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Y a -t-il trop de "hogra" en Algérie ?

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  • Y a -t-il trop de "hogra" en Algérie ?

    La HOGRA : un terme qu'on entend très souvent chez nous ... un vocable qu'on emploie à chaque fois qu'il est question d'injustice, d'abus , d'illégalité, de partialité, d'exclusion , de marginalisation etc...
    Nul n'est à l'abri de ce phénomène qui prend des proportions inquiétantes dans notre socièté ...Parlons-en.
    Sois sage , O ma douleur , et tiens-toi plus tranquille.
    (Charles Baudelaire).

  • #2
    Tag ala men tag en algerie.. La jungle ...

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    • #3
      L’algérien tu lui donne un peu de pouvoir il commence par el hogra
      Oo >-- Divinement Maudit et Diaboliquement vivant --< oO
      **ALGERIA**
      ~ me ~

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      • #4
        en algerie c'est la loi du plus fort voila qui resume tous
        Quand on ne travaillera plus les lendemains des jours de repos, la fatigue sera vaincue.

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        • #5
          ...Parlons-en.
          pour dire quoi?
          biensûr qu'il y'en a trop

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          • #6
            Hell yes !!

            Meme l3assesse des administrations, des écoles, des universités yahger

            Ce sont les Algeriens qui ont inventé el hogra
            La vie est belle ...

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            • #7
              mais ce qui m'etonne le plus c'est que eli yahgar 3andou qima f la sociètè
              Quand on ne travaillera plus les lendemains des jours de repos, la fatigue sera vaincue.

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              • #8
                Meme l3assesse des administrations
                Kache ma bqa 3assass wella planton.. ils sont devenus agents de SIQUIRITI

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                • #9
                  3assesse wela agent kifkif koulhoum wella m3alim fi blad al 3izza wel Karama ...
                  La vie est belle ...

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                  • #10
                    citation de Kamel :
                    =============
                    pour dire quoi?
                    biensûr qu'il y'en a trop
                    -----------------------------------------------------------------------
                    Faudrait-il se convaincre que la hogra serait une fatalité ou une malédiction divine , et alors se résigner à l'accepter et se taire , ou bien la percevoir comme étant un fléau social qu'il faut combattre au meme titre que la corruption , la malversation etc...? Il me semble que le moins qu'on puisse faire lorsqu'on est victime d'une hogra serait de dénoncer son auteur ...qu''importent les suites réservées à la plainte ...
                    Dernière modification par joumy, 11 octobre 2012, 16h20. Motif: erreur
                    Sois sage , O ma douleur , et tiens-toi plus tranquille.
                    (Charles Baudelaire).

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                    • #11
                      Faudrait-il se convaincre que la hogra serait une fatalité ou une malédiction divine , et alors se résigner à l'accepter et se taire , ou bien la percevoir comme étant un fléau social qu'il faut combattre au meme titre que la corruption , la malversation etc...? Il me semble que le moins qu'on puisse faire lorsqu'on est victime d'une hogra serait de dénoncer son auteur ...qu''importent les suites réservées à la plainte ...
                      oui on peut toujours la dénoncer , et aprés?
                      quand tu sauras épuisé , tu diras que finalement , c'est la fatalité...

                      Commentaire


                      • #12
                        Le mahgor lui meme si on lui donne un peu de pouvoir yehger..

                        Si tu dis a quelqu'un voila tu es responsable de cet arbre.. Il va hger les gens qui y passent

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                        • #13
                          c'est dans le sang alors ennis
                          Quand on ne travaillera plus les lendemains des jours de repos, la fatigue sera vaincue.

                          Commentaire


                          • #14
                            C est dans le sang Glorious mais surtout parce que tout le systeme est pourri.. Personne ne fait son travail convenablement.. Et ceux qui le font on les met le batons dans les roues pour qu ils rentrent dans le meme systeme.. Soit tu les vois degoute.. En colere ou ils abandonnent..

                            Commentaire


                            • #15
                              Bonsoir alikum,
                              ------------------------------------
                              La hogra, un mal algérien

                              L’injustice et l’humiliation en Algérie. Depuis pas mal de temps, le lexique algérien a intégré des mots d’un genre particulier, tels que hagar et mahgor, ce qui veut dire, en plus atténué, oppresseur et opprimé. Institutionnalisée par l’occupant pendant la période coloniale, les Algériens acceptent mal que soit reconduite une telle pratique et appellent, par sa dénonciation, à l’égalitarisme citoyen qui a toujours fait défaut entre gouvernants et gouvernés.


                              Lorsque Mohamed, jeune père de famille, apprend que la wilaya de Chlef compte raser le bidonville dans lequel il habite, son corps est au bord de l’explosion. La colère, tant réprimée au vu des rejets de demandes de logement et des innombrables frustrations, se heurte au mépris affiché par les responsables de l’APC de Chlef avec lesquels il souhaite avoir une explication. Bien sûr, les responsables locaux, par cynisme ou par dépit, ne voudront pas le recevoir, prétextant des affaires plus urgentes. Cette fin de non-recevoir est vécue comme un affront. Le jeune homme perd patience, la colère grandit jusqu’à prendre le dessus. Dans un sursaut suicidaire, il s’asperge d’essence et tente de mettre fin à ses jours.
                              Ce sentiment mêlant humiliation, injustice et violence est bien connu des Algériens, ils l’appellent : "Hogra". Ce mot, qui n’a pas d’équivalent sémantique dans les autres langues, est utilisé par les grévistes, toutes sections confondues, par les jeunes en mal de considération, par les chômeurs en quête d’occupation ou par les femmes peinant à trouver leur place dans une société machiste.
                              Pour Amir, étudiant, la hogra fait partie de la vie de tous les jours. « La hogra c’est lorsqu’on te retire ton permis de conduire pour une broutille, quand toutes les portes de l’administration se referment et qu’il n’y a même pas où déposer une réclamation, quand on te fait poireauter des heures pour un banal papier administratif. En somme, c’est la routine. » D’après lui, elle tire ses origines de l’apparition de ce qu’il qualifie de « secte d’intouchables » qui se croirait au-dessus des lois.
                              C’est aussi, selon lui, le « règne de la médiocrité » et la « déchéance des valeurs ». Les plus âgés diront qu’ils ont toujours connu ce sentiment, de la période coloniale à l’indépendance du pays. Certains se rappellent sans doute de l’appel du président Ben Bella, en octobre 1963 lors La guerre des sables, dans lequel il criait : « Hagrouna el merrakchia. »
                              Bouziane Benachour, journaliste et écrivain, auteur d’un roman intitulé simplement Hogra, considère que c’est là un concept strictement algérien, parce qu’il est le cri « communautaire » des exclus – de tous les exclus – et de toutes les exclusions face à la machine bureaucratique insinuée magistralement dans les arcanes de l’Etat-nation et de ses tentacules. « Le mot hogra, dit-il, ne peut être approché par d’autres langues mais ne peut être effectivement rendu qu’en langue populaire algérienne. Hogra n’a qu’une seule nationalité : algérienne, qu’une couleur, la couleur des sans-voix, qu’un emblème, celui des sans-grade, ceux qui ne sont inscrits dans aucun réseau », une définition de Mouloud Hamrouche. « Depuis, la hogra est restée telle quelle. Le concept n’a pas bougé. Son sens premier non plus . »
                              Selon le sociologue Abdenasser Djabi, les accusations de hogra se multiplient à mesure que les inégalités se creusent. « L’Algérien qui a vécu la hogra pendant la période coloniale la rejette aujourd’hui. Ce refus s’est cristallisé en une forme de culture politique populaire appelant à l’égalitarisme », décrypte-t-il, en précisant que le rejet de la hogra reflète le refus de l’inégalité sociale entre les Algériens.
                              Le fait est, d’après le sociologue, que dans l’imaginaire collectif, la société algérienne a toujours été homogène, du moins idéologiquement. L’émergence d’une nouvelle classe qui n’éprouve aucune honte à étaler son faste et sa puissance creuse l’écart et attise le sentiment de marginalisation. « La société algérienne, dans les campagnes ou dans les ville croit avoir vécu une hogra émanant du colonisateur, qui a failli être une hogra "acceptable". Mais la hogra de l’Algérien envers l’Algérien est, elle, inadmissible », souligne Nacer Djabi.
                              Ask not what your country can do for you, ask what you can do for your country. John F. Kennedy

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