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TEMZI-W, TADDART-IW, ou le village et l’enfance

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  • TEMZI-W, TADDART-IW, ou le village et l’enfance

    TEMZI-W, TADDART-IW, ou le village et l’enfance


    Sur cette contrée sous le ciel plombé, enchainé à l’arc de la désolation et de l’ennui.
    Le soleil est un ennemi pestiférant pour les créatures.
    Les hommes comme les animaux se cherchent des esquisses d’ombre.
    Les amis se regardent de loin comme des silhouettes fantômes. Ils n’avaient plus rien à se révéler de la journée.
    C’est l’habitude et les même tracas
    De la vie quotidienne
    Et de la vie collective
    L’unique minibus faisant la navette entre le village et le chef lieu de la commune, petite métropole, centre de croisement humain (ou les gens se croisent inévitablement) et lieu du marché hebdomadaire.
    Le « Fourgon » Ce véhicule blanc qu’il faut espérer revoir d’aussitôt.
    Pour espérer une place assise comme personne
    Les cœurs chargés d’émotions quand les parents et grands parents reviennent avec des cabas remplis de provisions
    Des fruits de saison, de l’huile, du sucre, de la semoule et « peut être des bombons ?? »
    Il faut vite rapatrier les courses posé sur le bord de la route, pendant que Ton Père paye la course au chauffeur surchauffé par la conduite et la surcharge de bonhommes et de cabas !
    Le grand fourgon blanc, c’est une histoire, une famille en marche, un épisode de temps de la vie de chaque citoyen villageois.
    Quand on n’écoute pas le dernier album d’Ait Menguellet ou de Matoub, place à la discussion, aux débats sérieux à la limite de la bagarre orageuse. Mais souvent ça fini en rigolades, moqueries et même tromperies !
    Vite ! Les courses, il faut les acheminé timidement sous les regards qui vous scrutent d’un œil détracteur.
    Par fois un oncle, un voisin ou la tente du quartier demande avec franchise ce que les sacs contiennent, faisons mine de s’enquérir des prix sur le marché ! En fait, c’est plus par curiosité de savoir ce que va contenir votre marmite ce soir.
    Comme d’habitude, place à la routine.
    Quand le soleil se pointe dans le plain milieu du ciel blanchi.
    Comme qui dirai, il se rapproche de nos têtes à cheveux de paille.
    Les humbles gens ne résistent pas à la sieste, pendant que les femmes se regroupent par petits cercles pour entamer des discussions indélicates dans la fraicheur des grandes pièces vides faites de terre.
    Pendant ce temps,
    Les enfants continu de jouer malgré et de bon gré. S’ils ne se font pas dispersés par l’engueulade d’un vieux qui a du mal à dormir avec la chaleur et le vacarme.
    Ces images ne s’effacent pas facilement de ma mémoire.
    C’était des instants terribles dans un certains sens. Et par inadvertance on croit que le passé ce n’est que du passé.
    Le passé n’est pas passé !
    Douloureux, paisible, royale ou incertain.
    L’enfance n’était pas que le jeu et quelques taches ingrates qui nous tombaient dessus comme de vilaines petites bêtes de somme.
    L’image qui me revient, qui était plus triste que douloureuse,
    C’est celle de voir les jeunes petites filles à la fleur d’âge, partir à l’aube pour remplir des petits bidons d’eau.
    Toutes les fontaines étaient sèches à cette époque là.
    Il ne restait qu’un filet d’eau auprès de la rivière qui se laisser couler tendrement et avec miséricorde, d’un tuyau métallique coupé !
    On disait que l’eau était potable !
    Nuit et jour, ça coule ! Mais il fallait presque une heure pour remplir son jerricane.
    La douleur infantile
    Mais c’était la joie entre les enfants qui ne sentaient pas cela comme une corvée misérable.
    On voyait le bon coté des choses qu’il fallait de toute façon voir et revoir.
    Etre jeune, chômeur, célibataire et sans sou dans un village perdu à distance de la plus proche ville. C’était la chose fatale !
    Tous les jeunes hommes qui viennent de se marié enfin par n’importe quel moyen vous dirons que c’était dure cette période.
    Une jeunesse intelligente, rebelle, créative, bosseuse quand l’occasion se présente. Cette jeunesse se faisait traité de tous les fléaux sociaux et les mots radicaux.
    Jeunesse perdue
    Un vrai gâchis pour la société
    Et les familles
    Et pour « le pays » qui demeura toujours cette chose abstraite !


    Postr@
    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?
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