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Epicure est un éminent philosophe ayant vécu de 342 à 270 av. J.-C. Il a fondé un courant de pensée qui invite à se désillusionner des doctrines qui relèvent du dogme et de la scolastique.
Sa vie durant, il a lutté contre l’obscurantisme généré par l’abus du formalisme de l’orthodoxie de tout bord.
Pour Epicure, tout s’explique et se dénoue par le raisonnement scientifique. Tout est lié à l’atome et à l’antifinalisme, bases essentielles de la science. Il considère que tous les faits naturels abondamment mythifiés et exploités par la thaumaturgie et l’occultisme tels que les tremblements de terre, l’éclairage et les mouvements des astéroïdes, la succession du jour et de la nuit, celle des saisons, les éruptions volcaniques, la colère des orages, la puissance de la foudre, la pluie, le vent, le soleil et tout le fonctionnement de l’univers cosmique sont des phénomènes physiques qui trouvent leurs explications dans le raisonnement par la science. Il examine que la peur est la principale source du conservatisme, du conformisme et du formalisme.
Alors, vaincre la peur, toutes les peurs, celles des mystères, des mystiques et du surnaturel par le savoir permet à l’homme de vivre dans la sérénité et la paix.
L’instrument de la liberté humaine pour Epicure réside dans le réalisme, le pragmatisme, la maîtrise du savoir et la négation de l’obscurantisme qui gagne de plus en plus d’espaces dans le monde. Telle est la conclusion majeure d’Epicure. Vingt-trois siècles sont passés, et l’épicurisme s’impose d’actualité et plus que jamais comme le remède à toutes les illusions et la forfanterie des idées. Il a opposé à la “révolution” de la fuite en avant la révolution de la recherche, du savoir et de la découverte. En cela, il a été dans un état du réel et du dynamisme et non du routinier et de l’empirique. Il enseignait sur le champ de la connaissance et non celui de la stagnation des idées.
Si de son temps Epicure fut vilipendé, abhorré, invectivé et méprisé, c’est parce qu’il ouvrait en son temps déjà la voie de l’éveil, de l’émancipation et de l’intelligence humaine seuls remparts contre toute domestication des peuples par les despotes et les charlatans ayant régné sur des empires ou s’étant imposés dans des chapelles. Cette tendance qui consiste à s’opposer à tout réformateur par ceux qui détiennent le pouvoir par la force et ceux qui prétendent être les élus de Dieu et les seuls à détenir la vérité, toutes les vérités est aussi hélas d’actualité. Mais l’esprit épicurien n’a pas encore dit son dernier mot tant il a “une force qui va”.
Abdennour Abdesselam- liberté
Sa vie durant, il a lutté contre l’obscurantisme généré par l’abus du formalisme de l’orthodoxie de tout bord.
Pour Epicure, tout s’explique et se dénoue par le raisonnement scientifique. Tout est lié à l’atome et à l’antifinalisme, bases essentielles de la science. Il considère que tous les faits naturels abondamment mythifiés et exploités par la thaumaturgie et l’occultisme tels que les tremblements de terre, l’éclairage et les mouvements des astéroïdes, la succession du jour et de la nuit, celle des saisons, les éruptions volcaniques, la colère des orages, la puissance de la foudre, la pluie, le vent, le soleil et tout le fonctionnement de l’univers cosmique sont des phénomènes physiques qui trouvent leurs explications dans le raisonnement par la science. Il examine que la peur est la principale source du conservatisme, du conformisme et du formalisme.
Alors, vaincre la peur, toutes les peurs, celles des mystères, des mystiques et du surnaturel par le savoir permet à l’homme de vivre dans la sérénité et la paix.
L’instrument de la liberté humaine pour Epicure réside dans le réalisme, le pragmatisme, la maîtrise du savoir et la négation de l’obscurantisme qui gagne de plus en plus d’espaces dans le monde. Telle est la conclusion majeure d’Epicure. Vingt-trois siècles sont passés, et l’épicurisme s’impose d’actualité et plus que jamais comme le remède à toutes les illusions et la forfanterie des idées. Il a opposé à la “révolution” de la fuite en avant la révolution de la recherche, du savoir et de la découverte. En cela, il a été dans un état du réel et du dynamisme et non du routinier et de l’empirique. Il enseignait sur le champ de la connaissance et non celui de la stagnation des idées.
Si de son temps Epicure fut vilipendé, abhorré, invectivé et méprisé, c’est parce qu’il ouvrait en son temps déjà la voie de l’éveil, de l’émancipation et de l’intelligence humaine seuls remparts contre toute domestication des peuples par les despotes et les charlatans ayant régné sur des empires ou s’étant imposés dans des chapelles. Cette tendance qui consiste à s’opposer à tout réformateur par ceux qui détiennent le pouvoir par la force et ceux qui prétendent être les élus de Dieu et les seuls à détenir la vérité, toutes les vérités est aussi hélas d’actualité. Mais l’esprit épicurien n’a pas encore dit son dernier mot tant il a “une force qui va”.
Abdennour Abdesselam- liberté
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