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“Algérie : 50 bulles”

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    FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA BANDE DESSINEE D’ALGER

    Le cinquantenaire de l’indépendance sera le fil rouge de cette cinquième édition qui démarre le 5 octobre. Outre une décentralisation vers Adrar, le Fibda propose un programme dense, avec des conférences, des tables rondes, des projections et de belles expositions.

    Dalila Nedjam, commissaire du Fibda, a tenu, hier matin à la salle Frantz-Fanon (Riadh El-Feth), une conférence de presse, aux côtés de Rachid Alik, responsable de la communication, et de Jaoudet Gassouma, président du jury du concours national. Mme Nedjam est revenue sur les lignes de force de la cinquième édition du Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda), qui démarrera le 5 octobre (ouverture officielle ; l’ouverture au public est prévue pour le 6 octobre) et se poursuivra jusqu’au 13 du mois en cours, et ce, à l’esplanade de Riadh El-Feth (où sera dressé le village du Fibda).

    Cette édition “un petit peu différente des précédentes” durera plus longtemps que les années précédentes (huit jours au lieu des quatre habituels). Le Fibda 2012 sera notamment marqué par une décentralisation. Comme le Feliv (premier à en avoir eu l’idée), le Sila (bientôt “Sila dans les wilayas”), le Fibda sera décentralisé, et aura également lieu, pour deux journées, dans la wilaya d’Adrar.

    Avec la collaboration de la direction de la culture d’Adrar, un atelier sera organisé. Un deuxième atelier se tiendra à Tamentit, en partenariat avec une association de la région. Mme Nedjam a expliqué que cette décentralisation est motivée par le nombre important de jeunes talents, en provenance des quatre coins du pays, et qui participent aux concours du Fibda.

    Placé sous le signe du cinquantenaire de l’indépendance, le Fibda mettra à l’honneur l’Algérie et son histoire. Une grande exposition, intitulée “Algérie 50 bulles. Cinquantenaire de l’indépendance”, se déploiera sur une superficie de 1000 m2 et réunira les bédéistes algériens de l’ancienne génération, tout en mettant à l’honneur le travail contemporain, et celui des bédéistes représentant les pays amis de la révolution algérienne ou simplement des auteurs engagés pour cette cause. Cette grande exposition restera plusieurs mois après le Fibda “afin de faire profiter les écoles”.

    D’autre expositions seront visibles au niveau du village du Fibda (esplanade de Riadh El-Feth), notamment “Bulles du monde : Italie, Mali, Maroc…”, “Algérie : Djilali Beskri ; sans transitions” et les planches relatives à la sélection officielle du concours international, ainsi que les planches des lauréats du concours national (affiche, espoir scolaire, jeunes talents). O


    utre la projection en avant-première le jour de l’inauguration officielle du documentaire “le Fibda de 2008 à aujourd’hui” de Djilali Beskri, le Festival rendra hommage à trois personnalités du monde des bulles : Abderrahmane Saïd Madoui (prix patrimoine), Djilali Beskri (prix d’honneur), Etienne Schreder (prix de la reconnaissance). Durant le festival, qui comprendra un programme plutôt aéré (les ateliers de formation en scénario et film d’animation le matin, les conférences l’après-midi, et les concerts-BD et les projections en début de soirée), la librairie BD sera agrandie, et la bulle de lecture sera maintenue. Quant au cycle de formations longues (qui avait débouché sur la publication de l’album “Monstres”), il a concerné 22 stagiaires. Le résultat qui sera visible durant ce Fibda est la publication de deux albums collectifs et de trois albums individuels. Jaoudet Gassouma, président du jury du concours national, a indiqué que des prix d’encouragement et d’autres “coups de cœur” ont été ajoutés au palmarès, tout en signalant que les participants peuvent contacter le commissariat du Fibda pour prendre connaissance des appréciations de chacun des membres du jury.

    Même si “la qualité est d’inégale valeur”, le président du jury a constaté que la participation est en augmentation chaque année. Dalila Nedjam a dressé un petit bilan du Fibda depuis sa création, en soulignant que le nombre de maisons d’édition avait augmenté, qu’il y a actuellement une bonne cinquantaine de nouveaux jeunes talents et que nous avons aujourd’hui “une production nationale de grande et bonne qualité avec des thèmes très pointus”. Et la bande dessinée algérienne est représentée à l’international. à ces bonnes nouvelles, nous ajouterons que le Fibda de cette année propose un programme dense avec des conférences, des tables rondes, des projections, des concerts, des performances, de belles expositions et des invités de qualité.

    Sara Kharfi - liberté
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