Ila Al Amame signifie littéralement En avant en arabe; c'est un mouvement politique marocain d'inspiration Marxiste-léniniste, né dans les années 1970 d'une scission avec le PLS (Parti de la Libération et du Socialisme), ex-parti communiste marocain. Il était très implanté dans le milieu étudiant, et notamment au sein de l'Union nationale des étudiants du Maroc.
Parmi ses fondateurs, on comptait l'opposant au régime Abraham Serfaty et le poète Abdellatif Laâbi, ainsi que Raymond Benhaïm.
Ce mouvement proclamait notamment le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, s'opposant en cela de manière frontale au dogme officiel.
Il a été très durement reprimé pendant les années de plomb, pendant le règne du roi Hassan II. Il compte parmi ses martyrs Saida Menebhi, morte en prison suite à une grève de la faim en décembre 1977, Abdellatif Zeroual mort sous la torture en novembre 1974, ou encore Amine Tahani mort sous la torture le 6 novembre 1985.
Ila Al Amame s'est mué en parti politique1 : La Voie démocratique.
Ila Al Amame signifie littéralement En avant en arabe; c'est un mouvement politique marocain d'inspiration Marxiste-léniniste, né dans les années 1970 d'une scission avec le PLS (Parti de la Libération et du Socialisme), ex-parti communiste marocain. Il était très implanté dans le milieu étudiant, et notamment au sein de l'Union nationale des étudiants du Maroc.
Parmi ses fondateurs, on comptait l'opposant au régime Abraham Serfaty et le poète Abdellatif Laâbi, ainsi que Raymond Benhaïm.
Ce mouvement proclamait notamment le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, s'opposant en cela de manière frontale au dogme officiel.
Il a été très durement reprimé pendant les années de plomb, pendant le règne du roi Hassan II. Il compte parmi ses martyrs Saida Menebhi, morte en prison suite à une grève de la faim en décembre 1977, Abdellatif Zeroual mort sous la torture en novembre 1974, ou encore Amine Tahani mort sous la torture le 6 novembre 1985.
Abdellatif Zeroual, né en 1951 à Berrechid, près de Casablanca en Maroc, et mort sous la torture le 14 novembre 1974, à "Derb Moulay Chérif", à Casablanca, est professeur de philosophie et membre de la direction nationale du mouvement Ila Al Amame.
Saïda Menebhi
Saïda Menebhi, née en 1952, elle était professeur d'anglais et membre du mouvement révolutionnaire Ila Al Amame (En avant).
Etudiante, elle était militante à l'UNEM (Union Nationale des Etudiants du Maroc), c'est quand elle devient professeure d'anglais à Rabat qu'elle adhère au mouvement Ilal Amam tout en étant membre de l'UMT (Union Marocaine du Travail). Elle est arrêtée le 16 janvier 1976 à Rabat. Elle subit des tortures physiques et particulièrement psychologiques dans le centre de torture de Derb Moulay Cherif. Elle est jugée au procès de Casablanca de janvier 1977, avec 138 autres inculpés pour atteinte à la Sûreté de l'État ; elle dénoncera entre autres la situation d'oppression que subissent les femmes au Maroc, (la salle l'applaudit). Elle est condamnée a 5 ans de détention, plus deux ans pour injure à magistrat. Elle est incarcérée à la prison de Casablanca, où elle est placée en l'isolement. Alors que les autres militants condamnés lors du procès sont transférés à la prison centrale de Kénitra, Saïda Menebhi ainsi que trois de ses camarades: Rabea Ftouh, Abraham Serfaty et Fatima Oukacha, restent à la prison civile de Casablanca1. Elle est morte le 11 décembre 1977(après 34 jours de la grève de la faim) à l'hôpital Averroes de Casablanca. Elle était âgée de 25 ans.
Poème de prison
La prison, c'est laid
Tu la dessines, mon enfant
Avec des traits noirs
Des barreaux et des grilles
Tu imagines que c'est un lieu sans lumière
Qui fait peur aux petits
Aussi pour l'indiquer
Tu dis que c'est là-bas
Et tu montres avec ton petit doigt
Un point, un coin perdu
Que tu ne vois pas
Peut être la maîtresse t'a parlé
De prison hideuse
De maison de correction
Où l'on met les méchants
Qui volent les enfants
Dans ta petite tête
S'est alors posé une question
Comment et pourquoi
Moi qui suis pleine d'amour pour toi
Et tous les autres enfants
Suis-je là-bas ?
Parce que je veux que demain
La prison ne soit plus là
wikipédia
Parmi ses fondateurs, on comptait l'opposant au régime Abraham Serfaty et le poète Abdellatif Laâbi, ainsi que Raymond Benhaïm.
Ce mouvement proclamait notamment le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, s'opposant en cela de manière frontale au dogme officiel.
Il a été très durement reprimé pendant les années de plomb, pendant le règne du roi Hassan II. Il compte parmi ses martyrs Saida Menebhi, morte en prison suite à une grève de la faim en décembre 1977, Abdellatif Zeroual mort sous la torture en novembre 1974, ou encore Amine Tahani mort sous la torture le 6 novembre 1985.
Ila Al Amame s'est mué en parti politique1 : La Voie démocratique.
Ila Al Amame signifie littéralement En avant en arabe; c'est un mouvement politique marocain d'inspiration Marxiste-léniniste, né dans les années 1970 d'une scission avec le PLS (Parti de la Libération et du Socialisme), ex-parti communiste marocain. Il était très implanté dans le milieu étudiant, et notamment au sein de l'Union nationale des étudiants du Maroc.
Parmi ses fondateurs, on comptait l'opposant au régime Abraham Serfaty et le poète Abdellatif Laâbi, ainsi que Raymond Benhaïm.
Ce mouvement proclamait notamment le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, s'opposant en cela de manière frontale au dogme officiel.
Il a été très durement reprimé pendant les années de plomb, pendant le règne du roi Hassan II. Il compte parmi ses martyrs Saida Menebhi, morte en prison suite à une grève de la faim en décembre 1977, Abdellatif Zeroual mort sous la torture en novembre 1974, ou encore Amine Tahani mort sous la torture le 6 novembre 1985.
Abdellatif Zeroual, né en 1951 à Berrechid, près de Casablanca en Maroc, et mort sous la torture le 14 novembre 1974, à "Derb Moulay Chérif", à Casablanca, est professeur de philosophie et membre de la direction nationale du mouvement Ila Al Amame.
Saïda Menebhi
Saïda Menebhi, née en 1952, elle était professeur d'anglais et membre du mouvement révolutionnaire Ila Al Amame (En avant).
Etudiante, elle était militante à l'UNEM (Union Nationale des Etudiants du Maroc), c'est quand elle devient professeure d'anglais à Rabat qu'elle adhère au mouvement Ilal Amam tout en étant membre de l'UMT (Union Marocaine du Travail). Elle est arrêtée le 16 janvier 1976 à Rabat. Elle subit des tortures physiques et particulièrement psychologiques dans le centre de torture de Derb Moulay Cherif. Elle est jugée au procès de Casablanca de janvier 1977, avec 138 autres inculpés pour atteinte à la Sûreté de l'État ; elle dénoncera entre autres la situation d'oppression que subissent les femmes au Maroc, (la salle l'applaudit). Elle est condamnée a 5 ans de détention, plus deux ans pour injure à magistrat. Elle est incarcérée à la prison de Casablanca, où elle est placée en l'isolement. Alors que les autres militants condamnés lors du procès sont transférés à la prison centrale de Kénitra, Saïda Menebhi ainsi que trois de ses camarades: Rabea Ftouh, Abraham Serfaty et Fatima Oukacha, restent à la prison civile de Casablanca1. Elle est morte le 11 décembre 1977(après 34 jours de la grève de la faim) à l'hôpital Averroes de Casablanca. Elle était âgée de 25 ans.
Poème de prison
La prison, c'est laid
Tu la dessines, mon enfant
Avec des traits noirs
Des barreaux et des grilles
Tu imagines que c'est un lieu sans lumière
Qui fait peur aux petits
Aussi pour l'indiquer
Tu dis que c'est là-bas
Et tu montres avec ton petit doigt
Un point, un coin perdu
Que tu ne vois pas
Peut être la maîtresse t'a parlé
De prison hideuse
De maison de correction
Où l'on met les méchants
Qui volent les enfants
Dans ta petite tête
S'est alors posé une question
Comment et pourquoi
Moi qui suis pleine d'amour pour toi
Et tous les autres enfants
Suis-je là-bas ?
Parce que je veux que demain
La prison ne soit plus là
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