Livres de Jean-Jacques Kupiec
Ni Dieu ni gène
Qu'est-ce qu'une espèce ? Comment se développe un embryon ? Comment comprendre l'obésité, le cancer ou le sida ? Les progrès de la biologie moléculaire nous ont persuadés que, tel un créateur tout puissant, le génome construit l'organisme et en est l'explication ultime. Deux chercheurs montrent ici que, de la molécule à l'Homme, en passant par les cellules et les virus, la vie repose sur des interactions libres guidées par la sélection naturelle et non sur la dictature d'un dieu-programme inscrit dans l'ADN. Nous ne sommes plus, depuis Copernic, au centre de l'univers, ni depuis Darwin, au sommet de la création. Voilà que nous ne sommes pas non plus le centre, ni la finalité de notre propre organisme, mais une société décentralisée de cellules. Ni Dieu ni gène... Le déterminisme fait place à la liberté et la biologie n'en devient que plus passionnante.
et pour compléter la lecture :
Le hasard au cœur de la cellule
Une révolution se produit actuellement en biologie. Les êtres vivants ne sont pas gouvernés par un programme génétique omnipotent. Il est maintenant clairement démontré que le hasard se niche au coeur des organismes, dans le fonctionnement des gènes et des cellules, et y joue un rôle encore largement sous-exploré. Alors que pendant longtemps, la biologie a été dominée par des théories finalistes puis « déterministes », les résultats expérimentaux obtenus ces toutes dernières années annoncent un changement de perspective radical. La nouvelle biologie, par son caractère probabiliste, rendra caduque l’idée même de programme et de déterminisme génétique – conception communément qualifiée de thèse du « tout génétique » – forgée à la suite de ce qu’il a été convenu d’appeler le « dogme central de la biologie moléculaire » (Francis Crick, 1958). Mais, cette nouvelle biologie ne doit pas être comprise comme une négation des acquis antérieurs de la biologie moléculaire. Bien au contraire, elle constitue une extension de la conception physico-chimique du vivant. Inévitablement, elle aura également de profondes conséquences philosophiques. En effet, ce n’est pas seulement le finalisme – religieux ou immanent – qui est de facto évacué, mais c’est encore la conception cartésienne de l’animal-machine qui doit être abandonnée. Si l’homme est une machine, il est aussi un homme-aléatoire !
Les principaux aspects, expérimentaux et théoriques, de cette révolution et les débats philosophiques qu’elle suscite sont exposés ici par les meilleurs spécialistes, biologistes et philosophes. La question passionnante qui s’ouvre alors consiste à comprendre comment, à partir du hasard moléculaire, se construit le vivant.
Edition revue et augmentée d’un chapitre, d’après le livre publié en 2009 par Syllepse, indisponible depuis 2010.
Auteurs : Guillaume Beslon, Jean-Pascal Capp, François Chatelain, Antoine Coulon, Alexandra Fuchs, Olivier Gandrillon, Jean Gayon, Mathieu Gineste, Jérôme Glisse, Thomas Heams, Jean-Jacques Kupiec, Bertrand Laforge, Laurent Le Guillou, Camila Mejia-Perez, Francesca Merlin, Michel Morange, Andras Páldi, François Pépin, Marc Silberstein, Thierry Martin
Sous la direction de Jean-Jacques Kupiec, Olivier Gandrillon, Michel Morange et Marc Silberstein
avec une interview de l'auteur sur la radio franceculture
http://www.franceculture.fr/player/r...r?play=4512685
Ni Dieu ni gène
Qu'est-ce qu'une espèce ? Comment se développe un embryon ? Comment comprendre l'obésité, le cancer ou le sida ? Les progrès de la biologie moléculaire nous ont persuadés que, tel un créateur tout puissant, le génome construit l'organisme et en est l'explication ultime. Deux chercheurs montrent ici que, de la molécule à l'Homme, en passant par les cellules et les virus, la vie repose sur des interactions libres guidées par la sélection naturelle et non sur la dictature d'un dieu-programme inscrit dans l'ADN. Nous ne sommes plus, depuis Copernic, au centre de l'univers, ni depuis Darwin, au sommet de la création. Voilà que nous ne sommes pas non plus le centre, ni la finalité de notre propre organisme, mais une société décentralisée de cellules. Ni Dieu ni gène... Le déterminisme fait place à la liberté et la biologie n'en devient que plus passionnante.
et pour compléter la lecture :
Le hasard au cœur de la cellule
Une révolution se produit actuellement en biologie. Les êtres vivants ne sont pas gouvernés par un programme génétique omnipotent. Il est maintenant clairement démontré que le hasard se niche au coeur des organismes, dans le fonctionnement des gènes et des cellules, et y joue un rôle encore largement sous-exploré. Alors que pendant longtemps, la biologie a été dominée par des théories finalistes puis « déterministes », les résultats expérimentaux obtenus ces toutes dernières années annoncent un changement de perspective radical. La nouvelle biologie, par son caractère probabiliste, rendra caduque l’idée même de programme et de déterminisme génétique – conception communément qualifiée de thèse du « tout génétique » – forgée à la suite de ce qu’il a été convenu d’appeler le « dogme central de la biologie moléculaire » (Francis Crick, 1958). Mais, cette nouvelle biologie ne doit pas être comprise comme une négation des acquis antérieurs de la biologie moléculaire. Bien au contraire, elle constitue une extension de la conception physico-chimique du vivant. Inévitablement, elle aura également de profondes conséquences philosophiques. En effet, ce n’est pas seulement le finalisme – religieux ou immanent – qui est de facto évacué, mais c’est encore la conception cartésienne de l’animal-machine qui doit être abandonnée. Si l’homme est une machine, il est aussi un homme-aléatoire !
Les principaux aspects, expérimentaux et théoriques, de cette révolution et les débats philosophiques qu’elle suscite sont exposés ici par les meilleurs spécialistes, biologistes et philosophes. La question passionnante qui s’ouvre alors consiste à comprendre comment, à partir du hasard moléculaire, se construit le vivant.
Edition revue et augmentée d’un chapitre, d’après le livre publié en 2009 par Syllepse, indisponible depuis 2010.
Auteurs : Guillaume Beslon, Jean-Pascal Capp, François Chatelain, Antoine Coulon, Alexandra Fuchs, Olivier Gandrillon, Jean Gayon, Mathieu Gineste, Jérôme Glisse, Thomas Heams, Jean-Jacques Kupiec, Bertrand Laforge, Laurent Le Guillou, Camila Mejia-Perez, Francesca Merlin, Michel Morange, Andras Páldi, François Pépin, Marc Silberstein, Thierry Martin
Sous la direction de Jean-Jacques Kupiec, Olivier Gandrillon, Michel Morange et Marc Silberstein
avec une interview de l'auteur sur la radio franceculture
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