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Paris à l’écoute d’Alger

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    Abdelkader Messahel s’est rendu hier à Paris pour des entretiens avec des responsables français, notamment le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

    Au moment où les tentatives françaises d’amener la communauté internationale à appuyer une intervention militaire étrangère au nord du Mali ont échoué, le ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel, s’est rendu hier à Paris pour des entretiens avec des responsables français, notamment le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

    Les entretiens seront consacrés “essentiellement à la situation qui prévaut dans le Sahel, et en particulier au Mali”, selon Amar Belani, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

    Il a expliqué que ces entretiens s'inscrivent dans le cadre des efforts menés par l'Algérie avec ses principaux partenaires américain et européen et en coordination avec les pays du champ pour, d'une part, “consolider la lutte permanente contre le terrorisme et le crime transnational organisé” et, d’autre part, pour “rechercher les meilleures voies d'une solution durable à la crise malienne destinée à conforter les Maliens dans leurs efforts visant à préserver l'unité nationale et l'intégrité territoriale de leur pays”. En fait, la visite de M. Messahel à Paris vise, surtout, à rassurer Paris et ne pas envenimer les relations bilatérales, notamment à la veille d’une importante visite du président français en Algérie.

    Le message d’Alger est clair : on peut avoir des divergences de vue sur les questions d’ordre régional, sans que cela affecte les solides relations bilatérales.

    Abdelkader Messahel tentera d’expliquer davantage le point de vue algérien par rapport à la crise malienne et les raisons qui poussent l’Algérie à privilégier la solution politique et diplomatique. Il tentera, par ailleurs, de “raisonner”, à partir de Paris, l’actuel Premier ministre malien, allié de la France, qui multiplie les appels à une intervention militaire occidentale au nord de son pays.

    Alger, qui a de tout temps contribué à la stabilité du Mali, à travers différentes phases de négociations et d’accords conclus, grâce à sa médiation, mais aussi la prise en charge des conséquences humanitaires des différents conflits, n’a pas omis le volet sécuritaire de la crise. Depuis plusieurs années, les pays de la région du champ ont entamé un travail de fond qui a abouti à la mise en place de mécanismes et d’un commandement opérationnel commun en vue de lutter contre le terrorisme dans la région du Sahel.

    Le Mali avait bien souscrit à cette démarche et a pris part à toutes les réunions sans jamais émettre la moindre réserve. La communauté internationale, y compris la France, avait appuyé cette démarche des pays du champ.
    C’est cette démarche que tentera de défendre encore une fois M. Messahel auprès de ses interlocuteurs français.

    Azzeddine Bensouiah - liberté
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