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EADS : une vente de stock-options qui tombe mal

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  • EADS : une vente de stock-options qui tombe mal

    Hier, l’action du groupe européen de défense EADS s’est effondrée de 26% à la Bourse de Paris. Trois mois avant, Noël Forgeard, ses trois enfants et plusieurs membres de l’Etat major d’EADS vendaient pour plusieurs millions d’euros de stock-options.

    Après la crise de la Sogerma et l’affaire Clearstream, EADS doit faire face à un nouveau dossier embarrassant : la vente de stock-options effectuée par le co-président du groupe, sa famille et plusieurs dirigeants, trois mois avant que l’action EADS ne chute de 26% mercredi, suite à l’annonce du retard de livraison de l’A380.

    Une question est sur toutes les lèvres : en mars dernier, le retard de l’A380 pouvait-il être connu ? « Non », répond-on chez EADS. Interrogé par lefigaro.fr, le groupe de défense parle d’un «malencontreux hasard de calendrier». « En mars, Noël Forgeard n’était pas informé des problèmes », assure-t-on, avant de souligner que « chez EADS, les procédures pour exercer (vendre, ndlr) ses stock-options sont très encadrées».

    En clair, un salarié d’EADS n’a pas le droit d’exercer ses stock-options dans les 21 jours précédant une annonce de résultat, pour éviter les délits d’initié. Le groupe a publié ses résultats 2005 le 8 mars dernier : l’exercice des stock-options à la mi-mars respectait donc la clause. Restent cependant la question du retard de l’A380, et des complications autour de l’A350.

    A partir des informations figurant sur le site internet d'EADS, lefigaro.fr retrace le le détail des opérations effectuées par le top-management du groupe :

    Le 15 mars, Noël Forgeard vend une partie de ses stock-options pour un total de 2,5 millions d'euros, avant commissions.

    Dans le même temps, ses enfants, Louis, Catherine et Marie, font de même : chacun exerce 42.666 stock-options entre le 15 et le 17, pour un prix moyen de 32,82 euros par titre.

    François Auque, un membre de la direction chargé du département Espace, en vend, lui, pour plusieurs centaines de milliers d’euros, et Jean-Paul Gut, un membre de la direction chargé du marketing, de la stratégie et de l'international, passe deux ordres, le le 10 mars et le le 15.

    Cinq jours plus tard, Stefan Zoller, directeur division défense du groupe, se sépare également d’une partie de ses stock-options.

    Désengagement

    Un trader cité par l’agence de presse financière Dow Jones se dit surpris du fait que ces ventes aient été faites avant qu' « EADS indique qu'il s'apprêtait à repenser le concept de l'A350 », et avant l'annonce de mardi soir qui a fait plonger de plus de 25% le prix de l'action EADS. Le trader qui souligne aussi que le retrait partiel du capital d'EADS de DaimlerChrysler et de Lagardère s'était produit avant les annonces de mardi.

    Interrogé dans Le Monde daté de vendredi sur cette vente massive de stock-options par la tête du groupe, Arnaud Lagardère, co-président du conseil d’administration d’EADS, n’a pas souhaité se prononcer : « C'est à eux de répondre. »

    Par Le figaro

  • #2
    C'est très désolant

    Désolant pour le groupe qui croyait dur comme fer que le A380 était le chaval de bataille qui permettrait de détrôner Boing.

    Entretemps des Bombardier et des Embraer font leurs avancées en douce.

    Je me demade d'ailleurs si le A380 ne finirapas comme le fameux Antonov An-225.
    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

    Commentaire


    • #3
      cet avion est arrive trop tot

      on prend tous des 747 et l attente est au bas mot 1h a 1h30
      un tel nombre de passagers c 3h a 4 h
      autant prendre un 747

      Commentaire

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