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Cotation de l'Euro à la vente en Algérie

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  • Cotation de l'Euro à la vente en Algérie

    Le cours officiel de la vente de l’euro par rapport au dinar a connu au début de cette semaine un nouvel écart de près de 4,5 % par rapport au cours pratiqué au marché parallèle avons-nous constaté hier. Le cours de vente de l’euro établi par la Banque d’Algérie et valable depuis le 16 juillet est de 97,58 dinars alors qu’au marché parallèle la monnaie s’échange à 93,5 dinars ! A l’achat, l’écart est presque insignifiant, 0,6 %, ce qui réduit sensiblement, en particulier pour les émigrés qui reviennent en masse durant l’été en Algérie, l’attrait pour le recours au marché parallèle.

    Ainsi, l’écart du change, par exemple de 100 euros dans une banque, procure 9 194 DA contre 9 250 au marché parallèle soit un écart de seulement de 56 DA, une somme trop faible pour risquer d’exhiber ses euros à des inconnus. Il y a un mois, l’écart du cours de l’euro, à la vente, ne dépassait pas 2 % La cotation des billets de banque des devises étrangères établie par la Banque d’Algérie, datée du 4 juin 2006, fixait le cours de vente de l’euro aux particuliers à 98,16 dinars contre 96,3 dinars au marché parallèle, soit une différence de 1,93 dinar.

    En l’espace d’un mois, le cours au marché parallèle aura donc perdu environ 30 DA, soit près de 3 % en descendant de 96,3 à 93,5 dinars. Cette insolite situation dure depuis le début du mois de juin et ne semble pas avoir ébranlé les pouvoirs publics qui donnent l’impression d’assister impuissants au phénomène qu’aucun manuel d’économie ou de finance n’explique.

    Ceci, face au silence aussi bien de la Banque d’Algérie que du ministère des Finances, n’a pas empêché des économistes d’avancer plusieurs pistes pour détourner ce fait insolite au profit du système bancaire. La piste la plus logique, ont avancé des spécialistes, est simplement l’application des textes par la Banque d’Algérie qui refuse d’autoriser les bureaux de change privés.

    Si ces derniers existaient, plaident les économistes, le marché parallèle va non seulement se réduire, mais personne ne vendra des devises en dessous des cours officiels. En parallèle, les spécialistes plaident pour la convertibilité totale du compte courant des services (soins, billets d’avions, études…), ce qui sonnera le glas du marché parallèle.

    Mais une telle perspective ne pourra jamais émaner de la volonté de l’équipe actuelle de la Banque d’Algérie trop confinée dans un incroyable excès de prudence après les différents scandales qui ont ébranlé le système bancaire algérien.

    L’initiative devrait plutôt émaner des pouvoirs publics qui affichent depuis quelques semaines une volonté manifeste d’améliorer le bien-être des Algériens à travers un relèvement du pouvoir d’achat. Ce relèvement devrait ainsi être «aiguillé» afin qu’il ne profite pas uniquement au rattrapage de la consommation, en faisant grimper la demande sur les devises étrangères qui ne pourra être satisfaite, en l’état actuel des choses, que par le marché parallèle.

    Pour rappel, la législation algérienne en matière de contrôle de change ne permet aux particuliers l’acquisition de devises que dans 4 cas précis : allocation touristique, 15 000 DA par an (environ 150 euros), soins sous conditions à l’étranger, allocations d’études (montant dérisoire) pour les non-boursiers ainsi que les frais de rapatriement de dépouille mortelle 100 000 DA (environ 1 000 euros).

    En dehors de ces «largesses» concédées par la Banque d’Algérie, les nationaux doivent se débrouiller pour faire face aux dépenses d’usage. L’acquisition des billets d’avion pour des destinations non desservies par les compagnies aériennes installées en Algérie se fait, à titre d’exemple, en contrepartie d’un reçu de banque de rétrocession de devises étrangères pour la contre-valeur en dinars du billet en question.

    En outre, les voyageurs recourent systématiquement au marché parallèle pour constituer un pécule à même de faire face aux dépenses courantes : hôtel, transports divers, restaurant, shopping… Le coût d’un séjour moyen, pour moins d’une semaine, dans un pays européen se chiffre à au moins 1 000 euros.

    Il faut compter le double pour les pays du Golfe, de l’Asie et de l’Amérique du Nord. L’exception étant les cadres en mission qui ont droit à des frais de mission convertibles pour sept jours au maximum. Mais là aussi, le barème en vigueur, environ 150 euros par jour pour un directeur général, n’est pas fait pour placer les cadres dans des positions confortables face à leurs partenaires… Autre source de survie du marché parallèle : les pèlerins qui se rendent en Arabie saoudite pour le grand hadj ou le petit hadj (omra).

    Les besoins sont tellement nombreux que la majorité des pèlerins exportent tout ce qui leur tombe sur la main : devises, dinars (le cours du dinar est mieux apprécié), dattes, or… Bon an, mal an, la somme de l’allocation touristique, demandée par les résidents algériens, tourne autour de 32 millions de dollars.

    Le chiffre a été obtenu par le Jeune Indépendant en 2001. Sur un autre plan, la baisse du cours de l’euro au marché parallèle augmente le risque de minoration de la valeur en douane, du fait que l’écart entre le cours commercial de l’euro et celui du marché parallèle est de seulement 0,1 %.

    En effet, les opérateurs du commerce extérieur paient un euro à 92,85 dinars (93,4 le mois passé), alors qu’au marché parallèle ils peuvent s’approvisionner à 92,50 dinars. Le compte est donc vite fait et l’évidence est tout de suite déduite même par un importateur illettré : la différence entre le cours officiel et le cours parallèle (0,1 %) est 50 fois inférieure à la pression fiscale (droit de douane, entre 5 et 25 %, TVA, 17 %, TAP, IBS, 25 %, IRG,15 %,…), puisqu’à la vente, la valeur est toujours minorée sur la facture officielle.

    Les bas prix pratiqués en Algérie par rapport aux marchés voisins ou même en Europe sur certains produits trouvent leur explication par le recours d’une partie des importateurs à l’astuce de la valeur minorée en douane afin de payer moins de taxes et plus tard moins d’impôts.

    Exemple : un opérateur importe un téléphone portable- produit le plus ciblé par la spéculation- d’une valeur réelle de 100 euros. Il s’arrange avec son fournisseur pour une double facturation, l’une destinée à l’administration et la deuxième à la comptabilité parallèle.

    La première certifiera que le portable a été vendu à 40 euros, la deuxième indiquera la valeur réelle. La différence entre le prix déclaré, payé par le circuit bancaire, et le prix réel, est réglée cash de main à main grâce à l’offre du marché parallèle des devises.

    Bien entendu, fournisseur et importateur trouvent leur compte sur le dos du Trésor qui accuse un manque à gagner non négligeable.

    Par Le Jeune Indépendant

  • #2
    j avoue que j ai mal saisi

    a ceux qui philosophe et preche sur la convertabilite du dinar
    je dis chiche
    creant une nouvelle monnaie
    mais cette decision doit venir d une seule source
    a savoir bouteflika lui meme
    et la on peut convertir le new dinar
    ca va faire tres mal
    aux corrompus

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    • #3
      La convertabilité du dinar n'est pas du tout à l'ordre du jour car pour cela il faut une économie solide et stable et pour l'instant ce n'est pas le cas car elle est trop dépendantes des hydrocarbures. Ouyahia en son temps l'avait deja souligné.

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      • #4
        oui j ai compris
        mais aussi ya trop de dinars qui circulent
        vu que l algerie est lancee dans des projets qui se comptent en milliards de dollars
        il faut a mon humble avis recourir a une nouvelle monnaie

        et je partage l avis de ouyahia
        SCIENCE ET TRAVAIL
        et je rajouterais JUSTICE

        ET DE LA INDUBITABLEMENT decoulera une economie ou le petrole ne serait qu un appoint

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