Tweet
Les étrangers fuient le Liban, à commencer par le personnel de l'ONU et après que deviendront les Libanais. Revoir ces images de Beyrouth en flammes, détruites, martyrisés, ces fuites, ces morts ces destructions qui fragilisent le gouvernement libanais et renforce le Hezbollah.
=====
Les Nations unies ont commencé à rapatrier leur personnel non essentiel et les membres de leurs familles du Liban. Ce qui porte à 575 le nombre de personnes déjà évacuées ou en cours d’évacuation. En revanche, les 280 employés jugés essentiels chargés notamment des affaires humanitaires, restent dans le pays et recevront même du renfort. Une initiative nécessaire selon le représentant de l’Unicef à Beyrouth, Roberto Laurenti, qui estime que «la situation humanitaire est catastrophique» au Liban où 500.000 personnes ont été déplacées par l'offensive israélienne.
Côté américain, ce sont cinq navires de guerre se trouvant dans la Mer Rouge, dont le porte-hélicoptère USS Iwo Jima, qui ont reçu l'ordre de faire route vers le Liban pour aider à l'évacuation de citoyens américains. 2.200 Marines sont à disposition pour mener à bien ce rapatriement. A l'ambassade américaine de Beyrouth, quelque 120 Américains, parmi les plus vulnérables, sont montés mardi à bord de quatre hélicoptères Sea Stallion en partance pour Chypre.
Israël a maintenu sa garantie de ne pas attaquer les convois civils fuyant par la route le sud du Liban vers Beyrouth, a assuré le ministère danois des Affaires étrangères. Le Danemark avait appelé Israël à assurer la sécurité de ses ressortissants qui fuient le sud du Liban, estimant que les forces israéliennes ne respectaient pas leur promesse de ne pas tirer sur les véhicules civils. Plus de 1.200 Danois sont attendus dans les 24 heures à Copenhague, portant la totalité d’entre eux à près de 2.000.
Des centaines d'étrangers, dont au moins 200 Norvégiens, sont en cours d'évacuation à bord d'un navire norvégien pouvant transporter jusqu'à 1.200 passagers. Le navire avait accosté à Beyrouth mardi matin dans le cadre d'une action concertée entre la Norvège, l'Union européenne et la France.
Un premier groupe de rapatriés français, environ 450 sur les 750 évacués par ferry vers Chypre lundi soir, rejoignent Paris par avion dans la soirée de mardi.
Par ailleurs, un avion de l'armée belge, ayant à son bord 88 Français, 30 Italiens, 29 Belges, 24 Américains et 5 Allemands, était attendu en début de soirée à Bruxelles.
Un premier bateau attendu au large de Beyrouth devrait permettre d'accélérer l'évacuation des Britanniques, a déclaré le premier ministre Tony Blair, alors que des ressortissants bloqués au Liban font part de leur impatience, comparant leur sort aux milliers d'autres Européens évacués. Londres espère évacuer d'ici à la fin de la semaine 5.000 Britanniques.
De son côté, l'Espagne poursuit ses évacuations via la Syrie, 113 personnes, en majorité espagnoles, ayant été rapatriées lundi soir, alors que 152 autres étaient attendues mardi.
Un nouveau groupe de 146 ressortissants roumains a été évacué vers la Syrie et devait être rapatrié par avion dans la nuit. De même que 250 Polonais, qui ont commencé à évacuer par bus vers la Syrie.
Près de 250 Néerlandais ayant quitté le pays lundi sont arrivés à l'aéroport d'Eindhoven à bord de deux avions militaires.
L'Ukraine a annoncé avoir évacué par avion 379 de ses ressortissants du Liban, via la Syrie, et sept autres des territoires palestiniens, via la Jordanie.
L'Australie, qui compte 25.000 ressortissants au Liban, dont la plupart possèdent la double nationalité et ne comptent pas quitter le pays, a annoncé que quatre bus transportant une centaine d'Australiens avaient quitté Beyrouth pour la Syrie. Quelque 600 autres devraient pouvoir partir mercredi, grâce à l'affrètement d'un navire, malgré le refus d'Israël de la demande de Canberra d'établir un cessez-le-feu temporaire pour permettre l'évacuation de ses ressortissants.
Plus tôt dans la journée, quelque 320 Allemands étaient arrivés à Düsseldorf à bord d'un vol spécial en provenance de Damas, portant à 660 le nombre d'Allemands rapatriés. Partis lundi par la route, ils avaient été bloqués huit heures à la frontière libano-syrienne. «Nous avions constamment peur d'être bombardés en route mais nous n'avions pas le choix», témoigne Amina Darwisch, qui a pu rejoindre Damas avec ses deux enfants grâce au convoi d'autocars de l'ambassade d'Allemagne. Selon elle, les chauffeurs de taxi libanais demandent 500 dollars par personne pour gagner la Syrie. Un nouveau convoi de plusieurs centaines d'Allemands devrait quitter Beyrouth pour la Syrie mercredi matin.
Un premier groupe de 300 Russes avait également quitté la capitale libanaise dans la matinée, à bord d'autobus, afin de gagner la Syrie, d'où ils devaient partir vers la Russie. 1.000 autres devraient être rapatriés mercredi.
Enfin, 182 Italiens sont également arrivés à Rome tôt dans la matinée à bord d'un avion spécial en provenance de Chypre. Ils avaient été évacués lundi de Beyrouth à bord d'un contre-torpilleur de la marine italienne, avec quelque 160 ressortissants d'autres pays.
Par le Figaro avec AP
=====
Les Nations unies ont commencé à rapatrier leur personnel non essentiel et les membres de leurs familles du Liban. Ce qui porte à 575 le nombre de personnes déjà évacuées ou en cours d’évacuation. En revanche, les 280 employés jugés essentiels chargés notamment des affaires humanitaires, restent dans le pays et recevront même du renfort. Une initiative nécessaire selon le représentant de l’Unicef à Beyrouth, Roberto Laurenti, qui estime que «la situation humanitaire est catastrophique» au Liban où 500.000 personnes ont été déplacées par l'offensive israélienne.
Côté américain, ce sont cinq navires de guerre se trouvant dans la Mer Rouge, dont le porte-hélicoptère USS Iwo Jima, qui ont reçu l'ordre de faire route vers le Liban pour aider à l'évacuation de citoyens américains. 2.200 Marines sont à disposition pour mener à bien ce rapatriement. A l'ambassade américaine de Beyrouth, quelque 120 Américains, parmi les plus vulnérables, sont montés mardi à bord de quatre hélicoptères Sea Stallion en partance pour Chypre.
Israël a maintenu sa garantie de ne pas attaquer les convois civils fuyant par la route le sud du Liban vers Beyrouth, a assuré le ministère danois des Affaires étrangères. Le Danemark avait appelé Israël à assurer la sécurité de ses ressortissants qui fuient le sud du Liban, estimant que les forces israéliennes ne respectaient pas leur promesse de ne pas tirer sur les véhicules civils. Plus de 1.200 Danois sont attendus dans les 24 heures à Copenhague, portant la totalité d’entre eux à près de 2.000.
Des centaines d'étrangers, dont au moins 200 Norvégiens, sont en cours d'évacuation à bord d'un navire norvégien pouvant transporter jusqu'à 1.200 passagers. Le navire avait accosté à Beyrouth mardi matin dans le cadre d'une action concertée entre la Norvège, l'Union européenne et la France.
Un premier groupe de rapatriés français, environ 450 sur les 750 évacués par ferry vers Chypre lundi soir, rejoignent Paris par avion dans la soirée de mardi.
Par ailleurs, un avion de l'armée belge, ayant à son bord 88 Français, 30 Italiens, 29 Belges, 24 Américains et 5 Allemands, était attendu en début de soirée à Bruxelles.
Un premier bateau attendu au large de Beyrouth devrait permettre d'accélérer l'évacuation des Britanniques, a déclaré le premier ministre Tony Blair, alors que des ressortissants bloqués au Liban font part de leur impatience, comparant leur sort aux milliers d'autres Européens évacués. Londres espère évacuer d'ici à la fin de la semaine 5.000 Britanniques.
De son côté, l'Espagne poursuit ses évacuations via la Syrie, 113 personnes, en majorité espagnoles, ayant été rapatriées lundi soir, alors que 152 autres étaient attendues mardi.
Un nouveau groupe de 146 ressortissants roumains a été évacué vers la Syrie et devait être rapatrié par avion dans la nuit. De même que 250 Polonais, qui ont commencé à évacuer par bus vers la Syrie.
Près de 250 Néerlandais ayant quitté le pays lundi sont arrivés à l'aéroport d'Eindhoven à bord de deux avions militaires.
L'Ukraine a annoncé avoir évacué par avion 379 de ses ressortissants du Liban, via la Syrie, et sept autres des territoires palestiniens, via la Jordanie.
L'Australie, qui compte 25.000 ressortissants au Liban, dont la plupart possèdent la double nationalité et ne comptent pas quitter le pays, a annoncé que quatre bus transportant une centaine d'Australiens avaient quitté Beyrouth pour la Syrie. Quelque 600 autres devraient pouvoir partir mercredi, grâce à l'affrètement d'un navire, malgré le refus d'Israël de la demande de Canberra d'établir un cessez-le-feu temporaire pour permettre l'évacuation de ses ressortissants.
Plus tôt dans la journée, quelque 320 Allemands étaient arrivés à Düsseldorf à bord d'un vol spécial en provenance de Damas, portant à 660 le nombre d'Allemands rapatriés. Partis lundi par la route, ils avaient été bloqués huit heures à la frontière libano-syrienne. «Nous avions constamment peur d'être bombardés en route mais nous n'avions pas le choix», témoigne Amina Darwisch, qui a pu rejoindre Damas avec ses deux enfants grâce au convoi d'autocars de l'ambassade d'Allemagne. Selon elle, les chauffeurs de taxi libanais demandent 500 dollars par personne pour gagner la Syrie. Un nouveau convoi de plusieurs centaines d'Allemands devrait quitter Beyrouth pour la Syrie mercredi matin.
Un premier groupe de 300 Russes avait également quitté la capitale libanaise dans la matinée, à bord d'autobus, afin de gagner la Syrie, d'où ils devaient partir vers la Russie. 1.000 autres devraient être rapatriés mercredi.
Enfin, 182 Italiens sont également arrivés à Rome tôt dans la matinée à bord d'un avion spécial en provenance de Chypre. Ils avaient été évacués lundi de Beyrouth à bord d'un contre-torpilleur de la marine italienne, avec quelque 160 ressortissants d'autres pays.
Par le Figaro avec AP