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les Islamistes en Algérie brandissent à chaque fois la menace d'une révolte
L'Alliance pour l'Algérie verte passe à un stade supérieur dans son attitude pyromane. Les Bouguerra Soltani, Hamlaoui Akouchi et Fateh Rebaï, évoquent et prient à tout bout de champ l'avènement de ce qu'ils appellent le «printemps arabe» en Algérie.
Sur la défensive depuis qu'ils sont tombés en disgrâce avec le pouvoir, les «frères» s'accrochent encore à ce voeu pieux qu'ils ressassent dans leurs discours et rencontres de salon. Faute d'assises et d'ancrage solide, ils croient pouvoir profiter d'une hypothétique propagation des révoltes arabes. Connus pour leur opportunisme beat, leur attitude participationniste et leur entrisme érigé en constante politique, ils continuent à faire croire qu'ils incarnent l'alternative et l'opposition en Algérie.
Faisant des plans sur la comète, Bouguerra Soltani se fait le supporter impénitent des révoltes arabes. «L'Algérie aura son printemps arabe un jour ou l'autre», a-t-il annoncé récemment. Si la comparaison ne se prête même pas entre les islamistes en Tunisie, en Egypte, en Syrie ou ailleurs, et leurs pairs en Algérie, impliqués depuis leur apparition avec les cercles du pouvoir. En fait, dépourvus d'une quelconque crédibilité vis-à-vis de l'opinion publique nationale, ils caressent le rêve de tirer profit des effets des révoltes arabes.
En creusant sa propre tombe, l'Alliance de l'Algérie verte quémande des fonds et un soupçon de crédibilité auprès de ses pairs en Egypte et en Turquie. A titre de rappel, l'AAV n'a pu récolter que 48 sièges alors que le MSP seul en détenait 52 dans la précédente APN.
A
l'occasion de la commémoration des évènements du 5 Octobre, Bouguerra Soltani n'a pas trouvé mieux que d'inviter les représentants politiques des Frères musulmans syriens et marocains pour surfer bien entendu sur la vague verte qu'il implore de tous ses voeux. Il croit savoir que «les ingrédients de l'explosion d'octobre sont toujours là».
En faisant son habituelle diversion, il ajoute que «d'autres partis» qu'il craint toutefois, peuvent, selon lui, «allumer le brasier qui ne demande qu'une petite étincelle».
Hamlaoui Akouchi, de son côté, a assimilé dans sa narration d'hier ce qui s'est passé en 1992 à un printemps arabe, et avoue voir dans l'Egypte et la Turquie son idéale et ses modèles.
Dans son réquisitoire contre les autorités, il accuse le gouvernement de faire dans l'humour à l'APN alors que la situation sociale est plutôt très délicate, autrement dit, une conjoncture pré-révolutionnaire.
Pour lui, il existe une multitude de facteurs et causes qui hanteront le printemps algérien.
Par ailleurs, les lecture politiques de Akouchi ou Soltani à propos des évènements d'Octobre 1988 ne diffèrent pas: «Ils sont provoqués par un règlement de comptes entre clans au sommet», disent-ils. En faisant un appel du pied aux militants de l'ex-FIS, la formation de Bouguerra Soltani appelle le gouvernement à concrétiser l'amnistie générale même s'il enrobe ceci sous le vocable de parachèvement des mesures de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Le hic dans tous les dernières déclarations de ces islamiste est l'appel des autorités à céder aux demandes des terroristes en payant des rançons exigées pour libérer les otages algériens au Mali.
Pas seulement, mais aussi «il faut que l'Etat prenne en charge et de dérouler le tapis rouge à tous les jihadistes emprisonnés en Irak et Ailleurs», dira Hamlauoi Akouchi.
Par Mohamed BOUFATA- L'expression
L'Alliance pour l'Algérie verte passe à un stade supérieur dans son attitude pyromane. Les Bouguerra Soltani, Hamlaoui Akouchi et Fateh Rebaï, évoquent et prient à tout bout de champ l'avènement de ce qu'ils appellent le «printemps arabe» en Algérie.
Sur la défensive depuis qu'ils sont tombés en disgrâce avec le pouvoir, les «frères» s'accrochent encore à ce voeu pieux qu'ils ressassent dans leurs discours et rencontres de salon. Faute d'assises et d'ancrage solide, ils croient pouvoir profiter d'une hypothétique propagation des révoltes arabes. Connus pour leur opportunisme beat, leur attitude participationniste et leur entrisme érigé en constante politique, ils continuent à faire croire qu'ils incarnent l'alternative et l'opposition en Algérie.
Faisant des plans sur la comète, Bouguerra Soltani se fait le supporter impénitent des révoltes arabes. «L'Algérie aura son printemps arabe un jour ou l'autre», a-t-il annoncé récemment. Si la comparaison ne se prête même pas entre les islamistes en Tunisie, en Egypte, en Syrie ou ailleurs, et leurs pairs en Algérie, impliqués depuis leur apparition avec les cercles du pouvoir. En fait, dépourvus d'une quelconque crédibilité vis-à-vis de l'opinion publique nationale, ils caressent le rêve de tirer profit des effets des révoltes arabes.
En creusant sa propre tombe, l'Alliance de l'Algérie verte quémande des fonds et un soupçon de crédibilité auprès de ses pairs en Egypte et en Turquie. A titre de rappel, l'AAV n'a pu récolter que 48 sièges alors que le MSP seul en détenait 52 dans la précédente APN.
A
l'occasion de la commémoration des évènements du 5 Octobre, Bouguerra Soltani n'a pas trouvé mieux que d'inviter les représentants politiques des Frères musulmans syriens et marocains pour surfer bien entendu sur la vague verte qu'il implore de tous ses voeux. Il croit savoir que «les ingrédients de l'explosion d'octobre sont toujours là».
En faisant son habituelle diversion, il ajoute que «d'autres partis» qu'il craint toutefois, peuvent, selon lui, «allumer le brasier qui ne demande qu'une petite étincelle».
Hamlaoui Akouchi, de son côté, a assimilé dans sa narration d'hier ce qui s'est passé en 1992 à un printemps arabe, et avoue voir dans l'Egypte et la Turquie son idéale et ses modèles.
Dans son réquisitoire contre les autorités, il accuse le gouvernement de faire dans l'humour à l'APN alors que la situation sociale est plutôt très délicate, autrement dit, une conjoncture pré-révolutionnaire.
Pour lui, il existe une multitude de facteurs et causes qui hanteront le printemps algérien.
Par ailleurs, les lecture politiques de Akouchi ou Soltani à propos des évènements d'Octobre 1988 ne diffèrent pas: «Ils sont provoqués par un règlement de comptes entre clans au sommet», disent-ils. En faisant un appel du pied aux militants de l'ex-FIS, la formation de Bouguerra Soltani appelle le gouvernement à concrétiser l'amnistie générale même s'il enrobe ceci sous le vocable de parachèvement des mesures de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Le hic dans tous les dernières déclarations de ces islamiste est l'appel des autorités à céder aux demandes des terroristes en payant des rançons exigées pour libérer les otages algériens au Mali.
Pas seulement, mais aussi «il faut que l'Etat prenne en charge et de dérouler le tapis rouge à tous les jihadistes emprisonnés en Irak et Ailleurs», dira Hamlauoi Akouchi.
Par Mohamed BOUFATA- L'expression
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