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L'Algérie doit-elle s’engager au Mali ?

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  • L'Algérie doit-elle s’engager au Mali ?

    C’est étonnant comme, autour de nous, on découvre le péril islamiste au Maghreb à travers… l’occupation du nord Mali et de ses attaques et kidnappings dans la région du Sahel. Vingt et un ans après l’attaque de la caserne de Guemmar, vingt ans après la bombe de l’aéroport d’Alger et dix-sept ans après l’attentat de la station Saint-Michel à Paris.

    Quand, à longueur de débats télévisés, on écoute les “spécialistes” qui reprochent à l’Algérie son hésitation à s’engager dans une guerre, au demeurant déjà décidée, on mesure combien on peut changer de logique rien qu’en changeant de lieu. Là, on se rappelle surtout de l’écrasante solitude d’être “éradicateur” dans les années 1990. Les mêmes voix, qui alors accablaient cette armée d’éradicateurs, et même tout civil suspecté de servir les desseins de cette armée en ce qu’il prônait de combattre la stratégie islamiste du meurtre et de la terreur, hésitent à peine aujourd’hui d’accuser cette armée de désertion… au Mali ! Parmi ces mêmes voix, celles de Hollande et Fabius, désormais concepteurs de la diplomatie française, voire occidentale, au Sahel.

    Certes, cette guerre au terrorisme en Algérie ne s’est sûrement pas faite sans son lot de dépassements. Et la question des disparus, maintenant assumée par les institutions officielles elles-mêmes, est un des stigmates de cette guerre, impropre par certains aspects, mais salutaire pour ce qu’on connaît du projet islamiste. On a été plus indulgent avec la paix honteusement amnistiante que le pouvoir a unilatéralement offerte aux terroristes. Par défaitisme ou par opportunisme politique, nous avons eu donc notre moment de renoncement.

    Mais le prix était déjà payé. Et notre guerre contre le terrorisme a eu lieu. Et se poursuit, en dépit de tout.

    Voyons comme, de l’autre côté de la mer, les apôtres du “qui-tue-qui”, de la “réconciliation” et de la “représentativité” de l’islamisme d’hier ne se gênent pas, aujourd’hui, pour diffuser des images de destruction de mausolées ou de mutilation de “voleurs” pour justifier l’intervention militaire au nord Mali. Or, “l’œuvre” des MIE, GIA… et autres GSPC, dans une seule des mille communes d’Algérie, est sans commune mesure avec ce qui s’est passé dans huit cent mille kilomètres carrés du nord Mali.

    Huit cent kilomètres carrés de désert que l’on veut conquérir avec trois mille hommes. Pas besoin d’être stratège militaire pour voir la vanité d’une telle entreprise. Il suffit de se rendre compte que les talibans sont toujours à la porte du pouvoir en Afghanistan, malgré une impressionnante armada durablement mobilisée.

    Le rapport à la population et au territoire n’est pas le même pour une armée régulière et pour des groupes terroristes.

    C’est autre chose qu’une guerre qu’il aurait fallu. Un Mali fort et démocratique.

    Comme il eut fallu une Algérie forte et démocratique pour nous éviter une tragédie qui perdure depuis vingt ans.

    Mais là n’est pas le problème de la communauté internationale. Elle s’étonne seulement qu’un pays assez fort pour lutter contre le terrorisme refuse, à son tour, de l’accompagner dans ce qu’elle croit être une autre expédition “libératrice”.

    Or, le Mali d’aujourd’hui n’aurait pas été possible si l’Algérie n’avait été contrainte de subir la stratégie de l’isolement face à l’agression islamiste, hier.


    Par : Mustapha Hammouche-liberté

  • #2
    Un piège grossier pour l'Algérie, elle est invité à s'embourber au Mali, comme le font les impérialistes en Afghanistan et ailleurs.

    Comme l'a écrit le journaliste, il faut un Mali uni et démocratique et sans ingérence de l'étranger quel qu'il soit. Les Maliens doivent être soutenus pour régler eux-même leurs problèmes sans ingérence et violences, sans toucher à leur territoire.

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    • #3
      Bjr

      Dans tous les postes on parle de piège au Mali, de quel piège il s'agit
      4 mille hommes peuvent ils faire face aux armées de la région , ils n'ont aucune chance donc je ne voit pas ou pourrais être le piège pour l'armée Algérienne.

      L'Algérie a trois possibilités:

      1) réussir la médiation et éviter toute intervention et donc éviter la présence de force étrangère au nord du mali

      2) Faire une intervention avec les etats Africain et faire en sorte que les force étrangères ne s'installe pas au nord Mali

      3) ne rien faire et la c'est la catastrophe car si la France ou les USA
      font partir les Clowns du nord Mali c'est eux qui prendront leurs place

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      • #4
        4 mille hommes peuvent ils faire face aux armées de la région , ils n'ont aucune chance donc je ne voit pas ou pourrais être le piège pour l'armée Algérienne.

        Meme 25.000 hommes ne tiendrait pas militairement face à l'ANP: on l'a vu dans les années 90 chez nous.

        Mais 4.000 hommes qui se cachent dérrière la population dans un pays étranger, cela fera inévitablement des victimes civiles parmi les touaregs et pourrait allumer le feu dans notre propre Sud parmi nos touaregs à nous.

        Je pense que c'est ça le piège dont on peur les autorités.

        ∑ (1/i²) = π²/6
        i=1

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        • #5
          L'Algérie ne doit pas intervenir, ni aucun autre pays. Il faut que les touaregs et les habitants du Nord Mali en général se révoltent contre les terros, les écrasent avec le soutien logistique de l'Algérie.

          Ensuite le gouvernement Malien n'a qu'à se débrouiller pour négocier avec le mouvement Azawad les droits, la paix sociale, etc...

          ∑ (1/i²) = π²/6
          i=1

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          • #6
            dsl , les histoires de touaregs et les marsiens je n'y crois pas trop , ils sont Algeriens ou merde s'ils se sentent touaregs avant d'etre Algeriens qu'ils aillent au diable et qu'ils aillent faire la guerre avec leurs frères.

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            • #7
              Le problème a été créé par le "groupes terroristes" eux-même construits par les forces impérialistes et chargés de cette mission : la partition des Etats.

              Les discours et les agissements des Etats néo-colonialistes ne sont que du cinéma.

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              • #8
                L'Algérie ne doit pas s'engager militairement dans le bourbier malien, les conséquences seront grave, on donnera encore plus d'arguments à tous les pseudo "jihadistes" du monde pour attaquer notre pays .

                Par contre, les frontières doivent être très bien surveillé .

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                • #9
                  dsl , les histoires de touaregs et les marsiens je n'y crois pas trop , ils sont Algeriens ou merde s'ils se sentent touaregs avant d'etre Algeriens qu'ils aillent au diable et qu'ils aillent faire la guerre avec leurs frères.
                  Si tu veux aller faire la guerre vas la faire tout seul. Notre armée n'a pas a se mêler dans un conflit pareil . Le Pakistan a payé le prix grave avec l'invasion de l’Afghanistan .

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                  • #10
                    on est specialisés des guérres interieurs , temp que c,est pas entre algeriens l,armée ne bouge pas !!pourtant ceux qui sément le trouble est l,horreur au mali sont bien connus du monde .

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