Tweet
Depuis sa création en 1963 au lendemain de l’indépendance, Sonatrach a traversé de nombreuses étapes en matière de développement, particulièrement après la nationalisation des hydrocarbures en 1971.
Au fil des ans, Sonatrach, qui compte aujourd’hui 154 filiales et participations, dont 49 à l’international, a réussi à se tailler une place dans la cour des grands à l’échelle internationale pour devenir la première compagnie d’hydrocarbures au niveau africain, la 14e Compagnie pétrolière mondiale et le 3e exportateur mondial de GPL. Les turbulences qu’a traversées l’entreprise, le scandale de corruption de 2009 qui a frappé de plein fouet le management de l’entreprise, n’ont pas eu raison de la notoriété du groupe qui tente à l’heure actuelle de jouer de nouvelles cartes.
Et ce en investissant d’autres créneaux (sport, culture, santé…) et se redéployant à l’international grâce évidement aux recettes importantes en hydrocarbures. Au programme de cette entreprise une série d’actions visant à renforcer sa présence que ce soit à l’international ou au plan interne.
En dehors de son domaine d’activité, Sonatrach se disant entreprise citoyenne intervient dans plusieurs autres secteurs. Ainsi, parallèlement à son plan de développement pour 2012-2016 portant sur un investissement de 80 milliards de dollars dans la perspective de développer davantage les activités notamment dans la pétrochimie (engrais, plastiques, solvants, filières synthétiques), Sonatrach s’est lancée dans la création des Groupes Industriels par domaine d’activité.Comme exemple, citons le rattachement à Sonatrach suite à une résolution du Conseil de Participation de l’Etat, des sociétés de la SGP Gephac. (Chimie et pharmacie).Sonatrach se développe également dans les activités de génération électrique, d’énergies nouvelles et renouvelables, de dessalement d’eau de mer, de recherche et d’exploitation minière. Autre exemple édifiant de l’implication de Sonatrach dans le développement des entreprises nationales est le partenariat conclu avec le complexe sidérurgique ArcelorMittal Annaba portant sur deux commandes de tubes pour la réalisation des projets d’alimentation en gaz des villes de Djanet et de Tamanrasset.
Le groupe qui opère dans plusieurs autres régions du monde : en Afrique (Mali, Niger, Libye, Egypte), en Europe (Espagne, Italie, Portugal, Grande-Bretagne), en Amérique Latine (Pérou) et aux USA, œuvre par ailleurs pour la promotion de l’art, du sport et de la culture.
Idem pour la protection de l’environnement. D’ailleurs, une place importante est accordée à la préservation du patrimoine culturel national, matériel et immatériel. C’est ce qui se traduit sur le terrain par la mise en valeur des sites architecturaux et archéologiques. Le groupe a même ouvert, il y a plus de quinze ans, une Galerie d’Arts qui abrite un grand nombre d’expositions de peintures, d’artisanat et autres œuvres d’arts. A rappeler dans le même sillage la création d’une Fondation Sonatrach Tassili qui active particulièrement dans la protection de la nature en termes de survie, la lutte contre la pollution multiforme et la préservation de la faune et de la flore, la préservation des patrimoines culturels matériels et immatériels et la participation au développement socio-économique des populations isolées et/ou démunies.Cette fondation intervient surtout dans les régions de l’extrême Sud spécifiquement dans les régions du Tassili.
En somme, sur le plan social, le programme du groupe cible essentiellement les populations des zones défavorisées. Il s’agit pour le groupe «d’actions de Management de l’Investissement Social», ce qui manque au sein de nos entreprises publiques. A l’exception de certains exemples (Sonelgaz, Mobilis), l’implication des entités économiques nationales dans le développement social, sportif et culturel reste faible. Et pourtant, il y a du travail à faire, les besoins étant énormes dans ces secteurs et les capacités sont disponibles.
Samira Imadalou- la Tribune
Au fil des ans, Sonatrach, qui compte aujourd’hui 154 filiales et participations, dont 49 à l’international, a réussi à se tailler une place dans la cour des grands à l’échelle internationale pour devenir la première compagnie d’hydrocarbures au niveau africain, la 14e Compagnie pétrolière mondiale et le 3e exportateur mondial de GPL. Les turbulences qu’a traversées l’entreprise, le scandale de corruption de 2009 qui a frappé de plein fouet le management de l’entreprise, n’ont pas eu raison de la notoriété du groupe qui tente à l’heure actuelle de jouer de nouvelles cartes.
Et ce en investissant d’autres créneaux (sport, culture, santé…) et se redéployant à l’international grâce évidement aux recettes importantes en hydrocarbures. Au programme de cette entreprise une série d’actions visant à renforcer sa présence que ce soit à l’international ou au plan interne.
En dehors de son domaine d’activité, Sonatrach se disant entreprise citoyenne intervient dans plusieurs autres secteurs. Ainsi, parallèlement à son plan de développement pour 2012-2016 portant sur un investissement de 80 milliards de dollars dans la perspective de développer davantage les activités notamment dans la pétrochimie (engrais, plastiques, solvants, filières synthétiques), Sonatrach s’est lancée dans la création des Groupes Industriels par domaine d’activité.Comme exemple, citons le rattachement à Sonatrach suite à une résolution du Conseil de Participation de l’Etat, des sociétés de la SGP Gephac. (Chimie et pharmacie).Sonatrach se développe également dans les activités de génération électrique, d’énergies nouvelles et renouvelables, de dessalement d’eau de mer, de recherche et d’exploitation minière. Autre exemple édifiant de l’implication de Sonatrach dans le développement des entreprises nationales est le partenariat conclu avec le complexe sidérurgique ArcelorMittal Annaba portant sur deux commandes de tubes pour la réalisation des projets d’alimentation en gaz des villes de Djanet et de Tamanrasset.
Le groupe qui opère dans plusieurs autres régions du monde : en Afrique (Mali, Niger, Libye, Egypte), en Europe (Espagne, Italie, Portugal, Grande-Bretagne), en Amérique Latine (Pérou) et aux USA, œuvre par ailleurs pour la promotion de l’art, du sport et de la culture.
Idem pour la protection de l’environnement. D’ailleurs, une place importante est accordée à la préservation du patrimoine culturel national, matériel et immatériel. C’est ce qui se traduit sur le terrain par la mise en valeur des sites architecturaux et archéologiques. Le groupe a même ouvert, il y a plus de quinze ans, une Galerie d’Arts qui abrite un grand nombre d’expositions de peintures, d’artisanat et autres œuvres d’arts. A rappeler dans le même sillage la création d’une Fondation Sonatrach Tassili qui active particulièrement dans la protection de la nature en termes de survie, la lutte contre la pollution multiforme et la préservation de la faune et de la flore, la préservation des patrimoines culturels matériels et immatériels et la participation au développement socio-économique des populations isolées et/ou démunies.Cette fondation intervient surtout dans les régions de l’extrême Sud spécifiquement dans les régions du Tassili.
En somme, sur le plan social, le programme du groupe cible essentiellement les populations des zones défavorisées. Il s’agit pour le groupe «d’actions de Management de l’Investissement Social», ce qui manque au sein de nos entreprises publiques. A l’exception de certains exemples (Sonelgaz, Mobilis), l’implication des entités économiques nationales dans le développement social, sportif et culturel reste faible. Et pourtant, il y a du travail à faire, les besoins étant énormes dans ces secteurs et les capacités sont disponibles.
Samira Imadalou- la Tribune
Commentaire