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Nobel de physique : le Français Serge Haroche récompensé

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  • Nobel de physique : le Français Serge Haroche récompensé

    Le physicien français Serge Haroche et l'Américain David Wineland ont été récompensés par le prix Nobel de physique 2012 pour leurs travaux sur la manipulation de particules quantiques individuelles.

    Serge Haroche a été pris d'une vive émotion en apprenant de l'académie des sciences suédoise qu'il était le nouveau lauréat du prix Nobel de physique. «Heureusement, j'étais dans la rue, et j'ai pu m'asseoir sur un banc quand j'ai vu l'indicatif 36 de la Suède sur mon téléphone», a raconté le chercheur français (Collège de France et École normale supérieure de Paris) lors d'une interview téléphonique avec les journalistes réunis à Stockholm pour l'annonce des récompenses. Il partage le prix 2012 avec l'Américain David Wineland, de l'Institut national des standards et des technologies (NIST), un pionnier comme lui de mesures très complexes de la mécanique quantique, la physique de l'infiniment petit.

    Avant de commenter les découvertes pour lesquelles il a été primé Serge Haroche a voulu remercier ses collègues du laboratoire Kastler Brossel de l'ENS Paris avec qui il travaille depuis de longues années. «Je me félicite d'avoir pu travailler depuis vingt ans avec Jean-Michel Raimond et Michel Brune, c'est très important pour moi d'avoir pu nouer avec eux une amitié à la fois personnelle et professionnelle», avait-il déclaré en 2009 lors de la réception de sa médaille d'or du CNRS.


    «Les lauréats du Nobel ont ouvert la voie a une nouvelle ère d'expérimentation de la physique quantique en faisant la démonstration de l'observation des particules quantiques individuelles sans les détruire», précise le comité Nobel. Les deux chercheurs ont eu des approches convergentes sur la manipulation d'objets infiniment petits, mais sans jamais travailler de manière conjointe.

    Une nouvelle façon de voir la lumière

    Le Français, 68 ans, est récompensé pour ses expériences sur de simples grains de lumière, les photons, alors que l'Américain a pour sa part manipulé des particules de matière, des ions et des atomes, des travaux qui devraient permettre la réalisation d'horloges à ions, 10.000 fois plus précises que les meilleures horloges atomiques au césium actuelles.
    Parmi les autres applications possibles des recherches de ces deux physiciens, le comité Nobel a cité les ordinateurs quantiques, qui pour certains problèmes pourraient être bien plus rapides que les systèmes électroniques binaires actuels.


    «Nous avons découvert une nouvelle façon de voir la lumière», avait résumé Serge Haroche au Figaro en 2007. Le chercheur et son équipe avaient alors réalisé l'exploit expérimental de piéger quelques photons entre deux miroirs et de mesurer leurs propriétés physiques sans les détruire. Une expérience imaginée - mais considérée comme irréalisable - par Albert Einstein. «On aime comparer le photon au soldat de Marathon, expliquait le chercheur. Il transmet son message, et puis il meurt. Avec notre expérience, il survit!» Cette expérience, qualifiée à l'époque de «chef-d'œuvre expérimental» a été imaginée par Serge Haroche et ses collaborateurs à la fin des années 1980, se souvient Jean-Michel Raimond, son collaborateur depuis 35 ans. «Il nous a fallu 17 ans de travail pour mener l'expérience à bien, et réussir à piéger quelques photons assez longtemps pour les étudier, raconte Jean-Michel Raimond. C'est une réalisation très délicate, car il faut que le système que l'on étudie soit parfaitement isolé des perturbations extérieures.»

    30.000 km parcourus en un dixième de seconde

    Le cœur du dispositif expérimental est ce que les chercheurs appellent une cavité optique: deux petits miroirs courbes, hyper refroidis et éloignés de 3 cm l'un de l'autre. Le but de l'opération étant de piéger quelques photons entre ces miroirs, les faisant rebondir quelques milliards de fois afin d'avoir le temps de mesurer leurs interactions avec des atomes spéciaux utilisés comme des sondes.


    Le temps de mise en bouteille de ces grains de lumière réussi par les Français est d'un dixième de seconde, temps pendant lesquels ils parcourent 30.000 km dans la cavité. Après de longues années de mise au point, le succès fut enfin au rendez-vous dans la nuit du 11 au 12 septembre 2006, avec les premières mesures concluantes.

    «L'expérience de l'ENS est tellement simple et claire qu'elle pourrait bien devenir une expérience classique de la mécanique quantique, dont on parle dans les livres de cours», avait commenté Ferdinand Schmidt-Kaler, sans se douter qu'elle mènerait aussi au Nobel.

    Les deux lauréats se partageront la récompense de huit millions de couronnes suédoises (929.000 euros), un prix qui a perdu 20 % par rapport à l'année dernière en raison de la crise.


    figaro

  • #2
    Serge Haroche juif marocain de son père, un nouveau prix Nobel pour les juifs ...

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    • #3
      c'est pour quand notre tour de voir la lumiére?

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      • #4
        ça vous ne rapelle pas l'histoire de pieger le djinn ou le diable dans une bouteille???

        l

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        • #5
          Envoyé par khald
          c'est pour quand notre tour de voir la lumiére ?
          ... quand nous cesserons nos querelles religieuses stupides, et nous donnerons à la Raison sa place transcendante, au lieu de rester obcédés par l'irrationnalité de la religion.
          [J'ai en ce moment une pensée pour la petite pakistanaise "assassinée" pour avoir clamé son droit à l' éducation]

          C'est mon avis.

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          • #6
            Serge Haroche juif marocain de son père, un nouveau prix Nobel pour les juifs ...
            Ou un Nobel pour le Maroc.
            Quant un type reçoit un Nobel, il le doit à sa personne et au système éducatif et l'environnement qui a su mettre en valeur leurs qualités.
            D'ailleurs, comme disait je ne sais qui, les prix Nobel Juifs témoignent d'une certaine réussite de la civilisation occidentale, tout comme des savants Juifs d'une certaine époque témoignaient de la réussite de la civilisation Islamique.

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            • #7
              c'est le système universitaire français et le travail en équipe, les moyens donnés dans les labos et instituts, la religion du chercheur ou son pays d'origine n'a rien à voir là dedans.

              1991
              Prix Nobel de physique : Pierre-Gilles de Gennes pour ses théories sur la matière molle

              1992
              Prix Nobel de physique : Georges Charpak pour la mise au point d'un nouveau type de détecteur de particules, nommé chambre à fils

              1997
              Prix Nobel de physique : Claude Cohen-Tannoudji avec Steven Chu et William D. Phillips pour une méthode permettant de ralentir et d’isoler des atomes par laser.

              1999
              Prix Nobel de la paix : Médecins sans frontières (organisation non gouvernementale internationale mais créée par des médecins français)

              2000
              Prix Nobel de littérature : Gao Xingjian

              2005
              Prix Nobel de chimie : Yves Chauvin

              2007
              Prix Nobel de physique : Albert Fert avec Peter Grünberg pour leurs travaux sur la magnétorésistance géante

              2008
              Prix Nobel de physiologie ou médecine : Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier pour leurs travaux sur le virus de l'immunodéficience humaine (VIH)
              Prix Nobel de littérature : Jean-Marie Gustave Le Clézio

              2011
              Prix Nobel de physiologie ou médecine : Jules Hoffmann avec le Canadien Ralph Steinman et l'Américain Bruce Beutler

              2012
              Prix Nobel de physique : Serge Haroche
              Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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              • #8
                Ou un Nobel pour le Maroc.
                Quant un type reçoit un Nobel, il le doit à sa personne et au système éducatif et l'environnement qui a su mettre en valeur leurs qualités.
                D'ailleurs, comme disait je ne sais qui, les prix Nobel Juifs témoignent d'une certaine réussite de la civilisation occidentale, tout comme des savants Juifs d'une certaine époque témoignaient de la réussite de la civilisation Islamique.
                En effet AAnis c'est une médaille pour la france et son système d'enseignement et de recherche en général, mais ca n'empêche pas d'attirer l'attention sur ce caractère juif de ce Nobel physique serge haroche. Sachant qu'il avait comme directeur de thèse et formateur un autre juif maghrébin tanoudji dont tu m'avais parlé autrefois. Ma remarque n’était pas a caractère antisémite, mais je me posais et je me pose toujours la question a propos des juifs maghrébins immigrés en France qui ont pu accumuler 3 Nobels scientifiques pour le moment et pour les maghrébins musulmans immigrés en France aussi et qui n’ont eu aucun Nobel.
                C’est logique dans ce sens de se demander pourquoi ? Surtout si on prend en compte le nombre de chaque communauté où les musulmans dépassent de beaucoup le nombre des juifs maghrébins.

                Peut être en tant que juif maghrébin tu as des éléments de réponse a cette question AAnis. Une réponse qui m'échappe encore pour le moment ..

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                • #9
                  Avant l'époque moderne, les Juifs étaient une population beaucoup plus urbaine que les musulmans du Maghreb et du Mashreq, ou les chrétiens d'Europe. Les musulmans étaient (très grossièrement) à 80% ruraux et 20% urbains, chez les Juifs pourcentage d'urbains etait beaucoup plus elevé, très souvent majoritaire. C'est du à la vie en tant que minorité, à l'impossibilité de se défendre sans les autorités, le judaïsme en tant que religion n'a aucun rapport avec cette situation. Et en ville, il est beaucoup plus facile d'acceder au savoir.

                  Et puis, au 19 eme siecle, les Juifs ont accedé à l'école française, soi parce que la loi les y obligeait comme en Algérie, soi parce que leurs coreligionnaires français (et le quai d'Orsay) ont constitué un réseau d'écoles occidentales et modernes, les écoles de l'Alliance (qui possède toujours des écoles au Maroc) comme en Tunisie, au Maroc, en Egypte ou dans l'Empire Ottoman. Là encore, la religion juive n'a aucun rapport là-dedans. Au contraire, les rabbins ont essayé d'éloigner leur communauté de l'éducation occidentale, de peur qu'elle les éloigne de la pratique religieuse (et ils n'avaient pas entièrement tort sur ce point).

                  Le seul trait de la religion juive qui intervient, c'est que l'idéal fixé par le Talmud était l'étude permanente et perpetuelle de la Torah, de la tradition orale et de la jurisprudence rabbinique ("le monde repose sur les lèvres de l'enfant qui étudie"). Contrairement à Ia population chrétienne européenne, dans laquelle le savoir était reservé à une caste (le clergé), il était beaucoup plus généralisé parmi les Juifs (au moins la lecture et l'ecriture en alphabet hébraïque, des notions de jurisprudence, parfois une ou deux langues en plus de la langue maternelle). Et avec la sécularisation, il semblerait que certains Juifs sécularisés aient mis autant de hargne dans l'étude des sciences profanes que leurs parents religieux n'en mettaient dans l'étude du Talmud et de la Torah. Déja parce que l'étude pour l'étude était culturellement valorisée, en plus les discriminations ont fait que c'etait l'une de leurs seules chances d'ascension sociale, et parce que dans ce domaine, un Juif du ghetto avait une longueur d'avance sur un paysan chrérien analphabète. C'est ce qui a fait par exemple qu'en 1901, 56% des enfants Juifs allemands avaient leur certificat d'étude contre 7% des enfants chrétiens allemands. Mais ce facteur était déja beaucoup moins présent dans le monde musulman.

                  Tout ça pour dire que le judaïsme en tant que religion n'intervient que très très indirectement dans la réussite scientifique de beaucoup de Juifs.

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                  • #10
                    Tout ça pour dire que le judaïsme en tant que religion n'intervient que très très indirectement dans la réussite scientifique de beaucoup de Juifs.
                    Il y a l'argent aussi , il faut pas oublier que pendant une période il était les seuls à pratique l'usure ce qui leur donné acces à des classes social = savoir = ecole ..etc
                    شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

                    Commentaire


                    • #11
                      Il y a l'argent aussi , il faut pas oublier que pendant une période il était les seuls à pratique l'usure ce qui leur donné acces à des classes social = savoir = ecole ..etc
                      Proportionnellement, il n'y avait pas beaucoup plus de Juifs riches que de musulmans ou de chrétiens riches. Et si un Juif voulait s'enrichir, le meilleur plan n'était pas forcément d'etre preteur sur gage, c'était meme très hasardeux vu que les autorités fixaient le taux d'interet et pouvaient faire annuler les créances comme elles le voulaient. Le bon plan, c'était plutot d'etre commerçant, grand artisan, d'etre au service de l'état...etc Et à ce jeu là, comme partout ailleurs, seule une minorité de chanceux ou de très talentueux s'enrichissait. Le seul moment ou on a laissé au Juifs le monopole du pret à interet, c'est lorsque ce n'était pas rentable.

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                      • #12
                        Le seul moment ou on a laissé au Juifs le monopole du pret à interet, c'est lorsque ce n'était pas rentable.
                        Pas d'accord il suffit de regarder la prise qu'ils ont aujourd'hui sur le monde des finance et des banques pour se rendre compte à quel point financièrement ilse sont mieux sorti que les autres communauté, à un moment la pratique de l'intérêt leur était réservé c'est là que la plupart des juifs ont constitué le plus gros de leur fortune.
                        شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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                        • #13
                          Pas d'accord il suffit de regarder la prise qu'ils ont aujourd'hui sur le monde des finance et des banques pour se rendre compte à quel point financièrement
                          On pourrait dire la meme chose en médecine, en droit ou en physique au début du 20 eme siecle et pourtant, à aucun moment, une de ses disciplines n'a été un monopole juif.
                          à un moment la pratique de l'intérêt leur était réservé c'est là que la plupart des juifs ont constitué le plus gros de leur fortune.
                          En Occident, le pret à interet n'est plus pratiqué par les seuls juifs au moins depuis le 12 eme siecle, et aucune riche famille juive actuelle ne remonte à plus loin que le 17 eme siecle à tout casser.

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                          • #14
                            Sur les 800 Lauréats, 167 sont juifs, soit près de 21 %. Rétrospectivement, il
                            faudrait leur donner également le prix Nobel de la religion. En effet, ils sont le
                            premier peuple à breveter le concept de Dieu et a en faire le monothéisme
                            le plus catégorique et le plus durable qui ait jamais existé.

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                            • #15
                              soufiane-oujda




                              Serge Haroche juif marocain de son père, un nouveau prix Nobel pour les juifs ...
                              [B]
                              Peut être , est il juif?je ne vois pas ou est le problème .

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