Le service de psychiatrie d’Akbou, relevant de l’établissement public de santé (EPSP) à proximité de Tazmalt, est fermé depuis de longs mois, est-il loisible de constater.
Cette fermeture est intervenue depuis le mois de juillet dernier, « suite au départ en congé du médecin psychiatre », nous a fait savoir un agent officiant au niveau de l’unité de base du vieil hôpital.
« Le médecin a pris plusieurs congés cumulés, qui ne prendront fin qu’au mois de novembre prochain, mais il est fort probable qu’il ne reprendra plus du service », nous a confié notre interlocuteur.
Du coup, des centaines de malades mentaux, dont ce service public assure un suivi régulier à titre gracieux, se retrouvent abandonnés à leur sort. « Nous sommes franchement dans l’impasse, et à chaque fois qu’on se présente, on trouve porte clause. Le comble c’est qu’il ne se trouve personne pour nous rassurer ou nous donner une information fiable sur le devenir de ce service », tonne, dépité, un père d’un patient atteint de dépression, croisé dans l’enceinte de l’ancien hôpital de la ville.
« Si le congé est un droit consacré, les soins le sont tout autant, à fortiori, quand on a affaire à une maladie comme celle dont souffrent ces malades », dira un autre parent de malade, laissant entendre qu’une pathologie comme la dépression nerveuse ne peut aucunement s’accommoder d’une interruption de traitement.
Las d’attendre, beaucoup parmi ces infortunés patients n’ont, d’ailleurs, pas tardé à se rabattre sur les praticiens privés qui, faut-il le souligner, pratiquent des tarifs exorbitants, « 800 dinars, ce n’est pas à la portée du premier venu, à tel point qu’on doit se passer d’un tas de choses pour payer la consultation », dira aigri, un autre malade d’Akbou. Une réalité d’autant plus amère que la plupart de ces patients n’ont que de modestes revenus et vivent dans des conditions d’extrême précarité.
La dépêche de kabylie
Cette fermeture est intervenue depuis le mois de juillet dernier, « suite au départ en congé du médecin psychiatre », nous a fait savoir un agent officiant au niveau de l’unité de base du vieil hôpital.
« Le médecin a pris plusieurs congés cumulés, qui ne prendront fin qu’au mois de novembre prochain, mais il est fort probable qu’il ne reprendra plus du service », nous a confié notre interlocuteur.
Du coup, des centaines de malades mentaux, dont ce service public assure un suivi régulier à titre gracieux, se retrouvent abandonnés à leur sort. « Nous sommes franchement dans l’impasse, et à chaque fois qu’on se présente, on trouve porte clause. Le comble c’est qu’il ne se trouve personne pour nous rassurer ou nous donner une information fiable sur le devenir de ce service », tonne, dépité, un père d’un patient atteint de dépression, croisé dans l’enceinte de l’ancien hôpital de la ville.
« Si le congé est un droit consacré, les soins le sont tout autant, à fortiori, quand on a affaire à une maladie comme celle dont souffrent ces malades », dira un autre parent de malade, laissant entendre qu’une pathologie comme la dépression nerveuse ne peut aucunement s’accommoder d’une interruption de traitement.
Las d’attendre, beaucoup parmi ces infortunés patients n’ont, d’ailleurs, pas tardé à se rabattre sur les praticiens privés qui, faut-il le souligner, pratiquent des tarifs exorbitants, « 800 dinars, ce n’est pas à la portée du premier venu, à tel point qu’on doit se passer d’un tas de choses pour payer la consultation », dira aigri, un autre malade d’Akbou. Une réalité d’autant plus amère que la plupart de ces patients n’ont que de modestes revenus et vivent dans des conditions d’extrême précarité.
La dépêche de kabylie
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