Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Maroc : Le code de la presse pour bientôt

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Maroc : Le code de la presse pour bientôt

    Leila Hallaoui( Le Soir Échos)

    Le ministère de la Communication a présenté, lundi soir à Rabat, le comité consultatif chargé de l’examen des projets de lois relatifs au projet du code de la presse et de l’édition ainsi que les grandes lignes de ce dernier.

    A l’événement, les professionnels sont venus très nombreux. Il n’était pas question de rater le lancement d’un chantier qui s’est fait attendre des années : la réforme du code de la presse et de l’édition. Lundi 1er octobre, la première étape a été franchie par la mise en place effective d’un comité consultatif chargé de l’examen des projets de lois relatifs au projet du code de la presse et de l’édition. A sa tête, un ancien ministre de la Communication Mohamed Larbi Messari qui sera appuyé dans cette mission par une équipe de 13 membres présentés, un à un, à cette occasion.
    Un comité et beaucoup d’attentes

    Le comité compte, entre autres, Mohamed Machichi Idrissi Alami, ancien ministre de la Justice, Younès Moujahid, président du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), Noureddine Miftah, président de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ). Professionnels du secteur, universitaires, magistrats, leur expertise promet enfin de concrétiser un espoir collectif en donnant corps aux lignes directrices du projet. « Nous ne sommes pas sous forme d’une instance, mais chacun, de son côté, apportera des propositions. Notre unique critère restera la logique », déclare le président du comité annonçant que sa première réunion est fixée au lendemain de la cérémonie (mardi 2 octobre). « Nous fixerons notre méthode de travail et les délais », précise-t-il. Le comité aura entre 4 et 5mois pour rendre sa copie qui devra, ensuite, être soumise au Parlement pour son adoption. D’ici là, c’est un travail laborieux qui attend le comité appelé à lancer et encadrer un processus de dialogue national institutionnel sur la réforme des codes de la presse et de l’édition. La mission vise donc l’élaboration d’un code de la presse moderne assurant la liberté de la presse mais aussi son exercice dans les règles de l’art. Le comité aura également à collecter les propositions de réforme pour son traitement.
    Les grandes lignes

    « Ce chantier s’inscrit aux défis auxquels fait face le Maroc et dont le premier réside dans la mise en œuvre de la nouvelle Constitution et plus particulièrement de son article 28 qui sera à la base de cette réforme», affirme le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi. Cet article garantit la liberté de la presse qui ne peut être limitée par aucune forme de censure préalable. « Tous ont le droit d’exprimer et de diffuser librement et dans les seules limites expressément prévues par la loi, les informations, les idées et les opinions », cite le ministre. Dans cette liberté, les pouvoirs publics sont donc appelés à favoriser l’organisation du secteur de la presse « de manière indépendante et sur des bases démocratiques, ainsi que la détermination des règles juridiques et déontologiques le concernant », ajoute le ministre faisant toujours référence au même article.
    Autres références de base : l’engagement du gouvernement à développer le secteur et les recommandations issues des diverses initiatives et mémorandums cumulés depuis 2003, dont celles du Livre blanc du dialogue national autour des médias et de la société. « Notre pays s’est engagé au cours de la session du conseil des droits de l’Homme à Genève à l’occasion de la présentation de son rapport national à abolir les peines privatives de liberté du code de la presse », insiste Mustapha El Khalfi soulignant qu’en cas de récidive la peine sera limitée à une amende. Et ce sera au tribunal d’en évaluer le montant.
    La réforme ergonomique

    Une réforme ne peut s’envisager que lorsqu’elle s’intègre à un environnement favorable. Les ressources humaines devront donc bénéficier de meilleures conditions de travail leur assurant objectivité, indépendance et de bonne gouvernance. En preuve de l’importance que revêt ce volet, deux conventions ont été signées pour recueillir les demandes de formation que l’ensemble des journalistes seront amenés à faire. Signée par le ministère de la Communication, le SNPM et la FMEJ, cette convention vise veut rehausser les capacités et faire de la formation continue un droit indéniable à tous les journalistes. La seconde convention, elle, concerne la mise en place d’un programme de trois années pour les œuvres sociales au profit des salariés du secteur de la presse écrite. De quoi réjouir les professionnels.
    Projets de lois
    De nombreux projets de lois figurent sur la liste de la réforme du code de la presse et de l’édition. Les projets de lois portant sur la création du conseil national de la presse, sur le profil du journaliste professionnel et sur la presse électronique sont en tête de cette liste à laquelle s’ajoutent cinq autres. Il est question du projet de loi organisant les sondages d’opinions, de celui assurant l’accès à l’information, d’un texte de loi organique relatif à la distribution et d’un autre axé uniquement sur la publicité. Le dernier est lié à un projet de décret pour le soutien de la presse écrite. Ces textes, selon le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, sont au stade final de leur élaboration.

  • #2
    On a beau mettre des codes et des lois pour améliorer le climat démocratique chez nous , Mais hélas le mors est toujours a la bouche et la cravache au fesses !!!

    Commentaire


    • #3
      Je doute fort du suicide de ce régime par l'autorisation d'une presse libre ,
      les contestataires et antimonarchiques sont nombreux du pain béni qui
      leur tombe du ciel.

      Commentaire


      • #4
        Est-ce que les journaux auront le droit de donner des nouvelles de la santé de sidek .

        Auront-ils le droit de faire des sondages sur la popularité de sidek ?

        Car le dernier sondage qui donnait 96% des sondés avaient un avis favorable sur la politique du roi, a vu le journaliste responsable de ce crime lése-amir el mouùminine arrêté et condanmé .

        I L FALLAIT DIRE 100% .


        article garantit la liberté de la presse qui ne peut être limitée par aucune forme de censure préalable. « Tous ont le droit d’exprimer et de diffuser librement et dans les seules limites expressément prévues par la loi, les informations, les idées et les opinions », cite le ministre.
        Allah i3ayachna hatta dak n'har
        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

        Commentaire


        • #5
          Libert" de presse en Algérie.

          Le dernier rapport de Reporters sans frontières classe l’Algérie à la 122e place, juste après le régime brutal de robert Mugabe et avant le très autoritaire Emomalii Rahmon du Tajikistan. Bien loin du Niger et du Mali voisins.

          république démocratique ya hasra...!

          Commentaire


          • #6
            Allah i3ayachna hatta dak n'har

            Iska
            Il y a un début à tout et l'intention vaut déjà l'action.

            Même si on a déjà des journaux dans les kiosques marocains qui, comme ton journal préféré Tel Quel , osent l'impertinence même vis à vis du roi.

            En attendant toi tu ne peux toujours pas espérer lire quelque chose sur siadeks ( les caporaux analphabètes dont le patron Taoufik) qu'à travers des journaux en ligne comme Le Matin Dz et TSA.

            Tous les autres n'ont droit de s'attaquer qu'à des marionnettes ( Bouteflika , Ouyahia, Belkhadem etc..) que cette junte a placé pour faire paravent.

            Quant un projet similaire sera étudié dans ta dictature on en reparlera .

            Pour l'instant , contemple ce projet obtenu de haute lutte par les journalistes marocains au sein de leur syndicat..

            Maroc : Le syndicat de la presse veut la fin de la tutelle du ministère de la Communication

            Publié le 03.05.2012

            A l’occasion de la journée mondiale de la presse, aujourd'hui, le syndicat de la presse au Maroc a publié un rapport sur la situation de la profession. Un document qui réclame une totale indépendance des médias et la fin de la tutelle du ministère de la Communication.

            Le 3 mai est la journée mondiale de la presse. Au Maroc, la profession est appelée à connaître des mutations sous l'impulsion du ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi, membre du parti majoritaire le PJD. Ces changements ne sont pas du goût du syndicat de la presse marocaine qui demande la levée de cette tutelle.
            Le ministre prépare trois projets : la création du Conseil national de la presse dont la présidence sera confiée, sans aucun doute, à Larbi Messari, ancien ministre de la Communication (1998-2000), issu des rangs de l’Istiqlal. L’homme vient d’être nommé à la tête d’une commission chargée de la préparation d’une conférence prévue en octobre. L’idée de mettre en place un tel mécanisme remonte à 2007 à l'époque où Nabil Benadellah était ministre de la Communication au sein du gouvernement Driss Jettou. Un nouveau code de la presse est également en gestation. Celui de 2002 a montré ses limites, il n’est plus en phase avec la nouvelle constitution. Enfin l'actuel ministre de la Communication prévoit l’élaboration d’une loi-cadre dédiée aux médias en ligne.
            Le « dynamisme » d'El Khalfi, qualifié par certains d’ « ingérence » dans un secteur hautement libéral, coïncide avec la controverse autour des cahiers de charge de l’audiovisuel. Le Syndicat National de la Presse Marocaine (SNPM), dans son rapport - dirigé par Younès Moujahid, membre de l’USFP, parti d'opposition - s’interroge sur la place du concept de la « tutelle » du ministère sur les entreprises de presse dans la nouvelle constitution. Il appelle à sa « révision ». « La tutelle sur la profession journalistique, les entreprises et les établissements médiatiques est incompatible avec les sociétés démocratiques », indique le document rendu public, hier, mercredi 2 mai.
            Le ministre visé directement
            La position du rapport est conforme avec le communiqué sanctionnant la réunion du conseil fédéral du SNPM, le 14 avril. Ses membres se sont dits « inquiets que l’élaboration des cahiers de charges n’obéisse à des motivations idéologiques au lieu de donner une place importante à l’évolution du contenu, le respect de la diversité de pensée, la liberté de création et l’ouverture linguistiques et culturelle », souligne le rapport du SNPM.
            Ces craintes sont accompagnées de reproches visanr directement le ministre de la Communication sur l’absence de « concertation » avec les professionnels et la société lors de la préparation de ces cahiers des charges. Ces propos sont parfaitement en phase avec ceux exprimés par les députés de l’opposition et de la majorité qui ne sont pas membres du PJD. De plus, le rapport du SNPM a relevé de nombreux cas de violences subies par les journalistes dans le cadre de leur travail et dont les auteurs sont souvent les forces de l’ordre.

            Mohammed Jaabouk
            PS : la liberté de la presse n'est pas d'insulter le roi mais de s'attaquer à ses décisions administratives si elles sont iniques du moment qu'il règne tout en gouvernant .

            Il faut surtout dépénaliser les délits de presse mais cette presse doit aussi être responsable en évitant de s'attaquer à la vie privée du roi et de tout autre personne.

            C'est à cela que la presse et l'autorité au Maroc tendent à trouver un compromis..

            Le débat est en tout cas lancé et c'est l'essentiel....

            Commentaire


            • #7
              Mettre dans les esprits ce qui n'existeras jamais , la thérapie de groupe
              de l’ingénieux makhzen qui perdurera 1200 ans de plus par sa démocratie dictatoriale .

              Commentaire


              • #8
                Il y a un début à tout et l'intention vaut déjà l'action.

                Même si on a déjà des journaux dans les kiosques marocains qui, comme ton journal préféré Tel Quel , osent l'impertinence même vis à vis du roi.
                Pour une monarchie qui se dit millénaire 1200 ans):, vous devez être dans le top 12 , hélas votre presse n'est même pas un ambrions, ça vaut nullement un avortement

                Commentaire


                • #9
                  En attendant toi tu ne peux toujours pas espérer lire quelque chose sur siadeks ( les caporaux analphabètes dont le patron Taoufik) qu'à travers des journaux en ligne comme Le Matin Dz et TSA.

                  Tous les autres n'ont droit de s'attaquer qu'à des marionnettes ( Bouteflika , Ouyahia, Belkhadem etc..) que cette junte a placé pour faire paravent.

                  Quant un projet similaire sera étudié dans ta dictature on en reparlera .

                  Pour l'instant , contemple ce projet obtenu de haute lutte par les journalistes marocains au sein de leur syndicat..
                  Et pour la petite serpillère, je te dit entre le générale de la sardine, du phosphate... Et celui du string, la place de 140 aux niveaux du PNUD ce n'est que compliment de votre bouffon de roi pour humilier de plus en plus les citoyens marocain ............

                  Commentaire


                  • #10
                    lkhelfi devait quitter le gouvernement des qu'on lui a enlever son premier dossier, mais il a prouvé qu'il n'est qu'un petit lâche adorateur de kourssi comme beaucoup qui l'ont précéder. Dommage …

                    Commentaire


                    • #11
                      Le dernier rapport de Reporters sans frontières classe l’Algérie à la 122e place, juste après le régime brutal de robert Mugabe et avant le très autoritaire Emomalii Rahmon du Tajikistan. Bien loin du Niger et du Mali voisins.

                      république démocratique ya hasra...!
                      ON PARLE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE AU MAROC .

                      Crée un topic sur l'Algérie.

                      J'aimerai bien voir des caricatures de sidkoum dans un journal marocain, comme il y a des caricatures de boutef dans les journaux algériens.

                      Allez je mets au défi un journal marocain quel qu'il soit de caricaturer sidkoum , sans qu'il ne soit interdit et ses responsables dans un cachot .
                      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                      Commentaire


                      • #12
                        Un nouveau code pour la presse! C'est bien beau! Mais au final,les journalistes seront jugés selon le code pénal.....Comme ce fut le cas pour Rachid Nini,les caricaturistes et mr Lamrabet interdit d'écrire pendant 10 ans.Ce nouveau code dés son approbation sera dans les oubliettes.....

                        Commentaire


                        • #13
                          J'aimerai bien voir des caricatures de sidkoum dans un journal marocain, comme il y a des caricatures de boutef dans les journaux algériens.

                          Iska
                          Toujours à noyer le poisson alors qu'on t'a précisé que Boutef et tous les presidents qui l'ont précédé design" par la junte ne sont que des paravents et des punshing ball.
                          Montre moi ne serait qu'une photo ( récente ) du vrai maitre de l’Algérie Toufik en l’occurrence et de ceux qui gravitent autour de lui..

                          Le général Toufik, invisible et tout-puissant

                          Comme pour le prophète Mohamed, la photo du général Toufik, patron des renseignements algériens et véritable faiseur de rois, est introuvable. Ou presque. Enquête sur le visage le mieux masqué d'Algérie.


                          C'est une tradition instaurée par le président Bouteflika depuis son investiture en 1999: à chaque mois de ramadan, il reçoit ses ministres pour de longues auditions censées le mettre au courant des évolutions et problèmes dans chaque secteur.


                          Une fois n'est pas coutume, en ce mois d'août 2011, le général Toufik, tout puissant patron des renseignements militaires, faiseur et défaiseur de rois, assiste à ces présentations civiles malgré sa qualité d'officier militaire.


                          Mais contrairement à l'année dernière, il n'y aura aucune image à la télévision d'État. Ce qui poussera tout le monde à dire qu'il n'y a jamais eu d'auditions ministérielles. C'est dommage: après les nombreuses promesses de transparence après les contestations populaires, on ne verra pas le général.


                          Aéroport d'Alger, janvier 1992. L'Algérie est sous tension extrême, le président Chadli vient d'être déchu par un groupe de militaires après la victoire aux élections législatives du FIS, parti islamiste radical. La plaie ouverte, il faut suturer rapidement et trouver un nouveau président.


                          L'armée et le DRS, les renseignements militaires, s'accordent après avoir consulté les fiches des «historiques», sur Mohamed Boudiaf, haute figure de la lutte pour l'indépendance, possédant la carte FLN n°001 (Front de libération national) mais exilé au Maroc depuis des décennies, pour des différends avec les maîtres du pays.


                          La délégation qui attend le retour au pays de Mohamed Boudiaf est impressionnante; tout ce que compte l'oligarchie militaire est présente pour l'accueil sur le tarmac de la nouvelle vitrine (civile) du pays. La télévision d'État retransmet l'événement et en les filmant, cite un à un les officiers présents que le nouveau président Boudiaf salue sans les connaître.


                          Dans le lot, quand vient le tour du général Toufik, la caméra s'en détourne rapidement et le commentaire en off n'annonce aucun nom à mettre sur le visage furtif. Ce sont les ordres, discrets. Pas de nom, pas de visage.
                          Légendes et réalités

                          Le président Boudiaf est assassiné six mois plus tard, devant les caméras de la même télévision. A l'enterrement, où est présent Toufik, un service chargé d'interdire les images du général veille sur les photographes et saisit les appareils des imprudents. Toutes les autres personnalités, civiles et militaires, sont mitraillées (par les photographes) dans l'antagonisme complémentaire pouvoir apparent/pouvoir occulte, grande tradition soufie d'Al Dharer et Al Baten, le visible et l'invisible, l'exotérisme et l'ésotérisme.



                          Slateafrique.com

                          Si tu as un projet algérien sur la liberté presse présente le sinon passe ton chemin car pour l'instant c'est au Maroc qu'on essaye de faire bouger les choses et c'est déjà un pas en avant et encore une fois personne n'a dit que la liberté de la presse au Maroc était un exemple , bien au contraire

                          Commentaire


                          • #14
                            @Serpico

                            Le général Toufik, invisible et tout-puissant

                            *Continuer à Chercher !! un fantôme n a pas de visage , ça hante le voisin de l Ouest !!!


                            posté par Serpico

                            Si tu as un projet algérien sur la liberté presse présente le sinon passe ton chemin car pour l'instant c'est au Maroc qu'on essaye de faire bouger les choses
                            .
                            On verra ,
                            Presques tous les projets politiques marocains internes au Maroc restés sur papier , que de la poudre aux yeux ...la monarchie alaouite vit uniquement par les mensonges

                            Des cas !

                            Hein , ou est passé la régionalisation ???
                            Ou est passé que le Maroc va intégrer l UA ?
                            Ou est passé que le Maroc evitera la Bai3a et bannira le baise main et les courbettes ?
                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                            Commentaire


                            • #15
                              Ou est passé que le Maroc va intégrer l UA ?
                              gallik Othmani va chasser le Polisario de l'UA

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X