Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les deux regrets de l’ancien président Chadli Bendjedid

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les deux regrets de l’ancien président Chadli Bendjedid

    Un homme qui a présidé aux destinées du pays quatorze ans durant. New Press
    Bien que peu bavard, l’ancien président de la République avait le cœur serré lorsque la rue l’accablait de mille et une tares. Celui qui est qualifié de «père de la démocratie», pour avoir permis – contraint certes – le multipartisme et la liberté d’expression au lendemain des événements d’octobre 1988, a accusé le coup de critiques acerbes sans pratiquement réagir. Il aura fallu une interview avec des organes de presse algériens et une sortie médiatique à l’est du pays, en 2008, à l’occasion d’un colloque organisé à El-Tarf en hommage au moudjahid Amar Laskri, pour que les citoyens finissent enfin par l’entendre. Des journalistes, qu’il avait invités chez lui au milieu des années 2000, pour un entretien autour d’un café, racontent que Chadli avait un haut-le-cœur mais qu’il préférait se murer dans le silence. A une question sur l’implication de son fils avec Mouhouche, l’ancien PDG de la BEA, dans l’affaire du délinquant «Teztouza» (en référence à la voiture de luxe Testa Rosa), qui avait défrayé la chronique au milieu des années 80, un de ces journalistes raconte que Chadli, dans un geste paternel spontané, s’est tourné vers son fils et l’a admonesté : «Je t’ai pourtant toujours dit de faire attention à tes fréquentations !» Qu’il ait été critiqué pour avoir permis la montée d’un parti religieux radical ou qu’il ait décidé de s’en aller au moment où le pays courait un danger qui menaçait jusqu’à son existence en tant qu’Etat républicain, cela ne le chagrinait pas outre-mesure, raconte un responsable qui a bien connu l’ancien président. Deux choses, néanmoins, l’affectaient au plus profond de lui-même jusqu’à la fin de ses jours. Feu Chadli n’a jamais supporté qu’on dénigrât la Base de l’Est dont il fut l’un des principaux responsables durant la guerre de Libération, ou que l’on mît en doute son rôle déterminant dans l’acheminement des hommes et des armes pour les unités combattantes à l’intérieur du pays. Nier l’apport de la Base de l’Est reviendrait à renier les milliers de martyrs tombés au champ d’honneur en accomplissant leur devoir sacré en son sein, disait-il. Chadli, raconte ce responsable, a toujours gardé chez lui une lettre du colonel Amirouche, dans laquelle ce grand chef de la Wilaya III rend un vibrant hommage à cette Base «dont les militants endossent le maillot de la gloire». Chadli ne supportait pas, non plus, qu’on l’accusât d’avoir voulu «effacer les traces» de son prédécesseur Houari Boumediene, auquel il vouait un grand respect. Pour lui, ces accusations émanaient d’une minorité – qu’il n’hésitait pas à qualifier de barons – qui voulait profiter du système dont il estimait qu’il avait largement atteint ses limites. Quoi qu’il en soit, la société est partagée entre partisans et opposants à cet homme qui a présidé aux destinées du pays quatorze ans durant.
    Sarah L.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Responsabilité

    Il faut tout de même prendre en considération le fait que chaque responsable assume la responsabilité des défaillances qui peuvent se produire sous son gouvernement, indépendamment de sa volonté personnelle et du fait qu'il ne soit pas lui-même directement lié à tel ou tel aspect de détaille.

    Par définition, un chef d’État à une responsabilité morale indiscutable dans la situation que vit son pays sous son règne. Que lui-même soit un homme honnête ou non n'y change pas grand chose, et il doit assumer jusqu'aux échecs de ses collaborateurs.
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

    Commentaire


    • #3
      C'est sous sa présidence que le pluralisme a été instauré en Algérie après trois décennies d'un parti unique implacable.

      Rien que pour cela (meme si ce pluralisme reste de facade) , il faut s'en rappeler...

      Commentaire


      • #4
        @Serpico

        Politiquement parlant, le bilan ne peut se limiter à ce point.

        Tout d'abord, ce n'est pas en petit Gorbatchev qu'il a initié le processus, c'est-à-dire de son propre chef et de manière méthodique, mais plutôt en réaction à une nette pression d'une rue en explosion. On pourrais voir la chose comme ayant été un échec de sa part à prévoir la tendance prise par la jeunesse et la société en Algérie dès les les années 1983-1984 jusqu'en à 1988. Il le devait bien pourtant.

        Bref, il a peut-être eu la malchance de tomber sur une mauvaise période, mais il faut dire aussi qu'il fut assez médiocre comme politicien et que certaines de ses erreurs eurent des répercussions assez fâcheuses sur le pays par la suite.

        Enfin, Allâh yerhamou w y-wessa3 3lîh.
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

        Commentaire


        • #5
          Rien que le fait qu'il ai choisit de démissionner , et qu'il ne se soit pas accroche au pouvoir jusqu'à la mort .... Fait qu'il a droit à tout mon respect ........ Qu'il repose en paix ...
          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

          Commentaire


          • #6
            pour moi il a fait deux mandats de trop. Et sa démission était très tardive . Si elle avait eu lieu à la fin de son premier mandat ou à la rigueur au lendemain des évènements tragiques d'Octobre 88, ce là aurait pu éviter le drame que vivra notre pays post 88. Mais malheureusement chez nous on ne quitte le pouvoir qu’allonger direction le cimetière pour les plus modestes, le mausolée pour les plus ambitieux, ou par la petite porte comme Chadli. Certain le compare à Gorbatchev. Mais à la différence de Chadli, Gorbatchev a manqué de temps. Si Chadli avait entrepris ses réformes (multipartisme, presse libre, économie libérale...) à son arrivée au pouvoir au nomment ou les ressources de l’État étaient au plus haut, ce-là aurait été sincère. Mais il a entrepris ces réformes après avoir vider les caisses de l’État. D le début le pouvoir et Chadli personnellement avait perdu toute crédibilité, donc cela était voué à l’échec.
            Enfin Lah yarahmou

            Commentaire


            • #7
              ...Et les cinq cents jeunes assassinés en 88???
              Ils passent par pertes et profits!... Et c'est la base de l'est qui est son regret!
              Cochon!
              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

              Commentaire


              • #8
                Rien que le fait qu'il ai choisit de démissionner
                Il a rien choisit du tout!
                C'est l'armée, craignant une seconde révolution à l'iranienne qui l'a poussé dehors!...
                "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

                Commentaire


                • #9
                  en entendant ces hommages, le défunt Mecili et les jeunes tués en Octobre 88, doivent ce retourner dans leur tombe.

                  Commentaire


                  • #10
                    ...Et les cinq cents jeunes assassinés en 88???
                    certes hben...mais au moins lui, il a initié des reformes de fond (maladroitement certes) après 3 jours d’émeutes et 500 victimes....Assad ,par exemple, n'a rien cédé après 1 an et demi de soulèvement généralisé, 30 000 morts et des dizaines de milliers de réfugiés...ça permet de relativiser.

                    Commentaire


                    • #11
                      Voici le plus grand regret de Chadly , Allah yerahmou.

                      "" JE REGRETTE D'AVOIR ACCEPTE COMME CONSEILLERS, LES DESERTEURS DE L'ARMEE FRANCAISE ENVOYES PAR LA REVOLUTION. C'ETAIT UNE DECISION PERSONNELLE QUE J'AI PRISE EN DEPIT DU REFUS DE TOUT LES ANCIENS DE L'ETAT MAJOR DE LA BASE DE L'EST. AUJOURD'HUI, IL S'AVERE QU'ILS AVAIENT TOUS RAISON, SAUF MOI."" Chadly Bendjedid
                      Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

                      Commentaire


                      • #12
                        "" JE REGRETTE D'AVOIR ACCEPTE COMME CONSEILLERS, LES DESERTEURS DE L'ARMEE FRANCAISE ENVOYES PAR LA REVOLUTION. C'ETAIT UNE DECISION PERSONNELLE QUE J'AI PRISE EN DEPIT DU REFUS DE TOUT LES ANCIENS DE L'ETAT MAJOR DE LA BASE DE L'EST. AUJOURD'HUI, IL S'AVERE QU'ILS AVAIENT TOUS RAISON, SAUF MOI."" Chadly Bendjedid
                        Il n'a pas besoin de l'avouer puisque tout le monde le sait. Le hic est que c'est l'un des DAF qui l'a collé au mur pour lui intimer l'ordre démissionner. Il s'agit bien sûr de harki Khaled Nezar.

                        Commentaire


                        • #13
                          Il n'a pas besoin de l'avouer puisque tout le monde le sait. Le hic est que c'est l'un des DAF qui l'a collé au mur pour lui intimer l'ordre démissionner. Il s'agit bien sûr de harki Khaled Nezar.
                          Et en dépit de tous ça , vous ne semblez pas pressés de vous debarasser des DAFistes ........ Qui gouvernent jusqu'aujourd'hui
                          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                          Commentaire


                          • #14
                            ya pas plus nationaliste
                            qu un dafaiste
                            occupes toi de ton lyautey
                            cell
                            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                            Commentaire


                            • #15
                              Lyautey est mort en 1934 ......
                              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X