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Mali : Alger s’oppose à Paris

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  • Mali : Alger s’oppose à Paris

    Alors que la France a demandé le feu vert de l’ONU pour une intervention militaire, l’Algérie s’efforce de rallier les pays de la région à une solution politique.

    Une course contre la montre est engagée entre Alger et Paris qui divergent sur le dossier malien. Opposé à une intervention militaire à ses portes, Alger a envoyé, dimanche, son ministre chargé des Affaires africaines, Abdelkader Messahel, accompagné d’une délégation militaire, en Mauritanie, au Mali, au Niger afin de les rallier à une solution politique à la crise.

    En visite à Alger le 16 juillet dernier, Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, a vainement tenté de convaincre les Algériens pour qu’ils s’impliquent dans une solution militaire à la crise malienne à laquelle Paris travaille depuis au moins l’élection de François Hollande. Ce dernier a d’ailleurs rappelé, vendredi à Malte en marge du sommet des 5+5 (Europe du Sud/Maghreb), que Paris avait déposé un projet de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU autorisant une intervention militaire. « L’intervention doit être menée, organisée par la Cedeao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) et l’Union africaine », a-t-il précisé. « Il y a des pays qui peuvent être réticents, mais ils ne sont pas ceux qui vont au Conseil de sécurité faire obstacle puisque nul ne fera obstacle », a-t-il ajouté dans une claire allusion à l’Algérie. Et ce, après deux entretiens axés essentiellement sur le dossier malien entre François Hollande et le premier ministre algérien Abdelmalek Sellal.

    Dans cette épineuse affaire, Alger préconise un dialogue politique entre les autorités maliennes et les deux mouvements targuis, le MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawed) et Ansar Eddine (islamiste que Paris considère comme terroriste), avec pour objectif d’isoler les djihadistes d’Aqmi et du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest). Pour Alger, écarter Ansar Eddine de la négociation, comme le préconise Paris, ferait le jeu d’Aqmi qui n’aura aucun mal à rassembler sous une même bannière tous les groupes armés de la région. Les Algériens n’hésitent pas à évoquer devant leurs interlocuteurs africains le parallèle libyen où l’intervention de l’Otan s’est traduite par les conséquences que l’on sait.

    Pour l’heure, la Mauritanie, qui a refusé de s’associer à une intervention militaire au Mali, s’est ralliée à la position algérienne. Le Niger, qui exprime les mêmes réticences, hésite encore. Reste les autorités maliennes, fragilisées par cette crise et soumises à forte pression de la part de la Cedeao et de la France. L’Algérie aura sans doute du mal à les convaincre de se rallier à une solution négociée de la crise.

    Hassane Zerrouky
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    ce n'est pas aussi vrai que ça cette opposition.
    entre Paris et Alger sur ce dossier, il y a beaucoup de convergences.

    Commentaire


    • #3
      ce n'est pas aussi vrai que ça cette opposition.
      entre Paris et Alger sur ce dossier, il y a beaucoup de convergences.
      merhaba explique nous sur quels points Dzair rejoint Bariz ?

      au Mali le seul frein à l'intervention française et le nécessaire accord de l'ONU et celui des Algériens

      les autres pays africains comme tout le monde le sait, obéissent aux coups de téléphone de l'Elysée

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      • #4
        Au point où en sont les choses, nous ne pourrons que subir malheureusement.

        Si nous avions pris les devants au lendemain du déclenchement des évènements, en évacuant par exemple le corps diplomatique du mali et en mettant une force à la frontière pour harceler le Mujao et leur montrer qui est le maître dans le coin nous n'aurions eu rien à craindre. Mais puisque nous sommes restés dans notre tanière, d'autres prendront l'initiative et nous ne pourrons que récolter les fruits pourris !

        Le Mujao a permis a AQMI de posséder tout ce qu'elle n'avait pas avant. A savoir une base d'entrainement grandeur nature, les finances des Qataris et un arsenal militaire jamais possédé par aucun groupe islamiste auparavant (Missiles SAM-7 Lybiens).

        Force est de constater qu'encore une fois les responsables politiques algériens ont failli.
        Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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        • #5
          Au point où en sont les choses, nous ne pourrons que subir malheureusement.

          Si nous avions pris les devants au lendemain du déclenchement des évènements, en évacuant par exemple le corps diplomatique du mali et en mettant une force à la frontière pour harceler le Mujao et leur montrer qui est le maître dans le coin nous n'aurions eu rien à craindre. Mais puisque nous sommes restés dans notre tanière, d'autres prendront l'initiative et nous ne pourrons que récolter les fruits pourris !

          Le Mujao a permis a AQMI de posséder tout ce qu'elle n'avait pas avant. A savoir une base d'entrainement grandeur nature, les finances des Qataris et un arsenal militaire jamais possédé par aucun groupe islamiste auparavant (Missiles SAM-7 Lybiens).

          Force est de constater qu'encore une fois les responsables politiques algériens ont failli.
          quel pessimiste
          tu parles comme ceux qui lorsque el gaouer avaient lancé l'opération Union Pour la Méditerranée avait excité certains aliénés qui oubliant le but politique et avant de décider de leur adhésion en était à se chamailler la présidence des futures commissions et le siège de l'organisation

          quelle guerre et quel danger ?SUBIR QUOI ?
          la bataille extra muros , opposera des milliers d'Africains entre eux dans une empoignade digne de celle qui a vu les ivoiriens s'entre tuer

          des colonnes de Toyota qui remontent pour conquérir Alger ?

          l'affaire malienne concerne le Mali et la France. Nous n'avons pas la prétention de nous opposer à la quatrième puissance du monde, mais Dieu est grand et notre Sahara plus vaste que les plaines russes.

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