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La Tunisie gagnée par le chaos

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  • La Tunisie gagnée par le chaos

    -De nombreuses manifestations à Sidi Bouzid et près de Kasserine
    -Marzouki accusé d’avoir nommé son frère Hichem consul général
    -Les salafistes enveniment la situation






    La Tunisie est sens dessus dessous. Tandis que les mouvements de protestation se multiplient à travers le pays, les salafistes jihadistes exigent que le parti Ennahdha au pouvoir cesse de jouer double jeu et applique de manière radicale la Charia.
    Les manifestations se multiplient en effet en Tunisie depuis plusieurs jours. Ainsi, plusieurs centaines de citoyens ont protesté le 1er octobre à Sidi Bouzid, berceau du printemps arabe du pays à l’origine de la chute de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011. Les manifestants en question ont défilé dans le centre-ville et notamment devant le siège du gouvernorat, dénonçant, entre autres, l’islamisation poussive du pays, et exigeant la démission du gouverneur. Des enseignants ont également manifesté dans la même région, refusant de travailler durant 24 heures et contestant l’arrestation de bon nombre de manifestants la semaine précédente à Sidi Bouzid. Autre région, autres déboires… A Tunis, trois députés de Sidi Bouzid répondant aux noms de Mohamed Brahimi, Ahmed Khaskhoussi et Tahar El-llah ont débuté une grève de la faim au siège de l’Assemblée nationale constituante pour défendre les revendications de la région, suspendre les poursuites contre plusieurs manifestants ou encore révoquer de ses fonctions le gouverneur de Sidi Bouzid. La colère a aussi gagné la région limitrophe de Kasserine dans le centre-ouest, où une grève générale a frappé de plein fouet la région de Laâyoune et ses 22.000 habitants. Les manifestants en question se sont insurgés en partie contre l’exclusion, la pauvreté ou encore le chômage dont le taux dans la région dépasse les 50%.
    Par ailleurs, le parti Ennahda au pouvoir, déjà accusé de pratiquer la politique de l’autruche face aux revendications populaires et d’ignorer les problèmes sociaux des Tunisiens tels que la hausse du chômage, est menacé de plus en plus par les salafistes jihadistes, dont le dirigeant Abou Iyadh semble vouloir lui «déclarer la guerre». En effet, selon le chef des radicaux islamistes de la région, le parti dominant au gouvernement a opté pour la voie de la laïcité et s’éloigne progressivement de l’application de la Charia et des fondements de l’Islam. Aussi, le mouvement islamiste radical est décidé à semer le chaos dans le pays et a y multiplié les actes de violences, comme par exemple l’attaque de l’ambassade et de l’université américaines dont il est le principal organisateur. Concrètement, Abou Iyadh demande à Ennahda d’abandonner son double discours et d’assumer entièrement son discours islamique. Le parti, majoritaire au gouvernement, a néanmoins pris plusieurs mesures de sécurité par crainte d’assauts des extrémistes. Ainsi, la coalition vient de placer son siège sous haute protection
    Comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement a été aussi montré du doigt pour «nomination partisane» et «népotisme». La désignation par le président Moncef Marzouki de son frère Hichem Marzouki au poste de consul général de Tunisie a en effet provoqué un véritable tollé dans la région.

    Karim AGOUMI

  • #2
    La Tunisie est sens dessus dessous. Tandis que les mouvements de protestation se multiplient à travers le pays, les salafistes jihadistes exigent que le parti Ennahdha au pouvoir cesse de jouer double jeu et applique de manière radicale la Charia.
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    Eh bien , la fuite de ben Ali la cause , il avait donné son peuple comme cadeaux aux salafistes ....
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

    Commentaire

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