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L’agence de photojournalisme, New Press, a organisé, hier à la maison de la presse Tahar-Djaout, à Alger, une conférence de presse afin de faire le point sur l’état d’avancement des préparatifs de ce qui a été qualifié de “plus grande exposition photo au monde”, prévue à l’occasion du cinquantenaire de l’Indépendance de l’Algérie.
Ouahab Hebbat, directeur général de New Press, a précisé que l’objectif de cette action est de “tapisser l’intérieur et l’extérieur de la maison de la presse avec 180 photos inédites sur la guerre et l’indépendance d’Algérie sous forme d’affiches grand format étalées sur 900 m2”, pour faire de ce lieu un “musée”, mais il a surtout mis en exergue les obstacles rencontrés par la réalisation de ce projet.
En effet, selon M. Hebbat, cette initiative lancée le 4 juillet a connu depuis “de grandes difficultés” car “personne n’est intéressé par l’indépendance, les gens ne sont intéressés que par les bénéfices”.
“
C’est une honte que des moudjahidine et chouhada aient droit à ce traitement”, alors que “quand il s’agit de chanteurs et danseurs, les sponsors sont présents”, s’est indignée la même source qui a tenu à préciser que même “des ministres, membres de l’APN et moudjahidine ont refusé d’accompagner ce projet au motif que cela n’est pas rentable”.
A ce sujet, le directeur marketing de l’opération, Chawki Zeghlache, nous a confié que le coût d’impression de ces photos offertes par “les agences étrangères” a été estimé à “8 millions de dinars”, sachant qu’il était nécessaire de prendre en compte “les précautions adéquates afin de protéger les affiches des intempéries”.
Toujours selon M. Zeghlache, “sur 21 entreprises sollicitées pour prendre en charge l’impression, seulement 2 ont répondu favorablement, Ramy qui participera à hauteur de 1% et un groupe économique avec lequel les négociations sont toujours en cours”.
Il a, en outre, rappelé que leur seule requête était “la prise en charge du coût de l’impression des affiches, aucune somme d’argent n’a été réclamée”.
“Ils veulent en quelque sorte contrôler l’exposition”, a déclaré M. Z. L. R., consultant en communication sur le projet, ne comprenant pas que “des opérateurs économiques qui ont demandé l’exclusivité au départ” se soient par la suite “mis à filtrer nos appels”, précisant que les questions les plus posées au sujet de l’exposition étaient : “Y a-t-il des harkis (sur les photos) ? Pouvons-nous voir les photos avant l’exposition ?”
Questionné sur les raisons qui seraient à l’origine de ces réactions, M. Hebbat a répondu :
“Ils ont apparemment peur que certains harkis soient mis à jour.”
Mais “avec ou sans eux, nous le ferons”, a affirmé avec force le DG de New Press, qui a demandé “aux amis de l’Algérie, qui aiment et respectent notre Révolution” de s’impliquer pour “les héros morts pour le pays”.
L’exposition, prévue initialement pour le 26 septembre, a dû, en raison des difficultés rencontrées, être repoussée jusqu’au 1er novembre, date de son inauguration, et se poursuivra jusqu’au 5 juillet 2013.
Lydia Boularas- Liberté
Ouahab Hebbat, directeur général de New Press, a précisé que l’objectif de cette action est de “tapisser l’intérieur et l’extérieur de la maison de la presse avec 180 photos inédites sur la guerre et l’indépendance d’Algérie sous forme d’affiches grand format étalées sur 900 m2”, pour faire de ce lieu un “musée”, mais il a surtout mis en exergue les obstacles rencontrés par la réalisation de ce projet.
En effet, selon M. Hebbat, cette initiative lancée le 4 juillet a connu depuis “de grandes difficultés” car “personne n’est intéressé par l’indépendance, les gens ne sont intéressés que par les bénéfices”.
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C’est une honte que des moudjahidine et chouhada aient droit à ce traitement”, alors que “quand il s’agit de chanteurs et danseurs, les sponsors sont présents”, s’est indignée la même source qui a tenu à préciser que même “des ministres, membres de l’APN et moudjahidine ont refusé d’accompagner ce projet au motif que cela n’est pas rentable”.
A ce sujet, le directeur marketing de l’opération, Chawki Zeghlache, nous a confié que le coût d’impression de ces photos offertes par “les agences étrangères” a été estimé à “8 millions de dinars”, sachant qu’il était nécessaire de prendre en compte “les précautions adéquates afin de protéger les affiches des intempéries”.
Toujours selon M. Zeghlache, “sur 21 entreprises sollicitées pour prendre en charge l’impression, seulement 2 ont répondu favorablement, Ramy qui participera à hauteur de 1% et un groupe économique avec lequel les négociations sont toujours en cours”.
Il a, en outre, rappelé que leur seule requête était “la prise en charge du coût de l’impression des affiches, aucune somme d’argent n’a été réclamée”.
“Ils veulent en quelque sorte contrôler l’exposition”, a déclaré M. Z. L. R., consultant en communication sur le projet, ne comprenant pas que “des opérateurs économiques qui ont demandé l’exclusivité au départ” se soient par la suite “mis à filtrer nos appels”, précisant que les questions les plus posées au sujet de l’exposition étaient : “Y a-t-il des harkis (sur les photos) ? Pouvons-nous voir les photos avant l’exposition ?”
Questionné sur les raisons qui seraient à l’origine de ces réactions, M. Hebbat a répondu :
“Ils ont apparemment peur que certains harkis soient mis à jour.”
Mais “avec ou sans eux, nous le ferons”, a affirmé avec force le DG de New Press, qui a demandé “aux amis de l’Algérie, qui aiment et respectent notre Révolution” de s’impliquer pour “les héros morts pour le pays”.
L’exposition, prévue initialement pour le 26 septembre, a dû, en raison des difficultés rencontrées, être repoussée jusqu’au 1er novembre, date de son inauguration, et se poursuivra jusqu’au 5 juillet 2013.
Lydia Boularas- Liberté