jeudi 04 octobre 2012, 13:18
1- L'indépendance n'est pas une solution raisonnable
a- La situation humanitaire dans les camps de Tindouf pose problème et appelle une solution rapide
Force est de constater que la situation humanitaire dans les camps de Tindouf est désastreuse. En plus de ce constat, on doit aussi faire face à de nombreux trafics de drogues, d'armes et surtout d'êtres humains qui ont lieu dans ces camps. Laisser un tel territoire livré à lui-même ne peut pas être une solution pérenne à long terme.
b- la montée du terrorisme au Sahel ne peut être occultée dans ce débat
Le point le plus préoccupant aujourd'hui se trouve être les récents évènements au Sahel en général et au Mali en particulier. Les miliciens d'Al Qaïda au Maghreb Islamique ont en effet étendu leur zone d'influence sur tout le nord du Mali à la suite du coup d'Etat du 22 mars 2012.
Outre l'imposition violente de la charia dans cette région, c'est également la création d'une zone de non-droit qui constituerait une base de repli et de développement pour le terrorisme d'Al-Qaïda qui inquiète. On ne peut pas permettre la création d'un "Sahelistan" pour reprendre les mots du Ministre des Affaires Étrangères, Laurent Fabius, qui serait un terreau fertile pour le terrorisme. D'autant plus qu'AQMI a clairement identifié l'Europe et la France comme son ennemi principal.
Dans ce contexte, donner son indépendance à un État Front Polisario qui sera incapable de gérer ni ses frontières, ni la situation régionale, en plus d'être non viable, serait irresponsable. L'Europe ne peut pas permettre la création d'un État de non droit dans cette région du monde beaucoup trop stratégique.
2- Le pragmatisme doit être mis en avant pour éviter les conflits futurs
a- favoriser une solution politique pour pacifier le futur
D'un point de vue très pratique, l'indépendance sous-entend la tenue d'un référendum dans le Sahara marocain. Or, il a été maintes fois constaté que l'organisation d'un référendum était très problématique, principalement à cause des problèmes de recensement inhérent au Sahara marocain.
De plus, ce problème est par nature insolvable car comme James Baker, l'ancien représentant de l'ONU au Sahara (1997-2004) l'a rapidement identifié, la problématique n'est en réalité pas celle du recensement, mais celle de l'identification de qui est sahraoui et qui ne l'est pas. Ce constat nous oblige à penser différemment pour pouvoir avancer dans le règlement de ce conflit, c'est ainsi qu'une solution politique apparaît comme étant la plus pertinente et la plus viable.
Les solutions politiques, qui permettent aux parties en conflits de trouver un terrain d'entente, sont d'ailleurs celles qui sont retenues par l'ONU. En effet, sur 34 résolutions appelant à l'autonomie d'un territoire prononcées par l'ONU jusqu'à aujourd'hui pour l'ensemble des conflits territoriaux mondiaux, seulement deux ont fait l'objet d'une proposition de référendum. Preuve que l'ONU est rarement en faveur d'indépendances conférées sans réelle concertation.
Il faut appliquer la même logique au Sahara, il ne doit pas y avoir de gagnant et de perdant dans un tel dossier, sinon le conflit au Sahara marocain ne risque pas de disparaître avec son indépendance... Il suffit de constater la poursuite des différends entre le Sud-Soudan et le Nord-Soudan, malgré la tenue d'un référendum.
b- promouvoir le plan d'autonomie proposé par le Maroc
Au final, la question du Sahara marocain et de son indépendance, nous oblige à voir plus loin que la simple prise de position pour ou contre le Polisario, pour ou contre le Maroc. L'objectif de l'Union européenne doit être la réconciliation entre les deux parties avec à terme, la création d'un statut d'autonomie pour le Sahara marocain sous l'égide de l'ONU, seule réelle solution à ce conflit. Le débat est actuellement stérile. L'opposition frontale et dogmatique contre soit le Polisario soit le Maroc ne fait pas avancer les négociations. C'est pourquoi, je suis résolument en faveur de la création d'une entité étatique stable pour que les sahraouies soient en sécurité, tel que le propose le plan marocain d'autonomie des Provinces du Sud.
A noter aussi que la réforme en cours de la régionalisation au Maroc va confier des pouvoirs inédits aux régions et ainsi permettre une avancée démocratique significative au Maroc. Dès lors, l'autonomie du Sahara marocain, permettra l'existence d'une région où la population sahraouie disposera d'importants pouvoirs démocratiques et d'une sécurité optimale vis-à-vis de la proximité du Mali et du Sahel et des groupes terroristes qui s'y développent. C'est à mon sens, la seule solution qui permettra non pas une indépendance du Sahara marocain, mais l'indépendance de la population sahraouie.
Sahara marocain...
Naf Ramazzotti : Le Sahara était, il est, et restera pour toujours marocain.le Maroc et dans sonSAHARA et le SAHARA est dans son ...
www.newsring.fr/monde/1246.../17176-sahara-marocain
1- L'indépendance n'est pas une solution raisonnable
a- La situation humanitaire dans les camps de Tindouf pose problème et appelle une solution rapide
Force est de constater que la situation humanitaire dans les camps de Tindouf est désastreuse. En plus de ce constat, on doit aussi faire face à de nombreux trafics de drogues, d'armes et surtout d'êtres humains qui ont lieu dans ces camps. Laisser un tel territoire livré à lui-même ne peut pas être une solution pérenne à long terme.
b- la montée du terrorisme au Sahel ne peut être occultée dans ce débat
Le point le plus préoccupant aujourd'hui se trouve être les récents évènements au Sahel en général et au Mali en particulier. Les miliciens d'Al Qaïda au Maghreb Islamique ont en effet étendu leur zone d'influence sur tout le nord du Mali à la suite du coup d'Etat du 22 mars 2012.
Outre l'imposition violente de la charia dans cette région, c'est également la création d'une zone de non-droit qui constituerait une base de repli et de développement pour le terrorisme d'Al-Qaïda qui inquiète. On ne peut pas permettre la création d'un "Sahelistan" pour reprendre les mots du Ministre des Affaires Étrangères, Laurent Fabius, qui serait un terreau fertile pour le terrorisme. D'autant plus qu'AQMI a clairement identifié l'Europe et la France comme son ennemi principal.
Dans ce contexte, donner son indépendance à un État Front Polisario qui sera incapable de gérer ni ses frontières, ni la situation régionale, en plus d'être non viable, serait irresponsable. L'Europe ne peut pas permettre la création d'un État de non droit dans cette région du monde beaucoup trop stratégique.
2- Le pragmatisme doit être mis en avant pour éviter les conflits futurs
a- favoriser une solution politique pour pacifier le futur
D'un point de vue très pratique, l'indépendance sous-entend la tenue d'un référendum dans le Sahara marocain. Or, il a été maintes fois constaté que l'organisation d'un référendum était très problématique, principalement à cause des problèmes de recensement inhérent au Sahara marocain.
De plus, ce problème est par nature insolvable car comme James Baker, l'ancien représentant de l'ONU au Sahara (1997-2004) l'a rapidement identifié, la problématique n'est en réalité pas celle du recensement, mais celle de l'identification de qui est sahraoui et qui ne l'est pas. Ce constat nous oblige à penser différemment pour pouvoir avancer dans le règlement de ce conflit, c'est ainsi qu'une solution politique apparaît comme étant la plus pertinente et la plus viable.
Les solutions politiques, qui permettent aux parties en conflits de trouver un terrain d'entente, sont d'ailleurs celles qui sont retenues par l'ONU. En effet, sur 34 résolutions appelant à l'autonomie d'un territoire prononcées par l'ONU jusqu'à aujourd'hui pour l'ensemble des conflits territoriaux mondiaux, seulement deux ont fait l'objet d'une proposition de référendum. Preuve que l'ONU est rarement en faveur d'indépendances conférées sans réelle concertation.
Il faut appliquer la même logique au Sahara, il ne doit pas y avoir de gagnant et de perdant dans un tel dossier, sinon le conflit au Sahara marocain ne risque pas de disparaître avec son indépendance... Il suffit de constater la poursuite des différends entre le Sud-Soudan et le Nord-Soudan, malgré la tenue d'un référendum.
b- promouvoir le plan d'autonomie proposé par le Maroc
Au final, la question du Sahara marocain et de son indépendance, nous oblige à voir plus loin que la simple prise de position pour ou contre le Polisario, pour ou contre le Maroc. L'objectif de l'Union européenne doit être la réconciliation entre les deux parties avec à terme, la création d'un statut d'autonomie pour le Sahara marocain sous l'égide de l'ONU, seule réelle solution à ce conflit. Le débat est actuellement stérile. L'opposition frontale et dogmatique contre soit le Polisario soit le Maroc ne fait pas avancer les négociations. C'est pourquoi, je suis résolument en faveur de la création d'une entité étatique stable pour que les sahraouies soient en sécurité, tel que le propose le plan marocain d'autonomie des Provinces du Sud.
A noter aussi que la réforme en cours de la régionalisation au Maroc va confier des pouvoirs inédits aux régions et ainsi permettre une avancée démocratique significative au Maroc. Dès lors, l'autonomie du Sahara marocain, permettra l'existence d'une région où la population sahraouie disposera d'importants pouvoirs démocratiques et d'une sécurité optimale vis-à-vis de la proximité du Mali et du Sahel et des groupes terroristes qui s'y développent. C'est à mon sens, la seule solution qui permettra non pas une indépendance du Sahara marocain, mais l'indépendance de la population sahraouie.
Sahara marocain...
Naf Ramazzotti : Le Sahara était, il est, et restera pour toujours marocain.le Maroc et dans sonSAHARA et le SAHARA est dans son ...
www.newsring.fr/monde/1246.../17176-sahara-marocain
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