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Le classement des pays où les expatriés sont les plus heureux

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  • Le classement des pays où les expatriés sont les plus heureux

    Dans quel pays, les expatriés sont-ils le plus heureux d'avoir atterri ? Selon l'étude HSBC, ce n'est pas la France, mais...

    Quitter son pays d’origine pour vivre à l’étranger, oui, mais tout dépend du cadre de vie qui attend l’expatrié à l’arrivée. Pour la cinquième année consécutive, la banque HSBC a présenté son étude "Expat Explorer" qui établit le classement des 30 pays où les expatriés se sentent le mieux (voir méthodologie à la fin de l'article). Et cette année, le vainqueur est Singapour qui détrône l’Arabie Saoudite reléguée au 18ème rang. Cette victoire marque la forte poussée des nations d'extrême-Orient qui arrivent désormais loin devant les pays européens.

    L’Asie s’arroge 5 destinations dans le Top 10

    Si Singapour est le champion toutes catégories confondues, c’est d’abord parce que l’argument financier pèse pour beaucoup dans la balance. Ainsi, dans la Cité-Etat, 54% des personnes interrogées gagnent plus de 200.000 dollars (154.000 euros) par an. Idéalement situé, ce carrefour profite aussi du boom économique de ses voisins plus ou moins lointains.

    L’Asie attire de plus en plus les expatriés en quête d’aventures avec, outre Singapour, quatre autres destinations dans le Top 10 : Thaïlande (3e), Hong Kong (4e), Chine (7e), et Vietnam (10e). "La perception et le regard des expatriés sur la Chine changent de manière visible. Nous nous attendons à un vrai engouement dans les prochaines années", relève François Moreau, le secrétaire général du marché des particuliers et gestions de patrimoine HSBC France. Qu'il réside à Shanghai, Pékin ou Canton, un expatrié sur trois déclare ainsi avoir augmenté ses revenus de plus de 50% depuis qu'il y est installé. Conquis pas la vie chinoise, 44% estiment même que la qualité y est meilleure que dans leur pays d'origine.

    Le Moyen-Orient continue aussi à faire rêver grâce à ses perspectives d’emplois et de revenus. A Oman et en Arabie Saoudite, ils sont 90% et 83% à être plus satisfaits de l’économie du pays qui les a accueilli plutôt que celle de leur propre pays d’origine. Au Qatar, près de 70% déclarent que leur salaire est plus élevé que s’ils étaient restés dans leur pays d’origine. Ceux qui cèdent aux sirènes de l’Arabie Saoudite sont jeunes. 46% ont moins de 34 ans.

    Le malaise des expatriés en zone euro

    Face à ces nouveaux "Eden", l’Europe a-t-elle les moyens de résister ? Pas si l'on en croit le ressenti des expatriés vis-vis de la crise dans la zone euro, que souligne tout particulièrement cette étude 2012. Ainsi, les expatriés qui vivent en France sont 48% à ne pas être satisfaits de la situation économique du pays qui les accueille, et 33% jugent même la situation plus difficile qu’auparavant.

    C’est en Espagne où l’on sent que le vent a le plus tourné. 58% d’expatriés déclarent que les conditions de vie s'y sont dégradées. Pour autant aucun d’entre eux n’a l’intention de quitter le pays. Même paradoxe en France, où 69% des expatriés assurent vouloir rester. Il est vrai qu'une forte proportion des expatriés en France et en Espagne (41% et 32% contre 9% en moyenne au niveau mondial)) sont des retraités.

    Dans les pays où la crise de la zone euro est la plus pesante, les expatriés ont également davantage tendance à investir dans l’immobilier. 37% indiquent avoir misé sur la pierre, contre 29% il y a quelques années.

    La France pointe à la 13e place sur la qualité de vie

    Enfin, pour ces migrants désireux de s'insérer dans leur pays d'adoption, l’expression "vivre comme Dieu en France" n’est plus vraiment d’actualité. La France occupe seulement la 13e place du classement des 30 pays sur le critère de la qualité de vie, loin derrière les Iles Caïmans (1eres), la Thaïlande (2e), la Suisse (7e), l’Allemagne (8e) et même l’Espagne (3e) qui parvient à tenir son rang sur ce seul critère. "Le climat en Espagne et sa gastronomie permettent de la classer 3e; elle est aussi culturellement dynamique", relève HSBC.

    Bulle d’optimisme en Allemagne, réussite insolente au Moyen-Orient

    La morosité européenne ne touche pas tout le monde. Un "îlot d’optimisme" subsiste en effet en Allemagne. Outre-Rhin, 61% des expatriés "souvent des jeunes, industriels ou technophiles", considèrent que les choses vont dans la bonne direction. Le train de vie allemand n'a, il est vrai, pas grand-chose à voir avec le quotidien espagnol : 23% y gagnent entre 100.000 dollars (77.000 euros) et 200.000 dollars (154.000 euros) par an, contre seulement 8% en Espagne.

    La France peut-elle espérer se rapprocher à nouveau de l'Allemagne ? Pour la banque britannique, c'est loin d’être acquis. "En France, les salaires et les primes ne sont pas au même niveau qu’en Asie ou au Moyen-Orient", concède François Moreau. "De plus, il y aura sans doute un impact avec la taxation des hauts revenus", et ce, "même si l’argument de la qualité de vie reste très fort".

    Cette enquête, baptisée "photographie de la perception des expatriés", a été réalisée en mai 2012, via le site d’opinions YouGov, auprès de 5.339 expatriés, non clients de HSBC et issus de 97 nationalités. Elle se base sur une multitude de critères, tels le revenu disponible, les impôts, le pouvoir d'achat, la vie culturelle, ou encore l’éducation des enfants. Le panel comprend des hommes d’affaires mais aussi des étudiants et des retraités installés à l’étranger.

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    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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