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Yacine zaid libre

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  • Yacine zaid libre

    16h30
    Le verdict vient de tomber: 06 mois de prison avec sursis, et une amende de 10 000 dinars.
    Le Tribunal de Ouargla semble avoir reçu des consignes pour une peine d'apaisement.
    Les militants algériens pour un changement radical du régime sauront ainsi que leur combat, et leur soutien en faveur de leur frère, n'auront pas été vains. Quel signe d'espoir pour tous ceux qui doutent que le peuple algérien pourra se libérer un jour.
    L'union fait la force ! La mobilisation des Algériens, contre l'oppression, et pour un changement radical de régime, ne doit pas faiblir.
    Un grand bonjour à Yassine, ainsi qu'à sa famille.
    Djamel B.
    Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

  • #2
    Le combat n'est pas fini , il faut faire appel , sinon il pourra toujours se faire arrêter pour un oui ou pour un .

    Non lieu total.
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #3
      bienvenu en republique democratique...

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      • #4
        bienvenu en republique democratique...
        Il a été libéré , c'est le plus important pour le moment .
        Comme quoi la mobilisation chez nous , ça paie . Le combat continu .

        Qu' as-tu à redire aprés cette phrase sybiline ?
        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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        • #5
          bonne nouvelle....
          tu tombe je tombe car mane e mane
          après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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          • #6
            respect M. Zaid

            c'est de cette maturité citoyenne que nous avons besoin... car les droits s'arrachent et ne se donnent pas !

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            • #7
              Je suis d'accord avec toi Iska : Relaxe pour Zaid et poursuite des policiers qui l'ont brutalisé.
              L'appel s'impose.
              Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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              • #8
                qui libère un homme libère l'humanité

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                • #9
                  Ils doivent plaider la relaxe pure et simple ! Je suis admiratif devant l'engagement de cette personne.

                  Rares sont ceux qui comme lui sillonnent les quatre coins de l'algérie pour apporter leur soutien aux mahgourines et dieu sait qu'ils sont nombreux chez nous !
                  Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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                  • #10
                    Tribunal de Ouargla

                    Six mois de prison avec sursis pour Zaïd



                    Le procès s’est déroulé en présence de dizaines de militants des droits de l’homme, de syndicalistes et de citoyens venus exprimer leur solidarité à Yacine Zaïd.


                    Ouargla.
                    De notre envoyé spécial



                    Le syndicaliste et militant des droits de l’homme, Yacine Zaïd, a été libéré hier après-midi. La juge du tribunal de Ouargla (800 km au sud d’Alger), où s’est déroulé son procès pour «outrage à un policier», l’a condamné à six mois de prison avec sursis et à 10 000 DA d’amende.

                    Le verdict n’a été prononcé que vers 15h30.

                    La juge chargée de l’affaire a choisi, ainsi, de couper la poire en deux : elle n’a pas suivi le procureur de la République qui avait requis six mois de prison ferme contre le militant, comme elle ne l’a pas relaxé comme l’exigeaient les responsables des différentes organisations qui ont fait le déplacement à Ouargla. En effet, ce procès s’est déroulé en présence de dizaines de personnes, dont des amis et des proches de Yacine Zaïd, des militants et défenseurs des droits de l’homme, des syndicalistes et des citoyens venus des quatre coins du pays pour le soutenir et qui n’ont pas caché leur joie une fois le verdict rendu. Et ce, malgré la condamnation du militant.

                    La remise en liberté de Yacine Zaïd était déjà un acquis fêté avec des youyous et des klaxons dans les rues de la ville. La mobilisation paie. Les défenseurs des droits de l’homme, qui ont fait le pied de grue durant toute la journée d’hier, devant le tribunal de Ouargla, ne vont pas rentrer les mains vides. Parmi les présents, des militants de la LADDH, du CNDDC, du Snapap, du MJIC, du FFS, du MDS et du RDLD.

                    Yacine Zaïd a été défendu, dans cette affaire, par une vingtaine d’avocats affiliés à la LADDH et au Réseau des avocats pour la défense des droits de l’homme (RADDH).

                    Convoqué à la barre, le syndicaliste relate sa version : «Ils m’ont fait descendre du bus qui me transportait vers Hassi Messaoud. Une fois au poste de contrôle, ils m’ont menotté et ont commencé à m’insulter. Voyant que je ne répliquais pas, ils ont commencé à me tabasser.» Et d’ajouter : «Je suis activiste et je milite en toute transparence. D’ailleurs, je publie des articles sur mon blog personnel et je donne des interviews à des chaînes de télévision à visage découvert. Que celui qui a un problème avec moi s’adresse à la justice.»

                    Yacine Zaïd rappelle à la magistrate que «les services secrets le poursuivaient et voulaient le museler». «Moi je suis un opposant à ce régime et je continuerai à l’être à l’intérieur du pays, en Algérie. Je dis cela même si vous me condamnez à 10 ans de prison. Le DRS ne me fera jamais taire. Je continuerai à dénoncer les dépassements et les disparitions forcées», indique-t-il.

                    Ensuite, la magistrate a écouté la version du policier qui a porté plainte contre Yacine Zaïd et les récits de tous les témoins, dont celui de Aïbek Agh Sahli, qui était présent lorsque Yacine se faisait tabasser par les agents de l’ordre.


                    Un vrai militant à abattre


                    «Tout le monde doit respecter la Constitution et les lois de la République. Tous les Algériens sont égaux devant la loi», insiste le procureur. Mais les avocats de la défense préparent la plaidoirie. Maître Benissad, président de la LADDH, rappelle au procureur qu’effectivement, «tout le monde doit respecter la loi et Yacine ne l’a jamais transgressée». «Comment se fait-il que de nos jours, on demande un laissez-passer pour se rendre à Hassi Messaoud ?», ajoute-t-il. Maître Sid Ali du RADDH abonde dans le même sens : «Existe-il une République de Hassi Messaoud ? Non, Yacine a le droit de se rendre là où il veut tant qu’il est Algérien.» Les avocats de la défense estiment que «cette affaire est un procès politique». Maître Amine Sidhoum ironise : «Le laissez-passer pour Hassi Messaoud est devenu un visa Schengen. De quel droit les services secrets surveillent-ils les activités des Algériens ?»


                    El Watan le 09.10.12
                    ..........................................

                    Commentaire


                    • #11
                      ......................................

                      Doublon ! Désolé !!

                      Commentaire


                      • #12
                        Yacine Zaid : « Le DRS ne me fait pas peur »!

                        Arrêté le 1er octobre, dans un barrage de police à Ouargla, alors qu’il se rendait avec un militant, Aibek Agh Sahli, le président du bureau de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) de Laghouat, Yacine Zaïd, revient ici sur les conditions de sa détention. Il rappelle sa détermination à poursuivre sa lutte : «Le DRS ne me fait pas peur et je continuerai à militer en faveur des droits humains.»

                        - Quelles sont vos premières impressions après la libération ?
                        Je suis fier de mes camarades, de mes amis, de mes proches, des militants et des défenseurs des droits de l’homme, des syndicalistes, des citoyens et des partis politiques qui se sont mobilisés pour demander ma libération. Je remercie tout le monde, sans oublier les avocats qui m’ont défendu bénévolement. Ils ont été extraordinaires. Je remercie tous les compagnons d’avoir pensé à moi et de s’être engagés en ma faveur. Quand je suis sorti de prison et j’ai vu tout ce monde qui était là pour moi, j’étais très ému, je ne m’attendais pas à un tel accueil. Pourtant, je ne suis qu’un simple militant. Il y a d’autres activistes qui fournissent un travail meilleur que le mien, et qui sont présents sur le terrain depuis plusieurs années. Leur accorder plus d’importance est plus juste et je suis certain que ce sera le cas à l’avenir. Dans la salle d’audience, j’entendais les cris de ceux qui étaient en rassemblement à l’extérieur, car ils ne pouvaient pas rentrer sur ordre du tribunal. Cela m’a permis de répondre avec beaucoup de sérénité et courage aux questions de la magistrate.

                        - Comment interpréter votre nouvelle arrestation et votre nouveau procès ?
                        Ils sont politiques. Et je suis catégorique. C’est un message qu’on veut lancer, à travers moi, à tous les militants. C’est une sorte d’avertissement.

                        Les services veulent dire aux militants : «N’approchez pas Hassi Messaoud et des zones pétrolières.» C’est contraire à la Constitution. Tout Algérien a le droit de se déplacer dans n’importe quel endroit en Algérie. Aussi, il faut relever, paradoxalement, que c’est la première fois qu’un bulletin d’observation du DRS est rendu public. Les avocats ont même son numéro. C’est la première fois que l’opinion publique est au courant d’un tel document. Cela confirme que les Algériens, notamment les activistes, sont suivis et surveillés de près. Mais de quel droit ? Les services sont censés protéger les citoyens et le pays mais pas harceler la population. S’ils veulent le savoir, moi je me rendais à Hassi Messaoud pour une affaire personnelle et mettre en place une section syndicale. Je représente en Algérie l’Union internationale des travailleurs de l’agroalimentaire. Ce que je fais n’a rien d’illégal, bien au contraire. J’essaie d’aider les gens à comprendre les textes de loi et comment créer leur entité syndicale. Je voudrais souligner que je m’oppose à ce régime ouvertement et à l’intérieur du pays. Sur mon blog, figure mon propre nom et je ne cache pas mon visage lors de mes interventions télévisées. Si les autorités ou une partie des services de sécurité me reprochent quelque chose, ils peuvent porter plainte contre moi. De toute façon, le DRS ne me fait pas peur, et je continuerai à militer en faveur des droits humains, à dénoncer toute atteinte aux droits de l’homme et à rendre publiques les arrestations suivies de disparitions. Tout ce qui est contraire à la loi, je le dénoncerai.

                        - Une fois chez le procureur, au lendemain de votre arrestation, que s’est-il réellement passé ?
                        L’officier de police, voyant que l’affaire risquait de dégénérer, avait essayé de trouver une solution à l’amiable. Ils m’ont proposé de tout oublier pour que tout rentre dans l’ordre.
                        Mais moi, j’ai refusé. Les policiers du barrage ont été violents avec moi. Arrêter un citoyen, l’insulter, le gifler puis lui demander de se calmer, c’est inacceptable. De plus, le certificat médical, établi par les policiers eux-mêmes, évoque l’agression.

                        Mehdi Bsikri

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                        • #13
                          Les services veulent dire aux militants : «N’approchez pas Hassi Messaoud et des zones pétrolières.» C’est contraire à la Constitution.
                          La constitution dit ça ??

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                          • #14
                            C'etait quoi le chef d'accusation contre lui ?

                            Commentaire


                            • #15
                              La constitution dit ça ??

                              Non ça c'est Serico qui le dit
                              Si tu veux aller a la Hassi-Messaoud ville il te suffit de prendre un Autobus ou un avion pour te rendre, si tu veux aller prés d'une installation pétrolière, il te faut absolument une autorisation , idem pour les pays Européens, si tu t'amuses a roder prés des installations nucléaires ou électriques, tu passeras un très mauvais quart d'heure dans les locaux des services de sécurité

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