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Recherché depuis 1993, ce chef terroriste, âgé de 40 ans, était en “négociations” avec les autorités pour bénéficier des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Deux jours après l’arrestation du terroriste Hamdane Amar et d’un membre d’un réseau de soutien, samedi dernier, dans la région des Ouadhias, voilà que l’“émir” de katibat El-Farouk, écumant la partie sud de la wilaya de Tizi Ouzou, dépose les armes et se rend aux services de sécurité dans la même région des Ouadhias, à une quarantaine de kilomètres au sud de la ville de Tizi Ouzou.
Selon des sources sécuritaires dans la région, il s’agit de Haddad Fodil, alias Abou Doudjana, âgé d’une quarantaine d’années et originaire de la région de Dellys (Boumerdès). Il s’est rendu aux forces de police aux Ouadhias, lundi dernier, à la tombée de la nuit.
Lors de l’arrestation de son acolyte, Abou Doudjana a réussi à s’enfuir de justesse des mains des policiers, mais sans tenter, nous dit-on, d’user de son arme. Recherché depuis 1993, soit depuis le début du terrorisme en Algérie, Haddad Fodil compte parmi les résidus du GIA qui ont survécu aux coups les plus durs des forces de sécurité et aux guerres de leadership les plus meurtrières au sein de l’organisation terroriste. Certains le présentent même comme un protégé du numéro un d’Al-Qaïda au Maghreb, Abdelmalek Droukdel.
Des maquis de Boumerdès, Abou Doudjana a rallié la phalange de Takhoukht qu’il dirigea, selon nos sources, jusqu’à l’année 2008. Remplacé par Si Mohamed Ouramdane, alias El-Khachkhache, à la tête de la phalange Takhoukht, Abou Doudjana sera désigné à la tête de la phalange El-Farouk, en remplacement de l’“émir” Abdelkader Sersoub, alias Abdeldjebar, qui s’était rendu aux services de sécurité durant la même année 2008. Selon nos sources, Abou Doudjana aura cessé ses activités terroristes depuis déjà plusieurs mois. Des mois qu’il aura passé à négocier sa reddition pour profiter de la Charte pour la réconciliation. Selon des recoupements d’informations, la phalange El-Farouk, sous la direction de cet “émir”, a été citée comme responsable de nombreuses affaires de kidnapping et d’attentat dans le sud de la wilaya de Tizi Ouzou.
Depuis qu’il a rejoint les maquis de Kabylie où il a semé la terreur durant de nombreuses années, Abou Doudjana aura été condamné, selon nos sources, plusieurs fois à de lourdes peines par contumace. Bénéficiera-t-il des largesses de la réconciliation nationale ? En attendant, c’est l’organisation de Droukdel qui prend un sérieux coup en Kabylie où ses activités sont déjà en nette régression.
Samir Leslous - liberté
Deux jours après l’arrestation du terroriste Hamdane Amar et d’un membre d’un réseau de soutien, samedi dernier, dans la région des Ouadhias, voilà que l’“émir” de katibat El-Farouk, écumant la partie sud de la wilaya de Tizi Ouzou, dépose les armes et se rend aux services de sécurité dans la même région des Ouadhias, à une quarantaine de kilomètres au sud de la ville de Tizi Ouzou.
Selon des sources sécuritaires dans la région, il s’agit de Haddad Fodil, alias Abou Doudjana, âgé d’une quarantaine d’années et originaire de la région de Dellys (Boumerdès). Il s’est rendu aux forces de police aux Ouadhias, lundi dernier, à la tombée de la nuit.
Lors de l’arrestation de son acolyte, Abou Doudjana a réussi à s’enfuir de justesse des mains des policiers, mais sans tenter, nous dit-on, d’user de son arme. Recherché depuis 1993, soit depuis le début du terrorisme en Algérie, Haddad Fodil compte parmi les résidus du GIA qui ont survécu aux coups les plus durs des forces de sécurité et aux guerres de leadership les plus meurtrières au sein de l’organisation terroriste. Certains le présentent même comme un protégé du numéro un d’Al-Qaïda au Maghreb, Abdelmalek Droukdel.
Des maquis de Boumerdès, Abou Doudjana a rallié la phalange de Takhoukht qu’il dirigea, selon nos sources, jusqu’à l’année 2008. Remplacé par Si Mohamed Ouramdane, alias El-Khachkhache, à la tête de la phalange Takhoukht, Abou Doudjana sera désigné à la tête de la phalange El-Farouk, en remplacement de l’“émir” Abdelkader Sersoub, alias Abdeldjebar, qui s’était rendu aux services de sécurité durant la même année 2008. Selon nos sources, Abou Doudjana aura cessé ses activités terroristes depuis déjà plusieurs mois. Des mois qu’il aura passé à négocier sa reddition pour profiter de la Charte pour la réconciliation. Selon des recoupements d’informations, la phalange El-Farouk, sous la direction de cet “émir”, a été citée comme responsable de nombreuses affaires de kidnapping et d’attentat dans le sud de la wilaya de Tizi Ouzou.
Depuis qu’il a rejoint les maquis de Kabylie où il a semé la terreur durant de nombreuses années, Abou Doudjana aura été condamné, selon nos sources, plusieurs fois à de lourdes peines par contumace. Bénéficiera-t-il des largesses de la réconciliation nationale ? En attendant, c’est l’organisation de Droukdel qui prend un sérieux coup en Kabylie où ses activités sont déjà en nette régression.
Samir Leslous - liberté