette pyramide est systémique, organisée et maintenue par le pouvoir des élites politiques, financières, économiques et scientifiques qui vivent sur le dos de la majorité des humains, la base de la pyramide. Les gens dans cette base sont les exploités vivant sous la domination des élites qui leur promet, depuis le début de la modernité, la prospérité. La prospérité qui viendra après l'esclavage du monde, l'extermination des indiens d'Amérique, la colonisation, les guerres mondiales, la néo-colonisation, l'exploitation et la soumission d'une grande partie de l'humanité, les destructions de l'environnement et de la santé des gens, les famines, les guerres pour les ressources, l’épuisement des ressources et ainsi de suite...etc, ça n’en finira jamais. Je le répète «Il y a assez de ressources sur cette planète pour répondre aux besoins de tous mais pas assez pour satisfaire l’avidité de quelques uns», mais si on veut satisfaire l'avidité de quelques uns alors l'économie et la politique guerrières, meurtrières assassines criminelles, sont nécessaires.

                              PS : La modernité est cette chose prétentieuse inventée par les élites (vampires, esclavagistes, pilleurs, voleurs, ...etc.) depuis 3 à 4 siècles et qui correspond à la promesse que la science et l'économie régleraient "les problèmes" de l'humanité et qui dit vouloir chasser la pauvreté de la planète. La modernité chasse en effet la pauvreté, en la remplaçant par la misère, lé désolation et la destruction dans une grande partie de la planète.
                              Rebbi yerrahmek ya djamel.
                              "Tu es, donc je suis"
                              Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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